Puy-Saint-Pierre

Puy-Saint-Pierre est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est l'une des cinq communes formant la banlieue de l'unité urbaine de Briançon.

Puy-Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Briançonnais
Maire
Mandat
Vincent Faubert
2020-2026
Code postal 05100
Code commune 05109
Démographie
Population
municipale
532 hab. (2018 )
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 38″ nord, 6° 37′ 07″ est
Altitude Min. 1 237 m
Max. 2 538 m
Superficie 7,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Briançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Briançon-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Puy-Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Puy-Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : France
Puy-Saint-Pierre
Géolocalisation sur la carte : France
Puy-Saint-Pierre

    Géographie

    vue de Briançon depuis Puy-Saint-Pierre

    Le village est bâti sur le flanc sud-est du mont Prorel, dominant la Durance et la ville de Briançon.

    Urbanisme

    Typologie

    Puy-Saint-Pierre est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Briançon, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 16 683 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), prairies (5,3 %), zones urbanisées (1,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le Puy-Saint-Pierre ne formait, au Moyen Age, qu'une seule communauté, de même qu'une seule paroisse, avec le Puy-Saint-André, cette communauté portait le nom d'Universitas Podiorum.

    Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine Podium en 1148, qui aura donné Puei en occitan, que les locuteurs de langue d'Oïl connaissent pour être un « mont »; Petrus de Podio en 1158[11].

    Le Puei Sant Pèire en occitan.

    Histoire

    Mine de Combarine

    Au XIXe siècle, la révolution industrielle touche la commune. La mine de Combarine exploite l’anthracite : c’est la plus importante du bassin briançonnais, face au village du Villard-Saint-Pancrace. Elle est accompagnée d’une usine de la Société des charbonnages et électricité du Sud-Est. Elle ferme en 1962 et employait entre cinquante et cent salariés, pour la plupart des ouvriers-paysans[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 juillet 2020 Jean-Marius Barneoud[13]   Retraité salarié du secteur privé
    juillet 2020 En cours Vincent Faubert[13],[14]   Cadre de la fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 532 habitants[Note 3], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    414380360396432426437448480
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    465512507501512510525519516
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    484468502410386394350300312
    1962 1968 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018
    231229344354478496505538532
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Parmi les descendants des mineurs-paysans qui ont exploité le "charbon de terre" du bassin houiller du briançonnais, et participé à l'établissement des "petites républiques de montagne", on citera Pierre-Jacques Weulersse, petit-fils de Georges Weulersse.[réf. nécessaire]

    Photos

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Briançon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 1183 - (ISBN 2600001336).
    12. Jean-Louis Tornatore, « Les mines de charbon du Briançonnais ( XVIIIe - XXe siècle). Essai d’anthropologie symétrique »,Annales. Histoire, Sciences Sociales 2006/5, 61e année, p. 1184, note 46.
    13. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Notice no PA00080643, base Mérimée, ministère français de la Culture
    20. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00851105
    21. https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2009-2-page-53.htm
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