Pustertaler Schecken

Cette race est issue de croisements de vaches locales, dont la Pinzgauer, avec la vache d'Hérens (originaire de Suisse) dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est surtout destinée alors au marché de Vienne (autant pour ses qualités bouchères que pour son lait), et son herd-book est ouvert en 1900[1] ; mais au fil des ans certains troupeaux sont croisés avec des vaches de Carinthie, ce qui en altère les caractères. La disparition de l'Empire austro-hongrois ferme ses débouchés. Elle a failli s'éteindre dans les années 1970 et fait désormais l'objet de protection en Autriche et en Allemagne où des éleveurs la remettent à l'honneur. On en trouve aussi en Afrique du Sud où elle est souvent croisée avec la race nguni[2]. Dans la province autonome de Bolzano, qui englobe la partie du Tyrol attribuée à l'Italie après la Première Guerre mondiale, cette race quasiment disparue dans les années 1950 est suivie depuis 1985 par le ministère de l'agriculture.

Ces animaux présentent des taches marron ou noires sur fond blanc, avec de grandes taches sur les côtés. Les vaches pèsent de 600 à 700 kg et les taureaux de 900 à 1 100 kg.

• Liste des races bovines en danger en Allemagne, en Autriche et en Suisse

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