Pseudoceros jebborum

Répartition

Cette espèce se rencontre dans la zone tropicale indo-pacifique Ouest. Elle est présente sur les côtes de l'île de la Réunion, de l'Australie, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d'Hawaii[1],[2].

Habitat

Son habitat est constitué des pentes de la zone récifale externe ou elle affectionne les zones de débris[3].

Description

Cette espèce mesure de l'ordre de cm[3].

Le motif dorsal est non marbré[4], de couleur crème à orange avec deux bandes distinctes sur le bord, l'une large et noire couvrant les pseudo-tentacules vers l'intérieur et l'autre, orange crème à jaune clair sur l'extérieur[3]. La bande claire extérieure est considérée par certains composée de deux bandes, une blanchâtre au contact de la bande noire et une jaune en bordure extérieure[4]. La partie ventrale arbore le même motif de couleurs. Les lobes pharyngés sont généralement violet foncé[3].

Le bord latéral présente des volants peu profonds et effilée légèrement vers l'arrière. Les pseudo-tentacules sont de simples plis. Les ocelles cérébrale sont relativement petites avec environ 60 yeux[3]. La ventouse est située au niveau du corps loin des pores femelle[4].

La vésicule séminale est allongée, légèrement aplatie et orientée antéro-postérieurement[4] et le conduit éjaculateur, dirigé vers l'arrière[4], est court et non spiralé. La prostate est petite et ronde. Le stylet est relativement large et plus large que la prostate. L'antrum mâle et femelle est peu profond[3].

Pseudoceros jebborum et Pseudoceros paralaticlavus présentent un motif très similaire et variable de sorte qu'il est très difficile de les séparer sur photographie. Seule une analyse ADN permet de différencier ces deux espèces de manière certaine : la séquence nucléotidique ITS1 (Internal Transcribed Spacer 1) située dans un gène d'ARN de Pseudoceros paralaticlavus diffère de 6% (24/421 positions) de celle de Pseudoceros jebborum[5].

Publication originale

  • Newman, L. J., Cannon, L. R. G. 1994. Pseudoceros and Pseudobiceros (Platyhelminthes, Polycladida, Pseudocerotidae) form eastern Australia and Papua New Guinea. Memoirs of the Queensland Museum, 37(1): 205-266. (pdf)

Etymologie

Cette espèce a été nommée en l'honneur de la famille du Dr. Matthew Jebb (Christensen Research Institute, Madang, Papouasie-Nouvelle-Guinée)[3].

Notes et références

  1. Newman, L. J., Cannon, L. R. G. 2003. Marine Flatworms: the world of Polyclads. CSIRO Publishing, Melbourne, 112 pages.
  2. Newman, L. J., Cannon, L. R. G. 1998. Pseudoceros (Platyhelminthes, Polycladida) from the Indo-Pacific with twelve new species from Australia and Papua New Guinea. The Raffles Bulletin of Zoology, 46: 293–323. (pdf)
  3. Newman, L. J., Cannon, L. R. G. 1994. Pseudoceros and Pseudobiceros (Platyhelminthes, Polycladida, Pseudocerotidae) form eastern Australia and Papua New Guinea. Memoirs of the Queensland Museum, 37(1): 205-266. (pdf)
  4. Marquina, D., Aguado, M. T., Noreña, C. 2015. New records of Cotylea (Polycladida, Platyhelminthes) from Lizard Island, Great Barrier Reef, Australia, with remarks on the distribution of the Pseudoceros Lang, 1884 and Pseudobiceros Faubel, 1984 species of the Indo-Pacific Marine Region. Zootaxa, 4019(1): 354-377. (pdf)
  5. Goggin, C. L., Newman, L. J. 1996. Use of molecular data to discriminate pseudocerotid turbellarians. Journal of Helminthology, 70: 123-126.

Références taxinomiques

Liens externes

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