Poupe (bateau)
Description
Dans la marine en bois des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle, la proue se situe au-delà du plan formé par les estains, dernier couple avant l'étambot. Si l'on imagine deux plans transversaux passant l'un par les faces avant du coltis, l'autre par les faces avant de l'estain et des alonges de cornière, la membrure d'un navire se trouve divisée en trois parties, dites la proue, la maîtresse partie et la poupe. Le terme « étambot » est parfois utilisé pour désigner la poupe[1].
La « poupe », l'« arrière », l'« étambot » ou le « cul » s'opposent à la « proue », l'« avant » ou l'« étrave ».
Survivance du passé, on utilise encore le terme « feu de poupe » pour désigner le feu réglementaire installé à l'arrière du navire. Mais le terme poupe pour désigner l'arrière d'un bateau n'est plus utilisé par les professionnels du monde maritime.
Galerie
- Poupe de trirème surmonté de l'aplustre.
- Poupe de La Recouvrance.
- Cul en tableau d'un cargo.
- Poupe du Soleil Royal (1669) par Jean Bérain.
Notes et références
- Pierre-Marie-Joseph de Bonnefoux, Dictionnaire de marine à voile et à vapeur, Paris, Arthus Bertrand, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Dominique Paulet et Dominique Presles, Architecture navale, connaissance et pratique [détail des éditions]
- Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : le langage des marins, la pratique de la voile, R. Laffont, , XIV-647 p.
Articles connexes
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