Pontcarral, colonel d'empire
Pontcarral, colonel d'Empire est un film français de Jean Delannoy, sorti en 1942, d'après le roman Pontcarral d'Albéric Cahuet (1937).
Réalisation | Jean Delannoy |
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Scénario | Albéric Cahuet, Bernard Zimmer |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine | France |
Genre | Historique |
Durée | 125 minutes |
Sortie | 1942 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Récit des hauts faits de résistance du colonel Pierre Pontcarral, hussard, et de ses amours.
Fiche technique
- Titre : Pontcarral, colonel d'Empire
- Réalisation : Jean Delannoy
- Scénario : Albéric Cahuet, Bernard Zimmer
- Décors : Serge Pimenoff
- Costume : Georges Annenkov
- Image : Christian Matras
- Montage : Jeannette Berton
- Musique : Louis Beydts
- Producteur : Raymond Borderie (Pathé Cinéma)
- Format : 35 mm
- Durée : 125 minutes
- Date de sortie : France (Angoulême) - (Paris)
Distribution
- Pierre Blanchar : le colonel-baron Pontcarral
- Annie Ducaux : Garlone de Ransac
- Suzy Carrier : Sibylle de Ransac
- Simone Valère : Blanche de Mareilhac
- Madeleine Suffel : Marthe
- Charlotte Lysès : Mme de Mareilhac
- Renée Thorel : Mme de Saint-Sory
- Marthe Mellot : la vieille joueuse
- Alberte Bayol : George Sand
- Marcel Delaître : Austerlitz
- Jean Marchat : Hubert de Rozans
- Lucien Nat : Garron
- Charles Granval : le marquis de Ransac
- Jacques Louvigny : M. de Mareilhac
- Guillaume de Sax : le général
- André Carnège : le procureur du Roy
- Alexandre Rignault : le facteur
- Jean Joffre : l'aubergiste
- Henry Richard : un hobereau
- Gaston Mauger : un hobereau
- Louis Blanche : un hobereau
- Georges Bever : le valet de pied
- Léonce Corne : l'huissier
- Marc Dolnitz : Toni
- Léon Daubrel : le roi Louis-Philippe
- Léon Larive : le notaire
- Jean Morel : le commissaire
- Georges Lequesne : Alfred de Musset
- Jean Chaduc : Frédéric Chopin
- Marc Dantzer : Franz Liszt
- Robert Christidès : Alexandre Dumas
- Paul Barge : un homme
- Roger Vincent : un prêtre
- Raymond Destac : Trochard
Accueil par les critiques
- Gaston Sorbets le dans L'Illustration : Le film « fait par le déroulement de son dialogue et de ses images, revivre une période de notre histoire riche en caractères curieux et en nobles décors, et il émeut par tout ce qui s'en dégage en humanité profonde. Il se déroule selon une progression intense (...). Il y a là un dénouement qui eût été, en toutes circonstances, assez exaltant ; il est superflu de souligner qu'il prend maintenant une signification poignante[1] ».
Jean-Pierre Bertin-Maghit dans la notice, ici condensée, qu'il consacre à ce long métrage dans Le Guide des films, écrit que le réalisateur mit en valeur le héros intransigeant et incorruptible qui ne plie pas face au pouvoir de Louis XVIII et de Charles X. Pendant l’occupation de la France par l'Allemagne, la censure allemande accorda le visa de sortie mais coupa quelques phrases dont « Il est temps de sortir la France de ses humiliations, de rendre à son drapeau, notre drapeau, un peu de gloire » et « Sous un tel régime, c'est un honneur que d'être condamné ». Lors de la séquence finale qui montre le défilé du régiment du XVe hussards commandé par Pontcarral qui part pour participer à la conquête de l'Algérie, le public, par empathie, applaudissait la scène qui permettait d'exprimer son nationalisme exacerbé par l'occupant[2].
Notes et références
- +C
- Jean Tulard, Guide des films, t. 3, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins.
Lien externe
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