Pont Orlop

L'orlop est le pont le plus bas d'un navire ou la majeure partie est située en dessous de la ligne de flottaison. Sur les anciens navires c'était le pont où les câbles et les cordages étaient entreposés et où les blessés de guerre étaient soignés. Il servait également de lieux de repos à l'équipage.

Coupe longitudinale d'un navire du XVIIIe siècle. En rouge la position du pont Orlop

Le terme est actuellement utilisé pour qualifier le pont le plus bas d'un navire moderne qui comporte au minimum 3 ponts.

Étymologie

Le mot orlop est apparu à la fin du Moyen Âge et est dérivé du néerlandais "overloop" du verbe "Overlopen" signifiant "déborder"[1].

Utilisation

Pont orlop du navire Suédois Vasa (XVIIe siècle)

Du fait de sa position en dessous de la ligne d'eau ce pont jouis d'une certaine protection durant les combats, ce qui le rend très attractifs pour stocker divers matériaux. La partie arrière était constituée de compartiments verrouillés dont l'accès était restreint pour l'équipage (par exemple stock d'armes et munition). Le chirurgien avait aussi cet espace a disposition pour opérer les blessés et stocker ses articles médicaux (médicaments, instruments)[2].

Les blessés étaient également transférés dans le pont orlop durant les combats car celui-ci était à l'abri des feux ennemis.

La partie avant était utilisée pour stocker des fournitures importantes pour le navire, telles que les poulies et divers types de cordages. Et juste derrière cette partie se trouvait le cachot destiné à enfermer les prisonniers[3].

De nos jours

Actuellement, dans le jargon maritime, le mot orlop est utilisé pour designer sur un navire le pont le plus bas, sur un bateau qui présente plus de trois ponts.

Notes et références

  1. Wallace Rice, W. Little et C. T. Onions, « The Shorter Oxford English Dictionary », The English Journal, vol. 26, no 6, , p. 507 (ISSN 0013-8274, DOI 10.2307/804556, lire en ligne, consulté le )
  2. « The Orlop Deck | HMS Victory », sur www.hms-victory.com (consulté le )
  3. Cindy Vallar, « Pirates & Privateers: the History of Maritime Piracy - Wooden Sailing Ships », sur www.cindyvallar.com (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Cyclopaedia bzw. Universal Dictionary of Arts and Sciences, London, 1728
  • Keegan, John (1989). The Price of Admiralty. New York: Viking. p. 279. (ISBN 0-670-81416-4).
  • Shorter Oxford English Dictionary

Liens externes

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