Pigne d'Arolla

Le Pigne d'Arolla est un sommet de 3 787 mètres d'altitude[1] situé dans les Alpes valaisannes au-dessus d'Arolla. Son point culminant constitue un belvédère réputé.

Pigne d'Arolla

Vue du sommet.
Géographie
Altitude 3 787 m[1]
Massif Alpes pennines (Alpes)
Coordonnées 45° 59′ 29″ nord, 7° 27′ 18″ est [1]
Administration
Pays Suisse
Canton Valais
District Hérens
Ascension
Première par A. W. Moore et Horace Walker avec Jakob Anderegg
Voie la plus facile Voie Normale versant est depuis Arolla et par la cabane des Vignettes
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
Géolocalisation sur la carte : Suisse

Toponymie

Selon la tradition locale, Pigne proviendrait de pigno, c’est-à-dire « peigne » en patois du val d’Hérens. Cette métaphore s’inspirerait de la forme allongée de la montagne, dont les pentes sont rayées de cannelures, rappelant vaguement les peignes que les paysannes utilisaient pour fixer leurs cheveux[2],[3].

Histoire

  • 1865 - Première ascension par Jakob Anderegg avec Horace Walker et A.W. Moore par le col du Brenay et le versant ouest, le [4].
  • 1866 - Joseph Gillioz avec J.H. Isler par le col des Vignettes et le versant est, le .
  • 1889 - Jean Maître avec Alfred G. Topham, par la face nord, le .

Activités

Alpinisme

Pigne d'Arolla, passage appelé « mur de la Serpentine » sous le col du Brenay (voie de la 1re ascension).

L’ascension se fait habituellement au départ d’Arolla, en passant :

  • soit par la cabane des Vignettes (3 158 m) située près du col des Vignettes, que l’on atteint en remontant la moraine du glacier de Tsijiore Nouve puis le glacier de Pièce ;
  • soit par la cabane des Dix (2 928 m), érigée sur un mamelon au-dessus du glacier de Cheilon, que l’on atteint par le col pédestre du Pas-de-Chèvre (2 855 m), équipé d’échelles.

La traversée d’une cabane à l’autre, via le sommet du Pigne, se fait couramment. Elle constitue d’ailleurs une étape classique de la Haute Route Chamonix-Zermatt, tant en été qu’en saison de ski.

Ski

En saison, le Pigne d’Arolla est très prisé par les amateurs de ski de randonnée et de hors-piste. La dépose par hélicoptère au sommet reste autorisée.

Notes et références

  1. Visualisation sur Swisstopo.
  2. Marcel Kurz, Alpes valaisannes, volume 1, Éd. Club alpin suisse, 1970, p. 290
  3. Michel Vaucher, Les Alpes valaisannes, coll. « Les 100 plus belles courses », Éd. Denoël, 1979, p. 72
  4. Selon les articles consacrés respectivement à Jakob Anderegg et à Melchior Anderegg, la première ascension aurait été réalisée par J. et M. Anderegg avec A.W. Moore (source non mentionnée).

Bibliographie

  • Hermann Biner, Guide du Valais, Du Trient au Nufenen, Éditions du CAS, 1996
  • Marcel Kurz, Alpes valaisannes, volume 1, Éd. Club alpin suisse, 1970
  • Michel Vaucher, Les Alpes valaisannes, coll. « Les 100 plus belles courses », Éd. Denoël, 1979
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