Pierre de Jélyotte

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Formé au chant à Toulouse, Pierre de Jélyotte est remarqué par le prince de Carignan, inspecteur général de l'Opéra, et débute au Concert Spirituel de Paris en 1733 dans Hippolyte et Aricie, première tragédie lyrique de Rameau[2] ; il est engagé la même année à l'Académie royale de musique.

En 1738 et les années suvantes, il crée de nombreux rôles importants dans les opéras de Rameau[3]. Rameau écrit pour lui ses principaux airs de haute-contre. À partir de 1739 (Dardanus), il est le partenaire principal de Marie Fel dans la plupart des œuvres du maître.

À la cour, il tient le premier violon à la chapelle et le violoncelle chez Madame de Pompadour. Il est pensionné en 1780 avec le titre de vétéran de la Musique du roi.

Il est inhumé dans l'église d'Estos.

Le compositeur Franz Beck a donné son nom à une de ses pièces de clavecin « La Jeliote ».

Des plaques à sa mémoire sont installées à Estos et un monument lui est dédié à Oloron-Sainte-Marie. Un collège porte son nom dans son village natal Lasseube ainsi qu'un espace culturel à Oloron-Sainte-Marie.

• Œ
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  Plaque commémorative à Estos.
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  Espace culturel à Oloron-Sainte-Marie.
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  Jean Escaitre, Monument à Pierre de Jélyotte (2002), Oloron-Sainte-Marie.
• 
  Attribué à Henri-Pierre Danloux, Homme à la guitare, portrait présumé de Pierre de Jélyotte, localisation inconnue[4].
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  Michel-Barthélemy Ollivier (1714–1784), Le thé à l'anglaise chez le prince de Conti (1766), château de Versailles. Scène représentant Mozart enfant. Le guitariste est Pierre de Jelyotte.