Pierre Guillaume Pouchin de La Roche

Pierre Guillaume Pouchin baron Pouchin de la Roche et de l'Empire[1], né le à Géfosses (Calvados), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Pierre Guillaume Pouchin
Naissance
Géfosse (Calvados)
Décès  58 ans)
Paris
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911819
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Famille

Né le à Géfosses dans le Calvados, il est le fils de Pierre de Pouchin, et de Marie Lemière[2]. Il épouse Marie-Agnès-Walburge d'Eschenbrender de Breitbach[1] dont deux fils :

  • Pierre-Guillaume-Joseph-Arnold baron Pouchin de la Roche (appelé le comte de la Roche-Pouchin), colonel d'Etat-major et chambellan du duc de Lucques (1832), marié à N dont deux enfants : Pierre-Guillaume-Achille et Agnès (chanoinesse)[1].
  • Pierre-Ferdinand-Achille Pouchin (1805-1883) (appelé le comte de la Roche-Pouchin), maréchal de camps, aide de camp et chambellan du duc de Lucques, marié en 1839 à Marie Suzanne Cécile princesse Csartoriska dont deux enfants : Constantin-Achille-Marie (1830-1890) chef d'escadron de cavalerie, marié en 1881 à Marie-Célinie Martin et Fernandine[1].

États de service

Il entre en service le , comme volontaire dans le 1er bataillon du Calvados, et le , il rejoint le 4e bataillon de la Manche en qualité de lieutenant. Il est nommé capitaine le , à l’armée du Centre, et en 1793, il est affecté à l’armée de Rhin-et-Moselle.

Le , il devient adjoint à l’adjudant général Grenier à l’armée de Sambre-et-Meuse, et il se signale le , alors qu’il commande l’avant-garde du général Grangeret, près de Niedersteinbach, il enlève, à la tête de 6 compagnies du 1er bataillon de la Creuse, une redoute défendue par 1 200 prussiens. Il est nommé chef de brigade le , à la 132e demi brigade de bataille, et il se fait remarquer le , à la bataille de Fleurus, en ramenant à la charge la gauche de la division Championnet, qui était en pleine déroute. Occupant les fonctions de général de brigade du au , il reçoit le , le commandement de la 26e demi-brigade d’infanterie, avec laquelle il charge un bataillon autrichien le , et lui fait 250 prisonniers.

Le , il passe le Rhin à Bingen, en présence de l’ennemi, avec 3 compagnies, il s’empare de la ville de Rüsselsheim, et ramène 40 bateaux qui servirent à faire passer le fleuve à la droite de l’armée commandée par le général Marceau. Il occupe de nouveau les fonctions de général de brigade, aux armées du Danube, d’Helvétie, d’Allemagne et de Mayence, et commande la ville de Gênes durant le siège de cette ville. Le , il prend la tête de la 2e demi-brigade d’infanterie, et il est employé de l’an XI à début de l’an XIII, au service de la marine à Toulon.

Il est promu général de brigade le , à la 9e division militaire, et le , il passe à l’armée d’Italie, puis à l’armée de Naples le . Le , il commande la division de Bologne, et le 1er juin suivant il est employé dans la 30e division militaire à Rome. Le , il est affecté dans la 29e division militaire à Florence, et il est créé baron de l’Empire le .

Durant les Cent-Jours, il refuse le commandement qu’on lui offre, et il reprend du service le , comme adjoint à l’inspection général de l’infanterie dans la 7e division militaire. Le , il concourt à la formation des légions départementales de l’Ardèche, de la Drôme, et à celle de Hohenlohe. Il est compris comme disponible dans le cadre de l’état-major général le . Le , il part pour la Toscane, et revient en France en 1824.

Il meurt le à Paris.

Décorations

  • Baron de l'Empire par décret du et lettres patentes du , confirmé baron par lettres patentes du sous le nom Pouchin de la Roche[1];
  • Chevalier de la Légion d’honneur le [3];
  • Officier de la Légion d’honneur le [3];
  • Elevé au grade de Commandeur de la Légion d’honneur le par Louis XVIII[3].
  • chevalier de Saint-Louis le [3].

Armoiries

Figure Nom et blasonnement
Écartelé au premier d'azur à trois pommes d'or ; au deuxième de gueules à l'épée haute en pal d'argent ; au troisième de sinople au lion d'or ; au quatrième d'argent à trois trèfles de sinople un et deux.[1].

Références

Sources

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
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