Picsou Magazine

Picsou Magazine est un magazine bimestriel français de bande dessinée destiné à la jeunesse. Il est édité par Unique Heritage Entertainment, filiale de Unique Heritage Media.

Picsou Magazine
Pays France
Langue Français
Périodicité Bimestriel
Genre Jeunesse
Prix au numéro 5,95  (juin 2020)
Date de fondation Mars 1972

Propriétaire Unique Heritage Entertainment
Directeur de publication Emmanuel Mounier
Directeur de la rédaction Alice Cauquil
Rédacteur en chef Jean-Baptiste Roux
ISSN 0767-807X

Origine

Il porte le nom du personnage de Balthazar Picsou (Scrooge McDuck en anglais), inventé par le dessinateur Carl Barks.

Créé en mars 1972, ce magazine rassemblait des bandes dessinées de personnages de la compagnie américaine Disney, des jeux, des mini-récits et des informations ludiques.

Contenu et évolution

On peut distinguer plusieurs périodes dans l'histoire du magazine, d'après l'indexation de la base Inducks.

  • Des débuts jusqu'au milieu des années 1980 : grandes aventures issues de l'école Disney italienne, notamment Romano Scarpa, Giovan Battista Carpi, Giorgio Cavazzano, Marco Rota, Luciano Bottaro, etc. (publiées à l'origine dans Almanacco Topolino, dont le format a clairement inspiré Picsou Magazine) ; production dite Studio (scénaristes américains et dessinateurs argentins pour la plupart, ou italiens) produites aux États-Unis pour l'Europe et l'Amérique du Sud, et reprises directement de l'Almanacco Topolino. Également quelques histoires américaines anciennes de Barks.

Le magazine possède alors un supplément de 196 pages, Super Picsou géant[1], qui deviendra un magazine à part entière à partir de 1983.

  • À partir de la nouvelle formule d', Picsou Magazine est centré sur trois pôles :
    • les bandes dessinées sont de plus en plus centrées autour des personnages de Donaldville : Donald Duck, Picsou, etc. Les personnages comme Mickey Mouse se retrouvant plutôt dans le Journal de Mickey ;
    • les parties rédactionnelles pour jeunes adolescents se diversifient avec l'apparition de pages cinéma, télévision et jeux vidéo mais perdent les mini-récits ;
    • des gadgets ludiques : mini-répertoire aimanté, pistolet à eau, tours de magie, etc.
  • Entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 :
    • Le magazine se recentre sur les histoires de Barks, tout en incorporant les nouvelles productions hollandaises (Bas Heymans, style comique, Ben Verhagen), danoises (histoires courtes) ou brésiliennes (Irineu Soares Rodriguez, avec les histoires de Daisy, en direct de la rédac, ou l'Âge du rock) ;
    • À la fin des années 1990, la rédaction décide de publier en exclusivité les histoires de Don Rosa, dont la Jeunesse de Picsou qui a fait l'objet d'une publication intégrale dans un hors-série, réédité en  ; un an plus tard un deuxième hors-série compile les épisodes « bis » et « ter » s'intercalant entre ceux du premier ;
    • Les aventures de Don Rosa et Barks paraissent toujours dans le magazine. Les Danois Vicar et Branca ont également rejoint l'équipe.
  • Les années 2000 voient l'arrivée d'histoires d'auteurs italiens et néerlandais lorsque l'atmosphère de celles-ci correspond à celle des aventures de Barks. Les histoires de l'univers de Donald Duck qui ont d'autres sources d'inspiration sont publiées dans Mickey Parade et Super Picsou Géant.
  • De à , Picsou Magazine s'essaie à l'humour absurde avec le supplément Coin Coin. Le magazine republie de nouveau la jeunesse de Picsou de Don Rosa, et publie également la bande dessinée adaptée des jouets Bionicle, qui n'a pourtant rien à voir avec l'univers de Picsou. Depuis avec le numéro 373, le magazine change de formule et n'est plus agrafé mais a le dos collé. Il conservera cette formule jusqu'en 2019.
  • Depuis environ 2003, Picsou Magazine publie surtout des histoires anciennes de Carl Barks et des récentes de William Van Horn, et parfois des grandes aventures de Don Rosa.
  • Actuellement, dans les publications Disney françaises, Picsou Magazine occupe le créneau de la branche BD issue du style et de l'univers de Carl Barks et la partie magazine vise un public de jeunes adolescents. En 2011, Picsou magazine possède 1 705 000 lecteurs[1]. Le magazine figure en 2012 à la troisième place des titres les plus lus par la tranche d'âge des 7-12 ans[1]; ranger les 480 numéros que le magazine comptait pour ses 40 ans cette année-là nécessiterait une étagère de 4,5 mètres[1]. Le 500e numéro est sorti en [2]. Depuis 2018, le magazine est devenu bimestriel.
  • Le , le magazine fait peau neuve pour le numéro 542 en passant de 148 à 304 pages, dont 240 de bandes dessinées. La surprise est remplacée par trois cadeaux en papier avec un poster, huit cartes à collectionner et 169 stickers[3].
  • Le , le groupe français spécialisé dans les médias et la jeunesse Unique Héritage Média annonce être entré en négociation exclusive avec le groupe Lagardère et The Walt Disney Company pour racheter Disney Hachette Presse (DHP), le détenteur de Picsou Magazine[4],[5],[6].
  • En Jean-Baptiste Roux succède à Pascal Pierrey, en tant que rédacteur en chef de Picsou Magazine, de Super Picsou géant, Les Trésors de Picsou ainsi que Les chroniques de Fantomiald.
  • Depuis le numéro 552 du 25 novembre 2020, les couvertures sont réalisées par le dessinateur français Morgan Prost.

Notes et références

  1. « « Picsou Magazine » : les palmipèdes n'ont pas de rides », sur lepoint.fr (consulté le )
  2. Sullivan, « EXCLU : La couverture de Picsou Mag #500 », sur http://www.9emeart.fr/, .
  3. Le Point magazine, « « Le Journal de Mickey » et « Picsou Magazine » vont changer de propriétaire », sur Le Point, (consulté le )
  4. « « Le Journal de Mickey » et « Picsou Magazine » cédés à Unique Heritage Media par Lagardère et le groupe Disney », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  5. « «Le journal de Mickey» et «Picsou Magazine» changent de propriétaires », sur www.20minutes.fr (consulté le )

Liens externes

  • Portail de la presse écrite
  • Portail de la bande dessinée
  • Portail de la littérature d'enfance et de jeunesse
  • Portail sur Disney
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.