Philippe Evanno

Philippe Evanno, né en 1959 à Lorient (Bretagne, France), est un historien français, notamment spécialiste de la Terreur et de l'Afrique. Engagé en politique, d'abord au sein de l'UNI et du RPR, puis de l'UMP, il est aussi un promoteur et un acteur de la coopération entre la France et les pays d'Afrique.

Parcours

Militant politique à droite, il entre à l'Union nationale inter-universitaire (UNI) en 1978[1]. Il en est délégué national de 1984 à 1991 puis délégué général de 1991 à 2002. Il fonde également en 1994 l'AFIJ (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés)[2] dont il est secrétaire général de 1994 à 2000 puis trésorier jusqu'en 2004. Cette association fonctionne sur un mode paritaire, réunissant l'ensemble des associations étudiantes représentatives et des mutuelles étudiantes.

Lié aux « réseaux Foccart »[3], il intervient en 2004 et 2005 dans le processus de négociation des otages français en Irak, Christian Chesnot, Georges Malbrunot, Florence Aubenas et Hussein Hannoun. Jacques Foccart ayant été à l'origine de l'UNI et ayant suivi les actions de ce mouvement jusqu'à sa mort en 1997, c'est dans le cadre de l'UNI que Philippe Evanno est amené à collaborer avec lui. Progressivement, après la chute du mur de Berlin, Philippe Evanno met en œuvre des actions de soutien aux étudiants africains et crée notamment l'Alliance des Étudiants Francophones (AEF) dont Jacques Foccart accepte d'être le président d'honneur. L'AEF organise plusieurs opérations de soutien à ses activités notamment la Nuit du Web et de la Francophonie (1998 et 1999) et le Festival de l'Internet francophone (2000, 2001[4] et 2002[4]). Plusieurs des cadres de l'AEF ont depuis poursuivi leur carrière dans les cabinets ministériels et dans l'administration centrale.

En Il intervient dans le dossier de Gilad Schalit otage français enlevé le par le Hamas, il contribue à organiser la première rencontre en France entre la famille et le quai d'Orsay.

En , il organise un colloque international sur le thème nouveau « Colonisation-Évangélisation : les relations entre les pouvoirs coloniaux, les pouvoirs locaux et les missions »[5]. En , il organise également un colloque international sur le thème des « Menaces en Afrique du Nord et au Sahel et sécurité globale de l'Europe »[6].

Docteur en histoire[7], il est ingénieur d'études (personnel d'accompagnement de la recherche) au Centre Roland-Mousnier (UMR 8596)[8]

Fonctions

  • 1983-1989 : membre du CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche).
  • 1992-2002  : membre observateur du conseil national du RPR.
  • Depuis 1996 : secrétaire général de l'Alliance des Enseignants et Chercheurs Francophones (AECF).
  • 2002- : secrétaire général de la Fédération des métiers de l'enseignement et de la recherche de l'UMP. Membre du conseil national de l'UMP[9].
  • 2003-2005 : administrateur de la Fondation Santé des Étudiants de France (présidée par Bernard Debré de 2003 à )[10].
  • Depuis 2001 : membre du groupe de réflexion Phénix[11].
  • Depuis  : président de l'Institut de prospective africaine (IPA)[12].
  • Depuis  : membre du Collège européen des experts en administration publique[13].
  • Depuis 2009 : membre du conseil d'administration de l'IRCOM (Institut de recherches sur les civilisations de l'Occident moderne), université Paris-Sorbonne[14].
  • Depuis janvier 2010 : secrétaire général de l'Association Internationale des Binationaux (AIB)[réf. nécessaire].
  • Depuis  : directeur de la publication de Prospective Africaine[15].

Ouvrages

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Marc Fauchoux, Irak : l'histoire secrète de la libération des otages, Paris, Hugo doc, 2006, 173 p. (ISBN 2-7556-0062-4).

Articles connexes

Liens externes

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