Perkins (Québec)

Perkins est un village du Québec au Canada. Il est situé dans la municipalité de Val-des-Monts, dans la région administrative de l'Outaouais, dans l'Ouest de la province, au nord de la ville de Gatineau. Avant 1975, elle formait sa propre municipalité.

Pour les articles homonymes, voir Perkins.

Toponymie

Le village de Perkins doit son nom à un marchand de tissu américain, John Adams Perkins[1].

Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue à Perkins

Histoire

En 1845, John Adams Perkins fut le premier colon à avoir bâti un moulin à scie au nord de Templeton dans la région de l'Outaouais

Avec l’évolution de ses chantiers et avec l’aide de ses bûcherons, John Adam Perkins s’est procuré des terres et des forêts et décida de développer ce lieu. Au fil des années, des colons-français se sont installés auprès du moulin et du lac McGregor. [2]

En 1950, le village de Perkins atteint le lac McGregorm qui était accessible seulement en canot, mais avec le développement du village on peut s'y rendre aujourd'hui en voiture.

En 1975, elle a été rattachée à la municipalité de Val-des-Monts, au nord de Gatineau[3].

En 1878, grâce à la découverte du phosphate et à l’exploitation des mines, le village de Perkins devint alors une région connu comme le plus grand centre canadien de phosphate et plus tard le mica.

Vers le vingtième siècle, la région de Perkins fut frappée par une crise économique, qui toucha toute sa population et causa la perte des terres et la fermeture des mines[4].

Paroisse Saint-Antoine-de-Padoue

La mission catholique a été fondée en 1851[5],[6]. Le , Mgr Joseph-Eugène-Bruno Guigues, le premier évêque d'Ottawa, accompagné du curé Ginguet, bénit la chapelle, qu'il plaça sous la protection de saint Antoine de Padoue. Cette chapelle était située en face du presbytère actuel.

Le , la mission reçut son premier curé résident, l'abbé Joseph Pilon. En 1890, le presbytère fut construit. Le , la paroisse est érigée canoniquement par un décrit de Mgr Joseph-Thomas Duhamel, le second évêque d'Ottawa. Une église en brique fut alors construite.et fut bénite par l'évêque Duhamel le .

La première messe y fut chantée par le révérend Père Rouleau, qui devint plus tard le cardinal de Québec[7].

Liste des desservants de la mission[7]
NomDates
Monsieur Chaine1861 à 1867
Ovide Charbonnier (curé de L'Ange-Gardien) au
Dusierre Telmon (de Pointe-Gatineau) au
Eugène Trinquier (de L'Ange-Gardien) au
Léo G. Chemin (de L'Ange-Gardien) au
Monsieur Charbonnier1874 à 1881
Isidore Champagne (curé de Gatineau)1881 à 1887
Liste des curés de Saint-Antoine-de-Padoue de Perkins[7]
NomAnnées
Joseph Pilon1887 à 1888
Urgel Forget1888 à 1896
D. Bélanger1896 à 1902
N.P. Rouillard1902 à 1905
L. Archambault1905 à 1911
E. A. Richard1911 à 1920
J.-René Morin1921 à 1934
Philorum Grignon1934
William Scantland1934 à 1939
Victorien Croteau1939 à 1952
J.-Olivier Labelle1952 à 1955
Amédée Allard1955 à 1958
Ephrem Thivierge1961 à 1969
Paul Bergeron1969 à 1971
Yvan Robitaille1971 à 1972
Hector Hamel1972 à 1974
Jacques Belisle1974 à 1977
Maurice Larivière1977 à 1978
Jean-Paul Roy1978 à 1982
Claude Patry1982 à 1984
Gilles Pelletier1985 à 1987
Nazaire Auger1984 à 1994
Gaétan Bélanger1994 à 2001
Louis-Antoine Lachance...

Notes et références

  1. Louis, T. (1938). Perkins, Le Nord de l'Outaouais Manuel-Répertoire d'histoire et de Géographie régionale (p. 260). Ottawa, Ontario : Le Droit
  2. Manon, L. (2012). Perkins et le lac McGregor, L'autre Outaouais. Gatineau, Québec : Société pièce sur pièce et Société d'histoire d'Outaouais.
  3. Garfield, C. (dir). (1994). Outaouais, Histoire de l'Outaouais (p. 10-11). Québec : Institut québécois de recherche sur la culture
  4. Bond, Courtney C. J. (1968). Perkins, Le pays de l'Outaouais un guide historique de la région de la capitale nationale (p. 91). Outaouais : Imprimeur de la reine
  5. Le Nord de l'Outaouais (lire en ligne [PDF]), p. 260.
  6. « Val-des-Monts (Saint-Antoine-de-Padoue) », sur Originis (consulté le ).
  7. 150ième anniversaire St-Antoine de Padoue, 1857-2007, Gatineau (Québec), Imprimerie D&A, .


  • Portail de l'Outaouais
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.