Pepsine A

La pepsine A est une protéase aspartique qui catalyse le clivage de la liaison peptidique à proximité de résidus d'acides aminés Hydrophobes, de préférence aromatiques. Elle clive les liaisons Phe1Val, Gln4His, Glu13Ala, Ala14Leu, Leu15Tyr, Tyr16Leu, Gly23Phe, Phe24Phe et Phe25Tyr de la chaîne B de l'insuline.

Pepsinogène A
Caractéristiques générales
Symbole PGA
N° EC 3.4.23.1
Gène PGA3 – Pepsinogène A3
Homo sapiens
Locus 11q12.2
Masse moléculaire 41 976 Da[1]
Nombre de résidus 388 acides aminés[1]
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.
Gène PGA4 – Pepsinogène A4
Homo sapiens
Locus 11q12.2
Masse moléculaire 41 977 Da[1]
Nombre de résidus 388 acides aminés[1]
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.
Gène PGA5 – Pepsinogène A5
Homo sapiens
Locus 11q12.2
Masse moléculaire 41 993 Da[1]
Nombre de résidus 388 acides aminés[1]
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.

La pepsine A est la principale endopeptidase du suc gastrique des vertébrés. Elle est issue du pepsinogène par protéolyse limitée. La pepsine humaine se présente sous cinq isoformes différentes. La pepsine D du porc est la pepsine A non phosphorylée.

Pepsine A
Pepsine humaine complexée avec la pepstatine (en) (PDB 1PSO[2])
N° EC EC 3.4.23.1
N° CAS 9001-75-6
Activité enzymatique
IUBMB Entrée IUBMB
IntEnz Vue IntEnz
BRENDA Entrée BRENDA
KEGG Entrée KEGG
MetaCyc Voie métabolique
PRIAM Profil
PDB RCSB PDB PDBe PDBj PDBsum
GO AmiGO / EGO

Notes et références

  1. Les valeurs de la masse et du nombre de résidus indiquées ici sont celles du précurseur protéique issu de la traduction du gène, avant modifications post-traductionnelles, et peuvent différer significativement des valeurs correspondantes pour la protéine fonctionnelle.
  2. (en) Masao Fujinaga, Maia M. Chernaia, N. I. Tarasova, S. C. Mosimann, and M. N. James, « Crystal structure of human pepsin and its complex with pepstatin », Protein Science, vol. 4, no 5, , p. 960-972 (PMID 7663352, PMCID 2143119, DOI 10.1002/pro.5560040516, lire en ligne)
  • (en) Michael N. G. James et Anita R. Sielecki, « Molecular structure of an aspartic proteinase zymogen, porcine pepsinogen, at 1.8 Å resolution », Nature, vol. 319, no 6048, , p. 33-38 (PMID 3941737, DOI 10.1038/319033a0, lire en ligne)
  • (en) Jordan Tang et Ricky N. S. Wong, « Evolution in the structure and function of aspartic proteases », Journal of Cellular Biochemistry, vol. 33, no 1, , p. 53-63 (PMID 3546346, DOI 10.1002/jcb.240330106, lire en ligne)
  • (en) Jan Pohl et Ben M. Dunn, « Secondary enzyme-substrate interactions: kinetic evidence for ionic interactions between substrate side chains and the pepsin active site », Biochemistry, vol. 27, no 13, , p. 4827-4834 (PMID 3139029, DOI 10.1021/bi00413a037, lire en ligne)

Voir aussi

  • Portail de la biochimie
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