Pedro Mexía

Pedro Mexía (ou Pedro Mejía, en espagnol ancien Pero Mexía, né à Séville entre le et le et mort dans cette ville le ) est un humaniste et philosophe de la Renaissance espagnole, écrivain, chroniqueur et historien espagnol.

Pour les articles homonymes, voir Mejía.

Ne doit pas être confondu avec Pedro Mejía.

Biographie

Pedro Mexía naît vers la fin du XVe siècle à Séville, d’une famille noble. Il annonce dès sa jeunesse beaucoup de goût pour l’étude, et mérite par ses talents l’estime de l’empereur Charles Quint, qui l’honore du titre de son historiographe. Alors qu'il travaille à une vie de ce prince, il meurt, le , dans un âge peu avancé.

Postérité

Girolamo Ghilini lui a consacré un article très flatteur dans le Teatro d’Uomini letterati.

Œuvres

  • Silva de varia lección, Séville, 1542, in-4°. Cette compilation eut un très-grand succès ; elle a été traduite en italien par Mambrino et augmentée par Sansovino ; en français, par Cl. Gruget, sous le titre de Diverses leçons, et dans la plupart des langues de l’Europe. La traduction de Gruget a été réimprimée un grand nombre de fois avec des corrections et des additions. Les éditions de Tournon, 1604, 1616, in-8°, sont les plus complètes et seules recherchées. Duverdier et Louis Guyon ont publié des compilations du même genre que celle de Mexía, dont ils ont emprunté le titre. Un médecin de Lons-le-Saunier nommé Girardet a pillé l’ouvrage de Mexía sans le nommer.
  • Historia imperial y Cesarea desde Julio Cesare hasta Maximiliano, Séville, in-fol. ; en italien, par Ludovico Dolce, Venise, 1561, 1597 et 1644, in-4°. Cet ouvrage et le précédent ont aussi été traduits en allemand.
  • Sept Dialogues, Séville, 1547. Ils roulent sur la médecine et les médecins, les disputes des philosophes, les astres et les éléments. Alfonso de Ulloa les a traduits en italien, Venise, 1557, in-4°, et Cl. Gruget en français, à la suite des Diverses leçons. Marie de Coste-Blanche, très versée dans la philosophie et les mathématiques, a traduit Trois Dialogues de Mexía, sur la version italienne, Paris, 1566, in-8°.
  • Laus asini, etc. ; on n’a pu découvrir cet ouvrage cité par différents bibliographes. Il avait laissé en une Histoire de Charles Quint, depuis sa naissance jusqu’à son couronnement à Bologne, et une Genealogia de la casa de Mexía, qu’Argote de Molina avait eue entre les mains (Franckenau, Biblioth. hisp., p. 345).

Formation

Sources

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