Pedro José Muñoz González
Pedro José Muñoz González, né le , est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Pedro Muñoz | |
Pedro José Muñoz González, en . | |
Fonctions | |
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Député aux Cortes Generales | |
– (14 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Ávila |
Législature | VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Biographie | |
Nom de naissance | Pedro José Muñoz González |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cebreros (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | Université autonome de Madrid Université complutense de Madrid |
Profession | Avocat |
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Maires de Cebreros | |
Il est élu député de la circonscription d'Ávila lors des élections générales de .
Biographie
Vie privée
Il est marié et père de deux enfants.
Études et profession
Il réalise ses études supérieures à l'université autonome de Madrid, où il obtient une licence en droit, puis complète sa formation d'un diplôme en droit fiscal, obtenu à l'École de pratique juridique de l'université complutense de Madrid. Il exerce la profession d'avocat, inscrit aux barreaux d'Ávila et Madrid.
Responsabilités locales
Membre du Centre démocratique et social (CDS), il est choisi comme chef de file du parti pour les élections municipales de dans sa ville natale de Cebreros ; la même ville qui a vu naître le fondateur du CDS et président du gouvernement Adolfo Suárez. Au soir du scrutin, le parti vire en tête en obtenant près de 65 % des suffrages exprimés, remportant une majorité absolue de huit mandats sur les onze à pourvoir[1]. Logiquement proclamé maire de la ville le suivant, il devient, à 24 ans, le plus jeune maire d'Espagne[2]. Il est également choisi par le parti pour occuper l'un des dix sièges qui lui sont réservés à la députation provinciale d'Ávila. Lors des élections municipales de , il confirme son hégémonie municipale en totalisant 77,58 % des voix et en gagnant un mandat supplémentaire. De nouveau investi à la tête de la municipalité, il joue son va tout, en , en mettant sa démission et celle de ses colistiers dans la balance à l'occasion d'un référendum local relatif au projet de construction d'un grand centre pénitentiaire sur le territoire de la commune. Avec une participation de 87,3 % des inscrits, le « non » l'emporte par 77 voix de différence. Une fois sa démission effective, il revient au président de la députation, Sebastián González Vázquez, de désigner une direction municipale provisoire car les sièges laissés vacants ne peuvent être tous remplacés par les candidats restants sur la liste avec laquelle le CDS s'est présenté au suffrage[3],[4].
Réélu conseiller municipal pour le compte du PSOE dès les élections suivantes de , il conserve son mandat jusqu'en . Entre 1999 et 2003, il est choisi comme porte-parole du groupe des élus socialistes à la députation d'Ávila. Il se porte candidat à la mairie lors des élections locales de et obtient le soutien de 59,31 % des électeurs ainsi que sept des onze sièges. Il est investi maire le suivant, 28 ans après son premier mandat[5],[6].
Député au Congrès
Élu secrétaire général du PSOE de la province d'Ávila en dans le cadre du renouvellement opéré après l'arrivée de José Luis Rodríguez Zapatero à la direction nationale du parti, Pedro Muñoz est investi en première position sur la liste présentée par le parti dans la circonscription d'Ávila lors des élections générales de [7]. Élu au Congrès des députés après avoir remporté l'un des trois sièges en jeu, il est membre de la commission du Règlement et est choisi comme porte-parole adjoint à la commission constitutionnelle. Il abandonne cette responsabilité en pour devenir porte-parole titulaire à la commission de la Justice et membre suppléant de la députation permanente, puis membre titulaire à partir de . Il remporte un nouveau mandat lors des élections législatives de [8] et devient porte-parole de son groupe à la commission du Règlement en plus de siéger à la commission constitutionnelle et à celle de la Justice. Remplacé à la tête du PSOE d'Ávila par Mercedes Martín, il devient secrétaire à l'Organisation du Parti socialiste de Castille-et-León (PSCyL-PSOE) par désignation du nouveau secrétaire général, Óscar López, en [9].
Provisoirement reconduit comme porte-parole à la commission du Règlement après la tenue du scrutin parlementaire de [10], il devient porte-parole à la commission de l'Intérieur en . Il quitte cette responsabilité en lorsqu'il est élu deuxième vice-président de la commission des Finances et des Administrations publiques. Reconduit pour les élections générales de [11], il est promu président de la commission de la Justice et fait son retour comme membre suppléant de la députation permanente[12]. À l'ouverture de la douzième législature, il est choisi comme porte-parole à la commission de la Défense. Après la démission de Pedro Sánchez de son poste de secrétaire général du PSOE et la nomination d'une direction provisoire conduite par Javier Fernández, en , Pedro Muñoz est désigné porte-parole adjoint du groupe parlementaire, en remplacement de Sofía Hernanz, et devient titulaire à la députation permanente[13]. Il soutient la candidature de la présidente de la Junte d'Andalousie, Susana Díaz, à l'occasion du 39e congrès fédéral du PSOE de [14]. Après la facile réélection de Sánchez, il critique le choix opéré par celui-ci de nommer Margarita Robles au poste stratégique de porte-parole du groupe parlementaire car elle n'est pas membre du parti[15]. Il est alors démis de ses fonctions et élu deuxième secrétaire de la commission de l'Intérieur et récupère ses anciennes fonctions de porte-parole adjoint à la commission de la Justice[16].
Après l'annonce d'élections anticipées pour le , il annonce ne pas vouloir se représenter et quitte donc le Congrès des députés[17].
Notes et références
- (es) « Resultados de las elecciones municipales de 1987 en Cebreros. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
- (es) « El socialista Pedro Muñoz será alcalde de Cebreros 28 años después de serlo por el CDS. », sur diariodeleon.es, (consulté le ).
- (es) « Cebreros dice 'no' a una macrocárcel y obliga al alcalde a dimitir. », sur elpais.com, (consulté le ).
- (es) « Los vecinos de Cebreros se movilizan contra el proyecto de macrocárcel. », sur abc.es, (consulté le ).
- (es) « Pedro José Muñoz encabeza la lista del PSOE al Ayuntamiento de Cebreros. », sur diariodeavila.es, (consulté le ).
- (es) « Muñoz, «ilusionado» por lograr la Alcaldía para el PSOE. », sur diariodeavila.es, (consulté le ).
- (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 100/2004, de 19 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
- (es) « Los candidatos que optan a representar a Ávila en el Congreso de los Diputados. », sur 20minutos.es, (consulté le ).
- (es) « Mercedes Martín, única mujer al frente del PSOE en la región tras lograr el 89% de votos. », sur elmundo.es, (consulté le ).
- (es) « El PSOE ultima una gran renovación en la mitad de sus cabezas de lista. », sur elmundo.es, (consulté le ).
- (es) « Pedro José Muñoz vuelve a encabezar la lista del PSOE al Congreso. », sur abc.es, (consulté le ).
- (es) « Veracruz será la portavoz del PSOE en la comisión de Competitividad e Innovación. », sur laverdad.es, (consulté le ).
- (es) « El PSOE castiga a parlamentarios afines a Sánchez pero salva a Robles. », sur elpais.com, (consulté le ).
- (es) « El Grupo Socialista en el Congreso se parte en tres, con abrumadora mayoría susanista. », sur elconfidencial.com, (consulté le ).
- (es) « Pedro José Muñoz cuestiona ante Sánchez la elección de Robles como portavoz. », sur lavanguardia.com, (consulté le ).
- (es) « El PSOE culmina esta semana los relevos de sus cargos institucionales del Congreso tras la llegada de Sánchez. », sur europapress.es, (consulté le ).
- (es) « Pedro Muñoz renuncia a concurrir a las listas al Congreso y el Senado por el PSOE. », sur elnortedecastilla.es, (consulté le ).