Peau de phoque

En ski-alpinisme (connu également sous l'appellation ski de randonnée ou ski de montagne), ainsi qu'en ski de randonnée nordique, le terme peau de phoque désigne la bande de tissu collée à la semelle du ski pour qu'il ne glisse que dans un sens, permettant ainsi de remonter une pente.

Peaux d'ascension en peau de phoque, vers 1925.

Histoire

Historiquement, les Inuits utilisaient de véritables peaux de phoque. Les premiers modèles importés en Occident, avant 1930, reprenaient cette même matière.

Cette peau était très appréciée, car les poils courts, tous orientés dans le même sens, permettaient une bonne glisse dans un sens, et une très bonne retenue dans l’autre sens. À partir des années 1930, les premières peaux collées à la cire sont apparues, mais elles présentaient l'inconvénient de laisser sur les skis et sur les mains des dépôts collants et poisseux, difficiles à retirer.

En 1968, les premières peaux autocollantes modernes apparaissent, empêchant la neige de s'introduire entre le ski et la peau. D'autres systèmes de fixation des peaux ont vu le jour selon le modèle de ski (Aluflex, Haute-route, Yéti, etc.) : rainures fixées sur la peau glissant le long de rails logés dans la rainure de la semelle, tenons à ressorts, etc.

Actuellement, la peau de l’animal n’est plus utilisée, remplacée par du mohair (poils de chèvre alpine) ou des matières synthétiques (le terme de peau de phoque est néanmoins conservé). La dernière innovation dans le domaine est l’utilisation de silicone pour remplacer la colle entre la peau et la semelle du ski. Avantage de ce procédé : on peut laver la peau à l’eau et la conserver plus longtemps[1].

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Lien externe

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