Paul-Henri Tisseau

Paul-Henri Tisseau, né le à La Caillère-Saint-Hilaire et mort le à Bazoges-en-Pareds[1], est le premier traducteur de Kierkegaard[2] en français. Son travail a été publié en 20 volumes par les éditions de l'Orante.

Biographie

Maison de Paul-Henri Tisseau, à Bazoges-en-Pareds.

Ce pionnier a voué sa vie à la traduction des œuvres du philosophe existentialiste. Son inestimable bibliothèque fut bombardée en 1943, quand il habitait Nantes, où il était professeur de lettres au lycée Clemenceau (1938-1957). Il perdit un œil des suites d'un accident de la circulation (renversé par une voiture) puis devint progressivement aveugle. Sa fille, Else-Marie Jacquet-Tisseau[3] (1925-2003), prit le relais de ses traductions et termina, sur la demande expresse de son père, le travail inachevé. Cet humble professeur de latin du secondaire a publié presque toute sa besogne d'érudit passionné à ses frais, aux éditions de Bazoges-en-pareds, devenues plus tard les éditions Tisseau... Une plaque a aussi été apposée sur sa maison en 1994, en présence de la famille Tisseau, du maire du village, de Jacques Lafarge, éditeur français de Kierkegaard dans la traduction de Paul-Henri Tisseau, et de l'ambassadeur du Danemark, pour le centenaire de sa naissance, et sur l'initiative exclusive de sa fille. On peut y lire ces mots, rédigés par le regretté Henri-Bernard Vergote : « Soren Kierkegaard eut ici "son lecteur" Paul-Henri Tisseau 1894-1964, Traducteur. »

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. (fr) « Paul-Henri Tisseau », sur Vendée Conseil Général (consulté le )
  3. (fr) « IN MEMORIAM Else Marie Jacquet-Tisseau. », sur Assocsk (consulté le )

Liens externes

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