Parti national du Honduras
Le Parti national du Honduras (Partido Nacional de Honduras) est un parti politique conservateur fondé le par Manuel Bonilla.
Parti national du Honduras (es) Partido Nacional de Honduras | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Reinaldo Sánchez Rivera |
Fondation | |
Siège | Tegucigalpa, Honduras |
Secrétaire exécutif | Juan Diego Zelaya |
Organisation de jeunesse | Juventud Nacionalista |
Hymne | Hymne du Parti national du Honduras Himno Partido Nacional de Honduras |
Positionnement | Centre-droit[1],[2],[3] à droite[4],[5] |
Idéologie | National-conservatisme Libéralisme économique Nationalisme Populisme de droite |
Affiliation régionale | Union des partis latino-américains Organisation démocrate-chrétienne d'Amérique |
Affiliation internationale | Union démocrate internationale Internationale démocrate centriste (observateur) |
Couleurs | Bleu |
Site web | www.partidonacional.hn |
Représentation | |
Députés | 61 / 128 |
Parlement centraméricain | 6 / 20 |
Aux élections générales de 2017, il détient 61 des 128 sièges du Parlement monocaméral hondurien. Il est membre de l'Union démocrate internationale et de l'Union des partis latino-américains et membre observateur de l'Internationale démocrate centriste.
Idéologie
Le Parti national représente historiquement les intérêts des propriétaires terriens et de l'armée[6].
Il se prononce contre la légalisation de l’avortement, puni de prison au Honduras[7].
Controverses
Le parti est accusé du détournement de millions de dollars du système de santé hondurien, redirigés vers le financement de ses campagnes électorales. Des chefs d'entreprises et hauts fonctionnaires ont été mis en examen pour leur responsabilité dans cette affaire mais aucun des principaux cadres du parti n'a été inquiété. En réponse à ce qui a été considéré comme de l’impunité par une partie de la société civile, des manifestations se produisent en 2015 pour demander la démission du chef de l’État, membre du parti, et la mise en œuvre d'une politique de lutte contre la corruption[8].
D'autres cadres du parti seraient mêlés à des affaires criminelles, dont l'assassinat d'un journaliste en par un député[9].
La justice américaine établit dans un jugement rendu en 2021 que les campagnes électorales du Parti national du Honduras sont financées avec de l’argent issu du trafic de drogue. Les narcotrafiquant obtiendraient en échange des promesses de protection[10].
Notes et références
- https://crsreports.congress.gov/product/pdf/RL/RL34027/58
- https://www.reuters.com/article/us-honduras-election-factbox-idUSKBN1DQ05M
- https://www.bbc.com/news/world-latin-america-42205180
- https://www.peoplesworld.org/article/honduras-still-in-turmoil-after-election-results-right-wing-consolidates-coup/
- https://projects.newyorker.com/portfolio/honduras/
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 436
- (es) « Aborto en Honduras seguirá siendo un crimen », Diario La Prensa, (lire en ligne)
- « Au Honduras, simulacre de mesures anticorruption », sur www.medelu.org (consulté le )
- « Un journaliste tué par balles au Honduras, le 70e depuis 2003 », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne)
- « Le frère du président du Honduras condamné à la perpétuité pour trafic de drogue aux Etats-Unis », Le Monde.fr, (lire en ligne)
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