Parpaing
Un parpaing (du latin perpetaneus, « ininterrompu ») est à l'origine un élément de maçonnerie taillé qui présente deux faces lisses afin de réaliser en même temps les deux faces opposées d'un mur. L'expression « faire parpaing », « traverser le mur de part en part pour en assurer la solidité », vient de là[1].

Le parpaing peut varier en taille, mais est généralement d'un ratio de 5:22.
Le terme s'emploie également comme adjectif (masculin : parpaing, féminin : parpaigne) comme dans « boutisse parpaigne ».
Par analogie, le mot fut employé dès le début du XXe siècle pour désigner le bloc de béton manufacturé que l'industrie produisait de plus en plus massivement à moindre coût : en , le Français Rousselot gagne un premier prix de 100 000 francs pour des machines à bras qui permettent avec trois hommes de fabriquer 400 parpaings artificiels creux de 30 centimètres d'épaisseur par jour[2].[source insuffisante]
Références
- Article parpaing, lexique en ligne du CNRTL.
- Journal général de l'Algérie et de la Tunisie : affiches algériennes et tunisiennes : organe de la propriété foncière et des intérêts économiques, Syndicat des entrepreneurs de travaux publics de l'Algérie et de la Tunisie, Alger, 25 avril 1920
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, art. « Parpaing »
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