Palma

Palma de Majorque

Pour les articles homonymes, voir Palma.

Palma
(ca)(es)Palma

Héraldique

Drapeau
De haut en bas et de gauche à droite : Vue aérienne de Palma et de sa baie, Château de Bellver, Huerto del Rey, Vía Roma, Plage de Palma, Statue du roi Jacques Ier sur la place d'Espagne
et La Seu (Cathédrale de Palma de Majorque).
Administration
Pays Espagne
Communauté autonome Îles Baléares
Comarque Palma
District judic. Palma
Budget 418 458 000 € (2007)
Maire
Mandat
José Hila (PSOE)
2019-2023
Code postal 07001-07015 Palma de Mallorca, Es Coll de'n Rabassa, Establiments, Gènova, Sa Indioteria, Sant Agustí, Es Secar de la Real, Son Sant Joan y Sa Vileta - 07120 Son Sardina - 07198 Sa Creu Vermella - 07199 S'Aranjassa, Sa Casa Blanca y Sant Jodi - 07600 Platja de Palma y Es Pil·larí - 07610 Can Pastilla
Démographie
Gentilé Palmesan/e (fr) ou Palmesin/e[1]
Palmesà/sana (ca)
Ciutadà/dana (ca)
Population 422 587 hab. ()
Densité 2 026 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 34′ 00″ nord, 2° 39′ 00″ est
Altitude 13 m
Superficie 20 863 ha = 208,63 km2
Bordée par mer Méditerranée
Divers
Saint patron saint Sébastien
Localisation
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Palma
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Palma
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Palma
Liens
Site web www.palma.cat

    Palma ou Palma de Majorque (prononcé en français : /palma də majɔʁk/ ; en catalan et en espagnol : Palma ou Palma de Mallorca), se nommant officiellement Palma (Palma de Majorque de 2012 à 2016)[2], est la ville principale de l'île de Majorque et la capitale de la communauté autonome des îles Baléares, en Espagne. Elle constitue à elle seule l'une des comarques de l'île.

    Fondée en 123 avant. J.-C., au sud de l'île de Majorque et au fond de la baie à laquelle elle donne le nom, ce fut un port stratégique en Méditerranée  au large de Valence, à mi-chemin entre Europe et Afrique  qui attisa la convoitise d'un grand nombre de peuples : Romains, Vandales, Vikings, Omeyyades, Almoravides, Almohades s'y succédèrent avant que la ville ne devînt la capitale du royaume de Majorque, intégré successivement aux couronnes d'Aragon puis d'Espagne.

    Après un premier âge d'or au Moyen Âge qui vit naître Raymond Lulle vers 1232, le renouveau économique de Palma se fit de pair avec le développement de la marine à vapeur. Au début du XXIe siècle, sa principale ressource économique est le tourisme.

    Toponyme

    Étymologie

    Palma, le nom de la ville, remonte à 123 av. J.-C., l'année où Quintus Cæcilius Metellus fonda la cité[3] (sans doute à la suite de villages préhistoriques puis phéniciens) et lui donna soit le nom des palmes reçues lors de son triomphe à Rome, soit celui qui rappelait les nombreux palmiers présents dans cette cité. Le géographe romain Strabon mentionne le nom de Palma[4].

    Le nom de la ville est attesté à l'époque musulmane où elle était appelée Madina Mayurqa[5]. Lors de sa conquête en 1229 par Jacques Ier, roi d'Aragon, le nom fut traduit littéralement Ciutat de Mallorca (Ville de Majorque en français[5]). Au XVIIIe siècle, après la perte de l'île de Majorque lors de la guerre de Succession d'Espagne, la ville fut rebaptisée par les décrets de Nueva Planta de Philippe V d'après son nom romain Palma, sans la précision « de Mallorca ». Celle-ci apparut au cours du XIXe siècle[6] supposément pour la différencier des autres villes nommées « Palma », notamment Las Palmas de Gran Canaria, Palma del Río, Palma de Gandía et La Palma de Cervelló, aucune d'entre elles ne s'appelant pourtant seulement « Palma »[5],[7],[8],[9].

    En espagnol et en catalan

    La ville est surnommée localement La Ciutat la ville ») d'après son appellation médiévale. Historiquement, le nom de la cité est Palma. Depuis les années 2000, certains politiques poussent la terminologie Palma de Mallorca.

    Pour certains commentateurs, l'adjonction récente « de Mallorca » constitue un travestissement du nom de la ville principale qui traduirait un choix idéologique contraire à la tradition historique[10]. L'Institut géographique national espagnol maintient le seul nom de Palma[11].

    Changements récents :

    • jusqu'en 2008 : Palma est le nom officiel, en catalan et en castillan, en concurrence avec Palma de Mallorca, nom d'usage très répandu à l'extérieur des Baléares et à l'étranger (« Palma de Majorque » en français) ;
    • du 8 octobre 2008 au 14 juillet 2012[12],[13] : le nom officiel Palma est fixé par une loi ;
    • du 14 juillet 2012 au 28 janvier 2016 : la ville s'appelle Palma de Mallorca[14],[15]. La Ley de Capitalidad 23/2006, confirmée par la loi 6/2012 avait accepté cette substitution (article 1). Plus fondamentalement, la seconde, du 6 juin 2012, consacre Palma comme capitale des Baléares et non seulement de Majorque ;
    • depuis le 29 novembre 2016 : après un vote du Parlement des îles Baléares le 28 janvier en faveur du retour à la dénomination officielle[2],[16],[17], le nom de Palma est confirmé comme étant sa seule désignation officielle.

    En français

    Des références en français à la ville sont attestées dès le XVIIe siècle sous le nom de Palma[18].

    L'usage perdure au XIXe siècle. En 1839, George Sand indique « Nous arrivâmes à Palma en novembre 1838, par une chaleur comparable à celle de notre mois de juin.[19] »

    En français contemporain, l'usage est répandu d'utiliser « Palma de Majorque », présent dans les dictionnaires jusqu'en 2011 au moins. L'orthographe et la prononciation contemporaine les plus communes sont [palma də maʒɔʁk] (Palma de Majorque) en API[20], et non [palma də majɔʁk] (Palma de Mayorque) comme au XIXe siècle[21].

    Géographie

    Cette ville portuaire située au sud de l'île, dans la baie de Palma, est bordée géographiquement par le cap de Cala Figuera, à l'ouest (après le repère caractéristique de l'isla del Toro) et par cabo Blanco (cap Blanc), à l'est.

    Couvrant un peu plus de 208 km2, la ville est la huitième d'Espagne, par sa population permanente. Sa zone littorale est située à environ treize mètres au-dessus du niveau de la mer. Mais la baie qui l'abrite est entourée de hautes collines culminant à près de cinq cents mètres au-dessus du niveau de la mer, couvertes — en large part — de garrigues et de pins maritimes, outre les zones urbanisées.

    L'archipel de Cabrera, bien que largement séparé de Palma, est considéré par l'administration comme une partie de la municipalité.

    Elle connait 51 jours de pluie, en moyenne, par an, pour une température moyenne de 16 °C (de 15 °C au plus froid, en janvier, à 31 °C en moyenne au plus chaud, en août).

    Démographie

    Vue nocturne d'un paquebot dans le port de Palma.

    Elle compte environ 441 000 habitants au 1er janvier 2018[22], soit un peu plus de la moitié de la population totale de la seule île de Majorque, qui compte près de 859 289 personnes (2015, même source, Institut statistique des Baléares[23]). L'ensemble des habitants de l'archipel des Baléares avoisine 1 100 500 personnes.

    Cette population comprend, environ 20 % d'étrangers, parmi lesquels les Sud-Américains (Bolivie, Argentine, Colombie) sont dominants.

    Il convient de relativiser ces données statistiques : Palma et les îles Baléares figurant parmi les lieux touristiques européens les plus actifs, la notion de résident permanent ne donne qu'une facette de leur géographie humaine. De ce point de vue, l'indicateur de pression humaine (IPH), calculé mensuellement par l'Institut statistique des Baléares, donne une idée complémentaire de la géographie humaine de Palma.

    En effet, avec 8 860 221 touristes pour la seule île de Majorque en 2011, passant tous par l'aéroport de Palma, les flux humains modèlent la ville de manière atypique — en particulier, avec une saisonnalité marquée.

    La population permanente a ainsi presque triplé depuis 1950, passant de 136 814 habitants (1950) aux 402 000 — environ — indiqués

    Climat

    Palma possède un climat typiquement méditerranéen avec une moyenne annuelle des températures de 18 °C. La ville reçoit entre 350 mm et 500 mm d'eau par an repartis sur 51 jours de l'année. Le record de chaleur est de 38,8 °C et le record de froid de −2,7 °C. C'est pendant les mois d'octobre et novembre qu'il pleut le plus avec une dizaine de jours de pluie tandis qu'en juillet on en compte moins de deux en moyenne.

    Les gelées sont possibles de fin novembre à mi-mars, mais elles sont rares, de l'ordre de 8 jours par an, et de faible intensité. Il en va de même pour la neige (marquée en 1956 et en 2012).

    Relevé météorologique de Palma (période : 1991-2011)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 8,3 8,5 9,5 11,3 14,7 18,4 21,3 22,2 19,8 16,1 12,1 9,7 14,3
    Température moyenne (°C) 11,7 12,1 13,3 15 18,4 22,1 25,1 25,9 23,4 19,7 15,7 13 17,9
    Température maximale moyenne (°C) 15,2 15,7 17,1 18,7 22,1 25,9 28,9 29,5 27,1 23,4 19,2 16,5 21,6
    Ensoleillement (h) 165 168 204 231 280 307 342 313 228 204 165 154 2 761
    Précipitations (mm) 43 34 26 43 30 11 5 17 39 68 58 45 419
    Source : Le climat à Palma (en °C et mm, moyennes mensuelles) worldweather.org

    Histoire

    Antiquité

    Succédant à une occupation talayotique, la cité de Palma est fondée par la conquête militaire romaine, en 123 avant JC, conduite par Quintus Caecilius Metellus.

    Après l'implantation romaine, Palma est tenue par les Vandales et par les Byzantins.

    En 858, la ville est pillée par le chef viking Hasting[24].

    Moyen-Âge

    En 903, elle est prise par le général Isam al-Jaulani, premier wali des Omeyyades de Cordoue dans la ville. La ville prend alors le nom de Medina Mayurka (Ville de Majorque).

    En 1229, la reconquête des Baléares par les troupes du roi d'Aragon débute, le 31 décembre, par la prise de Palma, qui chute à l'issue d'un siège de quatre mois.

    La cité prospère durant les XIIIe et XIVe siècles en tant que capitale d'été du royaume de Majorque. Une grande partie des immeubles historiques les plus importants datent de cette période et montrent les caractéristiques du style de l'architecture gothique, notamment la cathédrale (1230-1600), et le style composite, maure, catalan et moderniste, du palais royal de l'Almudaina.

    Cartographie

    Au XIVe siècle, l'école majorquine de cartographie[25] connaît une belle renommée[26], sous l'influence d'Abraham Cresques, puis de l'un de ses fils, Jehuda Cresques, avant leur départs forcé pour le Portugal. Le premier est sans doute l'auteur de l'Atlas catalan, présent dans les collections du roi de France Charles V en 1380[27]. Leur rôle dans la découverte des routes maritimes océaniques est reconnu. Mecia de Villadestes[28], Gabriel de Vallseca ou Matheus Prunes prolongeront cette tradition cartographique.

    « À Majorque, escale entre l'Europe et l'Afrique, va naître une école de cartographie essentielle. Abraham et Yaffuda Cresques sont au cœur de la recherche nouvelle qui va permettre les premiers pas sur l'océan. »

     Le Maître des boussoles[29]

    Epoque moderne

    La conquête de l'Algérie, en 1830, marque la fin de la constante menace des pirates barbaresques venus d'Afrique, tout spécialement des côtes algériennes.

    En 1838, la mise en service du bateau à vapeur entre Barcelone et le port de Palma amorce le désenclavement de la ville, comme de l'île.

    Époque contemporaine

    En 1901, sous la nécessité d'étendre le territoire de la ville, les murailles antiques sont détruites sous la conduite de l'ingénieur Bernado Calvet et remplacées par des avenues (dont le tracé actuel, en zig-zag, épouse celui des fortifications). Le nombre d'habitants double pratiquement, entre 1900 et 1940.

    Le premier hôtel (Gran Hotel), toujours visible et aménagé en lieu d'exposition par une banque privée, est construit en 1903.

    Le 23 juillet 1936, les avions des troupes républicaines bombardent la cité.

    Le titre de Duc de Palma était celui octroyé par le roi Juan Carlos à sa fille, l'infante Cristina et à son mari Iñaki Urdangarin. L’attribution du titre est révoquée par le décret royal 470/2015 du [30].

    Depuis le 24 mai 2015, la majorité municipale relève de la gauche radicale.

    Administration

    Maires

    Infrastructures de transport

    Autoroutes

    Palma est desservie par trois autoroutes, les Ma-1, Ma-19 et le périphérique (« via de cintura ») Ma-20. Ce dernier est relié à la Ma-13 qui connecte Palma au centre et au nord de l'île.

    La Ma-19 relie la capitale à Llucmajor.

    Aéroports

    L'aéroport de Palma situé à Son Sant Joan, à la périphérie est de la ville, à environ huit kilomètres de son centre est le troisième en importance en Espagne. Inauguré en juillet 1959, il connaît les tout premiers niveaux de mouvements aéronautiques européens, en juillet et en août de chaque année.

    Il y passe près de 200 000 mouvements d'avions et environ 26 millions de passagers par année (pour une capacité théorique de 34 millions de passagers)[31].

    L'aérodrome de Son Bonet, près de Pont d'Inca à environ quatre kilomètres du centre de la ville, est créé par le pilote Manuel Colomer dans les années 1920. En 1935, il accueille une école de pilotage, puis une ligne civile, ainsi que des activités militaires dès 1936. En juillet 1946, il reçoit les premiers touristes. En juillet 1959, avec l'inauguration de celui de Son Sant Joan, l'aérodrome de Son Bonet trouve une activité réduite : vols privés et école d'aviation légère[32]

    Transports en commun

    Palma possède également, depuis 2007, un métro consistant en une ligne de 8,3 km de long jalonnée par neuf stations, reliant la « Plaça d'Espanya » au campus de l'université des îles Baléares.

    Palma est également le point de départ du réseau ferroviaire de Majorque avec sa gare multimodale (Estació Intermodal/Plaça d'Espanya).

    Un train historique reste en service, entre Palma et Sóller, au nord de l'île, est également utilisé par les touristes.

    Économie

    Tourisme

    Ruelle dans la vieille ville de Palma.

    Palma est une ville foncièrement marquée par l'économie touristique. À l'instar de l'île, la ville accueille un grand nombre de visiteurs attirés par sa position géographique exceptionnelle, ses charmes culturels et son bon niveau de sécurité.

    Palma s'est donc équipée de résidences de haute et de moyenne gammes, plutôt sur les hauteurs, et de « quartiers dortoirs », en périphérie qui permettent d'accueillir les amoureux de Palma dans des immeubles chics et d'héberger les nombreux travailleurs. Des promoteurs découpent les maisons résidentielles traditionnelles pour en faire des appartements de luxe.

    Ces immeubles restent de hauteur mesurée et leur conception s'intègre généralement bien dans l'environnement urbain[réf. souhaitée].

    De ce point de vue, Palma n'est guère différente des grandes métropoles. Sa grande force est d'avoir gardé une authenticité et des racines, dans une évolution si forte. Le caractère cyclique du tourisme et la préservation d'une activité agricole autour de la ville, dans le reste de l'île, explique, en large part, ce fait.

    Elle ne connaît pas de débordements urbains : tous ses quartiers, même ceux en situation socialement fragile, sont solidement arrimés à la ville.

    Les touristes sont des Européens aisés, venant surtout massivement du Nord de l'Europe (Allemagne et Royaume-Uni en tête, de France, marginalement), mais aussi, très parcimonieusement, des Argentins ou des Marocains fortunés, séduits par la prospérité d'une île où le revenu par tête reste encore supérieur à la moyenne espagnole.

    Cette dominante touristique est partout une évidence. En août, sur le Passeig Maritim, l'artère littorale de Palma, les flux importants de touristes attirés par les différentes dimensions culturelles de la ville, sont bien différents de ceux, caricaturaux, présents à El Arenal, plus à l'est ou à Magaluf et à Palmanova, à l'ouest. Dans ces deux (seuls) points noirs touristiques, le littoral est saturé d'hôtels, de restaurants et de discothèques où s'expose le tourisme de masse, sans grande trace de vie culturelle. La consommation d'alcool y est également un sujet pour les politiques publiques. Ce genre de tourisme est focalisé (pour Majorque) dans ces deux lieux et y est fixé, puisque les personnes concernées n'en bougent généralement pas. Palma en est donc pratiquement exempt, même si elle reste une ville active où la jeunesse s'adonne à toutes les distractions.

    Loin de cette agitation cantonnée au bord de sa baie, Palma, qui dispose aussi de bars et de discothèques, est tout autant pleine de charme et de curiosités.

    Les Palmesans conservent ainsi la fierté de posséder l'un des ensembles gothiques les plus grands d'Europe[réf. nécessaire], de voir se projeter dans la mer les colossales silhouettes de la cathédrale et de l'Almudaina, l'ancien palais arabe, taillé dans l'ocre lumineux du grès majorquin. Ils profitent d'obscures ruelles fraîches parsemées de vieilles maisons aux magnifiques patios visibles des passants, de musées, d'églises ou de basiliques parfois austères, mais accueillantes. Le château de Bellver, la Bourse de mer médiévale, restaurée en 2010, immeubles modernistes[33],[34], vieille commanderie médiévale de l'ordre du Temple, sont autant de lieux de visite. L'art moderne est également fort présent à Palma, où Joan Miró a vécu et est mort.

    La surface couverte par le centre historique est assez vaste et permet à la ville de garder un caractère authentique.

    À Pâques, les processions traditionnelles réunissent toutes les couches de population, au-delà des convictions religieuses[réf. souhaitée].

    Au-delà de Palma, la ville est le point de départ de visites ou d'activités sportives très diverses, telles qu'elles se trouvent dans l'île.

    Il faut garder à l'esprit que le flux touristique est particulièrement concentré durant les mois d'été. De janvier à mai et d'octobre à décembre, Palma voit soudainement sa fréquentation humaine se dégonfler fortement, le tourisme de masse totalement disparaître, ce qui lui confère alors le charme d'une petite ville de province[réf. nécessaire]. Cette dimension cyclique de l'occupation humaine doit être fortement présente, pour qui veut comprendre plus finement cette ville.

    Culture et monuments

    Couvent de Santa Clara ou de Sainte Claire, à Palma.

    Sport

    Football

    La ville dispose de son propre stade de football, le Terrain de Son Malferit, sur lequel évolue évolue le club de l'Atlético Baleares.

    Cyclisme

    Cyclisme sur piste

    La ville possède un vélodrome qui a accueilli la Coupe du monde de cyclisme sur piste 2007-2008[35]. La construction de ce vélodrome d'un coût de 100 millions d'euros n'a été utilisé qu'une seule fois[36] et pourrait faire l'objet d'un scandale politique[37].

    Arrivées du Tour d'Espagne :

    Voile

    Chaque mois d'août, se tient la « Copa del Rey », qui égaie la baie et le port de beaux voiliers.

    Personnalités

    Liées à la ville de Palma :

    Liées à d'autres villes voisines, à Majorque :

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf.
      2. http://web.parlamentib.es/repositori/PUBLICACIONS/9/bopibs/bopib-09-076.pdf.
      3. (en) A.H.J. Greenidge, A History of Rome from 133 B.C. to 70 A.D. (1904), , 508 p. (ISBN 978-0-429-87045-3, lire en ligne), p. 189.
      4. (es) Manuel Fernández-Miranda, Secuencia cultural de la prehistoria de Mallorca, , 376 p. (ISBN 978-84-00-04343-8, lire en ligne), p. 319.
      5. (es) Juan Tous Meliá, El plan de las afortunadas islas del Reyno de Canarias y la isla de San Borondón, , 53 p. (ISBN 978-84-920318-7-0, lire en ligne), p. 19.
      6. (es) Diario de Mallorca, « La Universitat de les Illes Balears considera inadmisible el cambio de nombre de Palma ».
      7. (ca) Onofre Rullan, « Una Aproximació a la geografia històrica de Mallorca », Treballs de la Societat Catalana de Geografia, vol. 57, (lire en ligne) (note en pied de page du numéro 7).
      8. (es) Juan Tous Melià, « Palma a través de la cartografía (1596-1902) », Revista Bibliográfica de Geografía y Ciencias Sociales (Serie documental de Geo Crítica), Universidad de Barcelona, vol. IX, no 515, (ISSN 1138-9796, lire en ligne).
      9. (ca) Enrique García Riaza et María Luisa Sánchez León, Roma y la municipalización de las Baleares, Palma de Majorque, Edicions UIB, (lire en ligne), p. 73-77.
      10. « G. Bibiloni Palma de Mallorca ? »
      11. Page de villes, par l'Instituto Geografico Nacional.
      12. « Palma ya no es ´de Mallorca´ », Diario de Mallorca.
      13. Ley de Capitalidad 23/2006, du 20 décembre 2006).
      14. Boletín Oficial del Estado, art. 1, du 14 juillet 2012.
      15. « Palma ya es Palma de Mallorca », El Mundo, 29-05-2012.
      16. « El Parlament balear aprueba que Palma de Mallorca pase a llamarse Palma », The Huffington Post, 29 novembre 2016.
      17. (en) « What’s in a name? Palma de Mallorca decides to keep it simple, again », El País, (version en anglais), 1er décembre 2016.
      18. N. de Fer géographe de Sa Majesté Catholique, Plan de Palma : ville capitalle de l'isle de Majorque (lire en ligne).
      19. George Sand, Un hiver à Majorque, chap. 5.
      20. Léon Warnant, Dictionnaire de la prononciation française dans sa norme actuelle, Paris, Duculot, , cité par « Prononciation ».
      21. Jeanne Tordeus, Manuel de prononciation, Bruxelles, Paul Lacomblez, (lire en ligne), p. 88.
      22. « Palma crece al ritmo del ‘boom’ de la inmigración », sur Última Hora, (consulté le ).
      23. http://www.ibestat.caib.es.
      24. Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, notice BnF no FRBNF35804152), p. 57-58.
      25. « adrienlebihan.blog.lemonde.fr/… »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
      26. Ingrid- Houssaye Michienzi, Datini, Majorque et le Maghreb (14e-15e siècles) : réseaux, espaces Méditerranéens et stratégies marchandes, Leiden/Boston, Brill, , 724 p. (ISBN 978-90-04-24543-3, lire en ligne), p. 406.
      27. http://expositions.bnf.fr/ciel/catalan/enbref/page0.htm.
      28. « [Carte marine de l'océan Atlantique Nord-Est, de la mer Méditerranée, de la mer Noire, de la mer Rouge, d'une partie de la mer Caspienne, du golfe Persique et de la mer Baltique] / Mecia de Viladestes me fecit in anno MCCCCXIII », sur Gallica, (consulté le ).
      29. Pascale Rey, Le Maître des boussoles, Paris, JC Lattès (lire en ligne).
      30. (es) « El Rey revoca el título de duquesa de Palma a su hermana Cristina », El País, (lire en ligne).
      31. http://www.aena.es/csee/ccurl/258/703/P.%20Mallorca%20Airport%202016%20web.pdf.
      32. http://www.aena.es/es/aeropuerto-son-bonet/historia.html.
      33. « Modernisme et art nouveau à Palma ».
      34. (en) Nom collectif, Mallorca, Lonely Planet, p. 41-41.
      35. « Folie des grandeurs : l'Espagne endettée peut remercier ses régions »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
      36. Marianne no 785-786 de mai 2012.
      37. « Un cas de corruption majeur touche la droite »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

      Voir aussi

      Articles connexes

      Liens externes

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