Paix de Wittstock

La paix de Wittstock signée le dimanche de Quasimodo () 1442 à Wittstock met fin à un conflit entre la Marche de Brandebourg et le Mecklembourg à propos de la succession et de l'héritage de Guillaume de Werle, prince de Wenden (1395-1436) pour le fief de la principauté de Werle. Le motif, à cette époque permanente de différends frontaliers et de disputes de voisinage, est une guerre en 1440 qui a lieu entre le duché de Poméranie et la partie de Stargard appartenant au Mecklembourg. Le Mecklembourg est divisé entre les terres de Stargard et celles de Schwerin, après la mort en 1352 d'Henri II de Mecklembourg. Albert le Grand de Mecklembourg (1318-1379) hérite alors du Mecklembourg-Schwerin et son frère Jean de Mecklembourg (1326-1393) du Mecklembourg-Stargard.

Cette guerre de 1440 implique Henri de Mecklembourg-Stargard, dit Henri l'Ancien, qui invoque ses droits d'héritage à propos de Werle, de prétentions sur l'héritage de la principauté de Stargard et de la ville d'Anklam, alors que Jean de Brandebourg-Külmbach se met du côté du duc de Poméranie.

La conclusion du traité permet de reconfigurer le sud-ouest du Mecklembourg qui perd définitivement l'Uckermark[1] en faveur du Brandebourg. De plus les Brandebourgeois peuvent hériter des droits sur le Mecklembourg, au cas où la Maison de Mecklembourg s'éteindrait en lignée masculine.

Notes
  1. Cela concerne donc les terres de l'abbaye de Himmelpfort revenues au Brandebourg

Bibliographie
  • (de) Otto Vitense, Geschichte von Mecklenburg, Gotha, 1919
  • (de) Franz Boll, Geschichte des Landes Stargard, Neustrelitz, 1846
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