Père Soubise
Le Père Soubise fait partie de la trilogie légendaire du Compagnonnage avec le roi "Salomon" et Maître Jacques[1]. Ils auraient pu exister lors de la construction, du premier temple de Jérusalem, dit temple du roi Salomon de 959 à 951 av. J. C.
Salomon aurait entrepris la construction du temple de Jérusalem, aidé par un « maître d’œuvre » nommé Hiram. Les derniers vestiges du temple de Jérusalem, se trouvant à l'emplacement du Mur des Lamentations.
L'existence de Maître Jacques, l'architecte et du Père Soubise, moine constructeur, peut se situer à d'autres époques : ils auraient pu débarquer en Provence avec les « saintes Marie » ou plus vraisemblablement lors des guerres de religion et de la scission du compagnonnage, en 1401, pendant la construction des tours de la cathédrale d'Orléans.
Là aussi les dates sont sujettes à caution ; il semble que cette légende s'appuie sur des faits historiques plus tardifs, à savoir la scission entre compagnons catholiques et protestants et la destruction par ces derniers de la flèche de la cathédrale d'Orléans. En 1568, dans la nuit du 23 au , les protestants pillent la cathédrale d'Orléans ; les quatre piliers de la croisée sont minés et leur chute entraîne l'écroulement de presque toute l'église qui sera reconstruite à partir de 1601.
Les trois fondateurs : il est probable que lors de cette scission, les différentes sociétés de Compagnonnage se sont rangées sous les bannières de Salomon, Maître Jacques et Soubise.
- Du Père Soubise qui devait être le maître d’œuvre, les compagnons passants charpentiers.
- De Maître Jacques, qui devait être l’architecte : les compagnons passants tailleurs de pierre, dits loups-garous, les menuisiers et serruriers dits devoirants (dévorants) ou encore chiens.
- Du Roi Salomon pour le Devoir de liberté : les tailleurs de pierre, appelés compagnons étrangers, compagnons libertins ou loups ; les charpentiers dits indiens ; les menuisiers et serruriers dits gavots.
Il est représenté en tant que fondateur des Compagnons passants Charpentiers du Devoir sur une lithographie des frères Becquets[2], avec un compas à la main[3].
Notes et références
- http://www.compagnonnage.fr/index.php/histoire-du-compagnonnage
- « Portrait ; COMPAGNONNAGE - Le Père Soubise », sur Alienor.org (consulté le ).
- L'esprit du compas: outil et symbole, René Verstraete,Lionel Royer