Oxford Instruments

Oxford Instruments PLC est un fabricant britannique d'équipement et de conception d'équipement et de technologies industriels et pour la recherche, basé à Abingdon-on-Thames, dans l'Oxfordshire. Ils opèrent aussi à travers l'Europe, aux États-Unis, en Chine et au Japon. Elle est cotée à la bourse de Londres et fait partie du FTSE 250[3].

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Oxford Instruments

Création 1959 (il y a 61 ans)
Dates clés  (achat par Honeywell)
Fondateurs Martin Wood (en)
Personnages clés Ian Barkshire (directeur général)
Gavin Hill (directeur des finances)
Stephen Blair (directeur sénior)
Forme juridique Société publique à responsabilité limitée
Action LSE : OXIG[1]
Siège social Abingdon-on-Thames, Oxfordshire
 Royaume-Uni
Direction Neil Carson (président)
Activité Équipement de recherche et équipement industriel
Produits Microscopes à force atomique,
Filiales Oxford Instruments (Canada) (d) et Oxford Instruments (United States) (d)
Effectif Entre 1 000 et 5 000 employés
Site web https://www.oxinst.com/

Chiffre d'affaires £ 333.6 millions (2019)[2]
Résultat net £ 28.7 millions (2019)[2]

Histoire

L'ancienne usine d'Oxford, maintenant convertie en église.

Oxford Instruments est fondé en 1959 par sir Martin Wood (en), avec l'aide de sa femme lady Audrey Wood[4],[5]. Oxford est créé avec pour premier but de fabriquer des aimants supraconducteurs pour la recherche scientifique. Le premier lieu de manufacture utilisé est sa remise de jardin, dans sa maison de la Northmoor Road (en) à Oxford. Leur entreprise grandit rapidement et ils réussissent à entrer à la bourse de Londres en 1983[6].

Ils jouent un rôle primordial dans le développement de l'imagerie par résonance magnétique, en ayant été les premiers à fournir des aimants supraconducteurs pour la technique médicale. Ils conçoivent et commercialisent le premier scanneur corporel (en) à usage commercial dans leur usine d'Osney Mead (en) en 1980, qui est installé pour la première fois à l'Hôpital Hammersmith de Londres[7]. Ils développent de nombreuses autres innovations, comme dans le blindage actif, en permettant d'éliminer les champs d'interférences dangereux pour les porteurs de stimulateurs cardiaques[8]. Oxford ne réussit pas à monopoliser ses innovations et doit accorder une licence à General Electric et Philips. Ils opèrent aussi un co-entreprise avec Siemens de 1989 à 2004[9].

Notes et références

  1. (en) Bourse de Londres, « OXIG », sur londonstockexchange.com, (consulté le ).
  2. (en) Oxford Instruments, « Press Release », sur www.oxinst.com, 2019/06/11 à 7:00 (consulté le ).
  3. (en) Bourse de Londres, « OXFORD INSTRUMENTS PLC ORD 5P », sur londonstockexchange.com, (consulté le ).
  4. (en) Université d'Oxford- Saïd Business School, « Audrey, Lady Wood », sur sbs.oxford.edu, (consulté le ).
  5. Audrey Wood, Magnetic Venture: The Story of Oxford Instruments, Oxford University Press, (ISBN 0-19-924108-2)
  6. (en) Douglas Hague, « Sir Martin Wood and Oxford Instruments », sur sbs.oxford.edu, (consulté le ).
  7. (en) Oxfordshire Blue Plaques Board, « MRI Scanner (1980) », sur oxonblueplaques.org.uk, (consulté le ).
  8. (en) Martin Townsend, « Superconducting magnets: The heart of NMR », sur ingenia.org.uk, (consulté le ).
  9. (en) PR Newswire, « Superconducting magnets: The heart of NMR », sur PR Newswire, (consulté le ).

Liens externes

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