Organisations criminelles au Canada

Les organisations criminelles au Canada sont surtout présentes dans les grandes zones urbaines du pays, bien que leurs activités ne se limitent pas aux grandes villes.

Répartition ethnique des jeunes membres de gang[1]

Canada

Afro-caribéen 25 %, Autochtones 22 %, Caucasien 18 %, Sud-Asiatique 14 %, Asiatique 12 %, Latino 6 %, Moyen-Orient 3 %

Colombie-Britannique

Asiatique 37 %, Caucasien 22 %, Sud-asiatique 14 %, Autochtone 10 %, Latino 8 %, Moyen-Orient 5 %, Afro-caribéen 5 %

Alberta

Autochtone 58 %, Latino 33 %, Caucasien 9 %

Saskatchewan

Autochtone 96 %, Caucasien 2 %, Latino 2 %

Manitoba

Autochtone 58 %, Caucasien 26 %, Afro-caribéen 9 %, Latino 3 %, Sud-asiatique 3 %

Ontario

Afro-caribéen 36 %, Sud-asiatique 21 %, Caucasien 21 %, Asiatique 8 %, Latino 6 %, Moyen-Orient 4 %, Autochtone 4 %

Québec

Afro-caribéen 51 %, Caucasien 21 %, Latino 12 %, Asiatique 9 %, Moyen-Orient 5 %, Sud-asiatique 2 %

Nouvelle-Écosse

Afro-caribéen 48 %, Caucasien 47 %, Autochtone 9 %

Gangs dominants dans les provinces canadiennes

L'ouest canadien

Dans l'ouest canadien (de la Colombie-Britannique à l'Alberta), les groupes du crime organisé les plus omniprésents sont les groupes de motards criminalisés, les triades chinoises et les gangs indo-canadiens. Il y a d'ailleurs une certaine importance de l'activité des gangs autochtones en Colombie-Britannique et l'Alberta.

Centre du Canada

Au centre du Canada (Saskatchewan et Manitoba), les groupes criminalisés les plus répandus dans cette région du Canada seraient les motards hors la loi et des gangs criminalisés autochtones.

L'est du Canada

Dans l'est du Canada (l'Ontario et le Québec), en raison des zones avec une grande population et de la diversité, il existe une variété de gangs ou de groupes du crime organisé. Comme les gangs de rues originaire des Antilles, les groupes originaires de l'Europe de l'est comme la mafia italienne, les motards hors la loi, le crime organisé asiatique et les gangs de rues représentant allégeance au crips et au bloods. Beaucoup de ces gangs et de ces groupes du crime organisé sont soit des ennemis ou des alliés avec l'autre, et certains ont également des connexions internationales.

Les types

Les gangs les plus répandues au Canada comprennent:

Selon un rapport de police fait en 2004, Les Hells Angels restent parmi les plus grands et les plus puissants gangs de motards dans le pays, avec l'influence croissante en Colombie-Britannique et de l'Ontario. Sa présence aurait diminué dans les autres provinces en raison des efforts policiers, les conflits internes et l'augmentation de la concurrence d'autres groupes criminels[2],[3].

La communauté indo-canadienne a fait face à une vague de violence des gangs à travers le pays, en particulier dans la province de l'Ouest en Colombie-Britannique qui a coûté la vie à 100 hommes indo-canadiens depuis les années 1990 à nos jours. Le Jat Sikh est le groupe criminalisé indo-canadien le plus importants de la Colombie-Britannique. La communauté indo-canadienne en Colombie-Britannique a connu une vague de gangs et de la drogue liés au crime, ce qui était du jamais vu dans une communauté au Canada avant[4].

Les crimes organisés canadiens par ville

Calgary

Cette métropole albertaine contient une forte présence de gangs de rue d'origine autochtones, indo-canadien et des groupes de motards criminalisés comme les Hells Angels.

Montréal

Montréal, la deuxième plus grande ville du Canada, serait une des seules à posséder un clan mafieux d'origine italienne qui est la Famille Rizzuto. Qui fut dirigé autrefois par le patriarche Nicolo Rizzuto et ensuite par son fils Vito Rizzuto jusqu'à sa mort en . De plus, il y a la mafia irlandaise plus connu sous le nom de West End Gang , la mafia asiatique montréalaise, la mafia libanaise, la mafia russe, des cartels sud américains et la mafia pakistanaise .

Les Hells Angels et leur rival, les Rock Machine. Entre 1994 et 2002, la guerre des motards au Québec fut l'une des guerres criminalisées les plus importantes de l'histoire du pays. On dénombre près de 100 morts dont 9 innocents (incluant le jeune Daniel Desrochers), 9 disparus, 181 tentatives de meurtres et 84 incendies d'origine criminels. En 2009, la Gendarmerie royale du Canada et la Sûreté du Québec lancèrent l'opération SharQc, la « plus vaste rafle à avoir été menée contre le gang au Canada », aurait arrêté 117 membres Hell's Angels liés à la guerre de motards.

Les gangs de rue se trouvant dans la région de Montréal sont les Crips et leur rival, les Bloods. Pour la plupart, leurs territoires se trouve à être les quartiers de Montréal-Nord, Ahuntsic, LaSalle, Lachine, Côte-des-Neiges, Rivières-des-Prairies, Saint-Michel, Saint-Francois , etc. Les membres de gangs sont majoritairement Arabe, noir, asiatiques, blancs, latinos et un peu d'amérindiens.

Ottawa

Bien que la région de la capitale nationale soit patrouillée par cinq forces de police comme Police d'Ottawa, la Police provinciale de l'Ontario (OPP), la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la Police de Gatineau et la Sûreté du Québec (SQ), la ville d'Ottawa est malheureusement le domicile d'un grand nombre de gangs, allant de mineurs gangs de rue de quartier jusqu'aux familles de criminalité bien organisées. La plupart des gangs de niveau de la rue à Ottawa sont situés dans la partie sud de la ville et l'extrémité ouest entre la zone Debra, et Lincoln Heights. Les deux gangs de rue les plus en vue à Ottawa sont les Bloods et les Crips. Ottawa est aussi la maison des bandes de motards, la mafia italienne, cependant, d'importantes opérations de police a permis l'arrestation de la hiérarchie des groupes. Dans une moindre mesure, il y a aussi une présence d'Asiatiques, Noirs, et les gangs hispaniques dans la ville. Il y a aussi une marée montante de gangs de race blanche dans la ville.

L'activité des gangs à Ottawa dopés dans les années 1990 avec de nombreux crimes de haut niveau, y compris des vols de jour dans magasins de bijoux, une fusillade dans le Centre Rideau, l'un des centres commerciales les plus animés de la ville. Aujourd'hui, les fusillades fait par les gangs de rue, à Ottawa, sont rares et la plupart des activités de gang comprend le trafic de stupéfiants[5],[6].

Gatineau

Située dans la région de la capitale nationale, la quatrième plus grande ville en importance dans la province québécoise possèdent malheureusement quelques réseaux criminelles. Une bonne partie du territoire gatinois est contrôlé par le groupe de motards, les Hell's Angels. Il y a d'ailleurs aussi la présence de gangs de rue (Bloods et Crips) et d'autres groupes criminalisés indépendants. Certains de ces clans peuvent être relié avec ceux de la ville d'Ottawa.

Toronto

Certains quartiers de Toronto ont connu des gangs et de l'activité de criminalité organisée y compris le trafic d'êtres humains[7],[8], le trafic d'armes[9], le trafic de stupéfiants, le vol qualifié et de la présence de la mafia italienne[10].

Le territoire torontois possèdent une forte présence de la mafia italienne dont la Famille Musitano (allié avec le clan Rizzuto, la Famille de Buffalo et l'Outfit de Chicago) et la Commisso. De plus, il y existe aussi une grande présence de gangs de rue sous plusieurs origines ethniques. D'ailleurs, ces derniers seraient les auteurs de deux importantes fusillades dans le Centre Eaton, une en 2005 et l'autre en 2012. Les Bloods et les Crips sont les gangs de rue les plus présents sur le territoire torontois.

Vancouver

Les groupes criminels connus dans la ville de Vancouver comprennent le crime organisé indo-canadien, les triades chinoises (Grand Cercle, les 14K et les Wah Ching), les Hells Angels, les gangs de rue hispaniques, autochtones, iranien et vietnamien.

Hamilton

Cette grande ville de la province de l'Ontario est le principal lieu de la fondation de la famille mafieuse italienne, la Famille Musitano, qui possède d'ailleurs aussi la ville de Toronto et ses environs.

Winnipeg

La ville de Winnipeg ne possède que seulement que des gangs criminalisés d'origine autochtones. Pendant les années 1990, la ville a été et est toujours la capitale des gangs autochtones du Canada[11].

Québec

La capitale de la province du Québec est le territoire du groupe de motards hors la loi, les Hells Angels.

Dans la culture populaire

  • En 2015, le film Beeba Boys, écrit, produit et réalisé par la cinéaste indo-canadienne, Deepa Metha, met en scène le crime organisé indo-canadien situé à Vancouver.
  • La série télévisée québécoise Omertà, s'inspire beaucoup du monde criminalisé de Montréal. En plus, cette série à succès a été adaptée en film en 2012, Omertà.
  • Le deuxième long-métrage du cinéaste québécois, Yves Christian Fournier, Noir dont l'intrigue tourne autour du quotidien de quatre personnes mêlés au monde du gang de rue de la ville de Montréal.
  • En 2010, Sortie 67 de Bastien Jephté. Malgré son accueil mitigé de la part des critiques du cinéma québécois, ce film est par ailleurs le premier long-métrage québécois sur les gangs de rue.

Références

  1. http://www.astwood.ca/assets/gangs_e.pdf
  2. « Canadian news, entertainment, television, newspapers, free email and more », canada.com (consulté le )
  3. « Asian gangs pose major threat, police report says », CBC News, (lire en ligne)
  4. « A history of organized crime in the Indo-Canadian community : », sur blogspot.ca (consulté le ).
  5. « https://ottawacitizen.com/entertainment/Gang+member+gets+months+drive+shooting/1613974/story.html »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  6. nurun.com, « Not guilty verdict in drive-by shooting | Ottawa & Region | News », Ottawa Sun (consulté le )
  7. (en) « Interactive: City of Toronto homicides and gang activity, 2008 to present », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le ).
  8. http://www.cbc.ca/news/canada/toronto/toronto-gang-targeted-in-country-wide-human-trafficking-probe-by-police-1.3043787
  9. (en) Katrina Clarke, « Members of 'ruthless' rival gangs — Sick Thugz and Asian Assassins — arrested in guns and drugs raids », sur nationalpost.com, (consulté le ).
  10. (en) « Mafia group top threat in GTA, RCMP says », Toronto Star, (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Heather A. Howard et Craig Proulx, Aboriginal Peoples in Canadian Cities: Transformations and Continuities, Wilfrid Laurier Univ. Press, (ISBN 978-1-55458-314-0, lire en ligne), p. 178

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