Or che di Febo ascosi

Maintenant que de Phébus…

Or che di Febo ascosi (H.511 ; parfois orthographié Hor che di Febo…), est une cantate de chambre du compositeur italien Alessandro Scarlatti, composée pour voix de soprano, deux violons et basse continue. La partition est datée c. 1704 et écrite lors du second séjour romain du musicien.

Structure

Racolta di Cantate del Cavalier D. Alessandro Scarlatti

  • Sinfonia — Largo – Adagio, en majeur
  • Hor che di Febo ascosi (Recitativo)
  • Cara notte (Aria), en majeur
  • Ma chi m'addita, O Dio (Recitativo)
  • Sì, sì, non dormite (Aria), Allegro en fa majeur
  • [Ritornello]
  • Quindi da' vostri sguardi il mio martoro (Recitativo)
  • Gode in mezzo ai sospir (arioso)
  • Vago fior (Aria), Andante grave en ut mineur
  • Ma nò, riposa ò bella (Recitativo)
  • Dormite, posate (Aria), Adagio en majeur

La fin de la dernière aria Dormite, posate, pupille dorate (« Dormez, reposez, pupilles adorées… »), est curieuse. Sur « Dorma il vostro furor ch'io parto, addio », la voix chante encore deux « addio » alors que violons et continuo font silence. Les instruments et la voix semblent disparaître comme des fantômes dans le vaste ciel étoilé, comme dit Edward Dent[1].

Une source, détruite pendant la seconde guerre mondiale, indiquait la date de 1704[2],[3].

La durée est d'environ 18 à 20 minutes.

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Texte

Le premier récitatif, suivi de son aria.

« Hor che di Febo ascosi
Stanno in sen d'Anfitrite i rai splendenti
Non fia stupor se negl'altrui riposi
Con sonori concenti
Vò temprando il mio duolo
Ch'è proprio d'un amante
Fra' solitari orrori
Spiegar del core i più secreti amori.

Cara notte che i furti giocondi
Degl'amanti benigna ricopri
Ben puoi tu quei diletti ch'ascondi
Numerar con le stelle che scopri.
 »

Manuscrits

Édition moderne

  • Solo serenatas : Hor che di Febo ascosi, éd. Marie-Louise Catsalis et Rosalind Halton, A-R Editions, 2011 (ISSN 0484-0828), (notice BnF no FRBNF42688349) — avec Sventurati miei penzieri ; Eurilla, amata Eurilla ; All'hor che stanco il sole ; Hor che l'aurato nume ; Prima d'esservi infedele ; Perché tacete, regolati concenti ? ; Sotto l'ombra d'un faggio ; Notte, ch'in carro d'ombre.

Discographie

Notes et références

  1. Dent 1960, p. 91.
  2. Hanley 1963, p. 369.
  3. Halton 2011, p. xxiii.
  4. Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Annette Lauth d'un « 9 » dans le magazine Répertoire no 38.

Bibliographie

  • (en) Edward J. Dent, Alessandro Scarlatti : his life and works, Londres, E. Arnold, (1re éd. 1905), 259 p. (lire en ligne), p. 90–91
  • (en) Edwin Hanley (thèse de doctorat), Alessandro Scarlatti's cantate da camera : a biographical study, Université Yale, , 546 p. (OCLC 600811264)
  •  Michael Talbot, « Cantates de chambre », p. 9–11, EMI 7 541176 2, 1991 (OCLC 24686781).
  • (en) Rosalind Halton, « Musical Style and Performence », dans Alessandro Scarlatti, Solo Serenatas, AR Editions, , xlii-191 p. (ISBN 978-0-89579-712-4, présentation en ligne, lire en ligne), xxii–xxx
  • (en) Rosalind Halton, « Explorations around Bass Parts and Key Schemes : Recording the Cantatas of Alessandro Scarlatti », dans Anne Marshman (éd.), Performer's Voices Across Centuries and Cultures : Selected Proceedings of the 2009 Performer's Voice International Symposium, Yong Siew Toh Conservatory of Music, National University of Singapore, 29 Oct-2 Nov 2009, World Scientific, , 203 p. (ISBN 1848168810, OCLC 940636187, lire en ligne), p. 85–102.

Article connexe

Liens externes

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