Omicron2 Orionis
Omicron2 Orionis (en abrégé ο2 Ori) est une étoile de la constellation d'Orion. Elle est visible à l’œil nu avec une magnitude apparente de 4,06[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 17,54 mas[1], ce qui signifie qu'elle est localisée à ∼186 a.l. (∼57 pc) de la Terre. À cette distance, sa luminosité est diminuée de 0,09 magnitude en raison du facteur d'extinction créé par la poussière interstellaire présente entre l'étoile et la Terre[7].
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(ο2 Ori)
Ascension droite | 04h 56m 22,276s[1] |
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Déclinaison | 13° 30′ 52,09″[1] |
Constellation | Orion |
Magnitude apparente | 4,06[2] |
Localisation dans la constellation : Orion |
Type spectral | K2 IIIb[3] |
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Indice U-B | 1,14[2] |
Indice B-V | 1,17[2] |
Vitesse radiale | 2,54 ± 0,15 km/s[4] |
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Mouvement propre |
μα = −74,88 mas/a[1] μδ = −44,33 mas/a[1] |
Parallaxe | 17,54 ± 0,21 mas[1] |
Distance |
186 ± 2 al (57,0 ± 0,7 pc) |
Magnitude absolue | 0,501[5] |
Masse | 1,64 M☉[3] |
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Rayon | 15 R☉[4] |
Gravité de surface (log g) | 2,4[4] |
Luminosité | 79 L☉[4] |
Température | 4 498 K[4] |
Métallicité | −0,26 [Fe/H][4] |
Rotation | 0,0 km/s[4] |
Âge | 5,42 ± 2,38×109 a[5] |
Autres désignations
ο2 Ori, 9 Ori (Flamsteed), HR 1580, HD 31421, HIP 22957, BD+13 740, SAO 94218[6]
Il s'agit d'une étoile géante orangée de type spectral K2 IIIb[3], qui fait partie du red clump (ou grumeau rouge)[5]. Elle est âgée d'environ 5,4 milliards d'années[5]. L'étoile est 1,65 fois plus massive que le Soleil[3] et son rayon est devenu 15 fois plus grand que celui du Soleil. Elle est 79 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 498 K. Sa vitesse de rotation est trop faible pour pouvoir être mesurée[4]. Omicron2 Orionis fait très probablement partie du disque mince de la Voie lactée[5]. C'est une étoile solitaire, elle ne possède pas de compagnon qui lui serait connu[8].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Omicron2 Orionis » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
- (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3, , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
- (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1, , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
- (en) C. Soubiran et al., « Vertical distribution of Galactic disk stars. IV. AMR and AVR from clump giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 480, no 1, , p. 91–101 (DOI 10.1051/0004-6361:20078788, Bibcode 2008A&A...480...91S, arXiv 0712.1370)
- (en) * omi02 Ori -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
Lien externe
- (en) Omicron2 Orionis sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
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