Olivares de Duero

Olivares de Duero (appelée Olivares jusqu'en 1857[1]) est une commune de la province de Valladolid dans la communauté autonome de Castille-et-León en Espagne.

Olivares de Duero

Héraldique

Retable majeur de l'église San Pelayo.
Administration
Pays Espagne
Communauté autonome Castille-et-León
Province Province de Valladolid
Comarque Páramos del Esgueva
District judic. Valladolid
Maire
Mandat
Raquel Sánchez Villorejo (PSOE)
2015
Code postal 47359
Démographie
Population 296 hab. ()
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 41° 38′ 15″ nord, 4° 21′ 54″ ouest
Altitude 744 m
Superficie 2 930 ha = 29,30 km2
Distance de Valladolid 38 km
Localisation

Localisation dans la province de Valladolid
Géolocalisation sur la carte : Castille-et-León
Olivares de Duero
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Olivares de Duero
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Olivares de Duero
Liens
Site web www.olivaresdeduero.
ayuntamientosdevalladolid.es

    Administration

    Jumelages

    Économie

    Olivares se trouve dans la région de l'AOC Ribera del Duero.

    Sites et patrimoine

    • Église San Pelayo (es).
    • Chapelle Nuestra Señora de la Virgen de la Estrella.
    • Pont de Olivares-Quintanilla.

    Le retable de l'église San Pelayo, a été peint vers 1532 par le peintre de la Renaissance Juan Soreda, et d'abord attribué à Topaz[3]. San Pelayo est un jeune courdouan martyrisé par Abd al-Rahman III, et canonisé par l’Église catholique, comme exemple de vertu de la chasteté juvénile. Les premières panneaux racontent la légende du saint. On y perçoit l'interêt de Soreda pour la figure humaine et les nus masculins, comme on le voit dans la scène de sa torture (110 x 85 cm)[4]. Les aspects les plus dramatiques sont évités[5]. Composé de 51 tableaux, on peut apprécier dans ce retable la participation des différents compagnons de l'atelier à qui Soreda a demandé de suivre les gravures de Lucas van Leyden, Dürer ou Marcantonio Raimondi. On y voit aussi la reproduction des fresques de Michel-Ange à la Chapelle Sixtine, utilisée dans les représentations des prophètes et sibylles de la prédelle.

    Notes et références

    1. (es) Varaciones de los municipios de España desde 1842, Ministerio de administraciones públicas, , 364 p. (lire en ligne) [PDF]
    2. Bruno Boucharel, « Un jumelage avec l'Espagne », Sud Ouest édition Périgueux, 20 septembre 2016, p. 20b.
    3. Ramos Gómez, F. Javier, «Juan Soreda y las tablas del antiguo retablo de Luzón (Guadalajara)», Archivo Español de Arte, LXXV, 299 (2002), págs. 293-334.
    4. Raphaël Pic, « Exposition, Fièvre flamande dans l’Espagne très catholique », Muséart, no 53, , p.92
    5. Las edades del hombre. El contrapunto y su morada, catálogo de la exposición, Salamanca, 1993, (ISBN 84-88265-03-4)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de Castille-et-León
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