Noyelles-en-Chaussée

Noyelles-en-Chaussée est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. La commune fait partie du projet de parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

Noyelles-en-Chaussée

La mairie et la salle communale.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Bernard Monflier
2020-2026
Code postal 80150
Code commune 80599
Démographie
Gentilé Noyellois, Noyelloises
Population
municipale
240 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 32″ nord, 1° 58′ 52″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 106 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Noyelles-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : Somme
Noyelles-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : France
Noyelles-en-Chaussée
Géolocalisation sur la carte : France
Noyelles-en-Chaussée

    Géographie

    Noyelles-en-Chaussée est un village-rue qui s'étire le long d'une voie romaine, sur l'axe d'une colline[1]. Situé au nord-est d'Abbeville, entre Crécy-en-Ponthieu et Bernaville, il est desservi par la route départementale 56.

    Communes limitrophes

    Brailly-Cornehotte Gueschart
    N Maison-Ponthieu
    O    Noyelles-en-Ponthieu    E
    S
    Gapennes Yvrencheux Yvrench

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (axe Boufflers - Abbeville), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Noyelles-en-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,3 %), prairies (13,6 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (2,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    On trouve Nigella en 844 ; Nialla, 1121 ; Noieres, 1160 ; Nigella, 1178 ; Nielles, 1208[10].

    Noyelles viendrait du nom d'un lieu humide, le village d'origine étant issu d'une dépression proche. Le complément « en chaussée  » fait référence à la voie romaine qui traversait ce village-rue[11].

    Histoire

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Agnès Landrieu    
    mars 2008[12] En cours
    (au 8 juillet 2020)
    Bernard Monflier   Réélu pour le mandat 2020-2026[13]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2018, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en diminution de 6,98 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    642509721734713711721723711
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    694705712594598557528520480
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    467431411378376381375358378
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    363333303297268248258259260
    2013 2018 - - - - - - -
    258240-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Une école maternelle a été installée dans la commune[18].

    En , l'école est fermée. Les élèves relèvent du regroupement concentré à Gueschart[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre.
    • La chapelle des « trois cents corps », édifiée après la bataille de Crécy, à la mémoire de trois cents chevaliers qui y ont trouvé la mort. Selon une hypothèse controversée, ils seraient enterrés près de la chapelle. L'autre hypothèse, plus crédible, fait remonter son origine au hameau de « Trochencourt », aujourd'hui disparu, bien antérieur à la bataille. Par « corruption », Trochencourt serait devenu trois cents corps[20],[21].
    • Chapelle Saint-Joseph, route de Conteville. Elle comprend une porte latérale et la statue de saint Joseph au-dessus de la porte[21].
    • Chapelle funéraire Saint-Antoine, de 1843, au chevet arrondi et avec statue du saint dans une niche au-dessus de la porte[21].

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la pie au naturel accompagnée de trois fleurs de lis d'or ; au chef d'azur chargé de trois bandes d'or et à la bordure de gueules[Note 4],[22].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. « Adoption du blason de la commune, qui orne désormais la façade de la mairie et ornera bientôt les documents officiels », déclaration du maire lors de la présentation des vœux du 22 janvier 2017, salle communale. Ce blason montre notamment, par son chef, l’appartenance de Noyelles-en-Chaussée au Ponthieu ; une pie (en picard, éne agache) et trois fleurs de lis évoquent l’appartenance ancienne du domaine de Noyelles à l’abbaye royale de Saint-Riquier et à la famille Lagache, dont le nom et les armes ornaient le clocher.

    Notes

      Références

      1. Guy Souillet, Chronique de toponymie, 1954, p. 367.
      2. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
      3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
      7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      10. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, Archives départementales de la Somme. Lire en ligne.
      11. La commission de toponymie bretonne et le centre de recherches historiques, économiques et humaines de la faculté des lettres de Rennes G. Souillet, Annales de Bretagne, 1952, Volume 59, Numéro 2, pp. 296-297.
      12. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
      13. « Un troisième mandat pour Bernard Monflier », Courrier picard, , p. 18.
      14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      18. L'Internaute.
      19. Auguste Cannier, « Quel avenir pour les classes vides ? : Dans le cadre de la sectorisation scolaire et du regrouoement des écoles à Vron et à Gueschart, plusieurs établissements ne rouvriront pas à la rentrée », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8.
      20. « Trois cents corps ou Trochencourt », Le Courrier picard, 19 septembre 2015, p. 19.
      21. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 83 (ASIN B000WR15W8).
      22. Courrier picard, édition Picardie maritime, 27 janvier 2017, p. 12.
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