Nostalgies de caserne

Nostalgies de caserne est une des nouvelles des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet.

Nostalgies de caserne

Nostalgies de caserne dans une édition illustrée E. Flammarion (1904).

Auteur Alphonse Daudet
Pays France
Genre Nouvelle
Éditeur J. Hetzel
Lieu de parution Paris
Date de parution 1869
Série Lettres de mon moulin
Chronologie

Publication

Nostalgies de caserne est initialement publié dans le quotidien L'Événement du , avant d'être inséré dans la première édition en recueil par Hetzel, en 1869, des Lettres de mon moulin[1].

Contenu

Nouvelle conclusive du recueil, Nostalgies de caserne est une forme de réponse à Installation, qui ouvrait les Lettres[1]. Réveillé bruyamment, le narrateur est extirpé de sa quiétude provençale par l'écho percussif, sur « une petite colline verte », de « Gouguet François, dit Pistolet, tambour au 31e de ligne »[2] :

« Si tu as la nostalgie de ta caserne, est-ce que, moi, je n’ai pas la nostalgie de la mienne ?

Mon Paris me poursuit jusqu’ici comme le tien. Tu joues du tambour sous les pins, toi ! Moi, j’y fais de la copie… Ah ! les bons Provençaux que nous faisons ! Là-bas, dans les casernes de Paris, nous regrettions nos Alpilles bleues et l’odeur sauvage des lavandes ; maintenant, ici, en pleine Provence, la caserne nous manque, et tout ce qui la rappelle nous est cher !…

[...] Ah ! Paris !… Paris !… Toujours Paris ![2] »

Adaptation

Nostalgies de caserne a été enregistré par Fernandel[3].

Notes et références

  1. « Nostalgies de caserne », sur alphonsedaudet.org
  2. « Nostalgies de caserne », sur wikisource.org
  3. « Alphonse Daudet, Fernandel - Lettres De Mon Moulin », sur Discogs (consulté le )

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