Non-combattant
L'expression non-combattant, dans le jargon militaire et dans le droit international humanitaire, désigne plusieurs catégories de personnes :
- les civils qui ne prennent pas directement part aux hostilités[1] ;
- les personnes, comme les aide-soignants militaires et les aumôniers militaires, qui font partie des belligérants mais bénéficient d'une protection en raison de leurs fonctions spécifiques (décrites dans le Protocole 1 (en) des Conventions de Genève, adopté en juin 1977) ;
- les combattants mis hors de combat ;
- les personnes neutres qui ne participent pas aux opérations de l'un des belligérants.
Le statut de non-combattant apparaît en 1864 dans la première Convention de Genève.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Non-combatant » (voir la liste des auteurs).
- Article 51.3 du Protocole I (en) des Conventions de Genève : « Les personnes civiles jouissent de la protection accordée par la présente Section, sauf si elles participent directement aux hostilités et pendant la durée de cette participation ».
Lien externe
- « Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I) », sur Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme
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