Nikolaï Petrov
Nikolaï Arnoldovitch Petrov (en russe : Николай Арнольдович Петров) né le à Moscou et mort le à Moscou[1],[2], est un pianiste soviétique puis russe.
Son grand-père Vassily Rodionovich Petrov était un célèbre chanteur d'opéra russe.
Biographie
Petrov naît dans une famille de musiciens : son grand-père Vassili Petrov est chanteur (basse) au Théâtre Bolchoï, et son père joue du violoncelle. Nikolaï Petrov fait ses études à l’École centrale de musique de Moscou et en 1961 entre au Conservatoire de Moscou où son professeur est Iakov Zak. Un an après Petrov remporte la deuxième place au Concours international Van Cliburn à Fort Worth. En 1964 il est second au Concours musical international Reine-Élisabeth-de-Belgique. En 1968 Petrov termine son cycle de perfectionnement au Conservatoire et commence sa carrière de concertiste. Il se produit souvent comme soliste et joue avec des orchestres symphoniques dans le monde entier. Son répertoire comporte des œuvres classiques et romantiques mais aussi certaines compositions d’Aram Khatchatourian, Tikhon Khrennikov, Rodion Chtchedrine, Andreï Echpaï. En 1991 il est l’un des derniers à recevoir le titre d'Artiste du peuple de l'URSS.
Depuis 1996 Petrov est membre du Conseil présidentiel de la Culture. Il est aussi président d'une association caritative venant en aide aux jeunes musiciens. Il continue à donner des concerts et à être membre du jury de nombreux concours internationaux, jusqu'à son hospitalisation, au printemps 2011. Il est enterré au cimetière Troïekourovskoïe.
Discographie sélective
- Camille Saint-Saëns, Concerto pour piano et Orchestre n°2 (transcription pour piano seul de Georges Bizet,1868), Le Cygne, Robert Schumann, Romance Op. 28 n°2, Variations sur un thème de Beethoven, Johannes Brahms, Variations et Fugue sur un thème de Haendel, Op.24, Nicolaï Petrov, piano. CD Olympia 2002
Notes et références
- (ru) « Nikolay Petrov enterré dans le cimetière de Troekurov (trad. Google) », sur old.lenta.ru/news/2011/08/03/petrov1
- (es) « Muere el pianista ruso Nikolai Petrov », sur La Jornada