Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps

Le Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK, en français : « Corps de transport national-socialiste ») était une organisation paramilitaire du parti national-socialiste des travailleurs allemands qui a existé entre 1931 et 1945. Elle est dirigée à partir de 1934 par Adolf Hühnlein. Après sa mort en 1942, il est remplacé par Erwin Krauss, le nouveau Korpsführer.

Idéologie

Le NSKK suivait la doctrine raciste du parti nazi d'Adolf Hitler. Avant la guerre, il acceptait uniquement des personnes pouvant fournir une preuve de leur ascendance aryenne. Dans le cadre de la Shoah, le NSKK a participé à la déportation des Juifs dans les territoires occupés de l'Est par l'Allemagne pendant la guerre[1].

Histoire

Fanion du NSKK exposé au Fort Lewis Military Museum, Fort Lewis, Washington, États-Unis.
Timbre allemand en faveur du NSKK.

Le NSKK est fondé le par la transformation du NSAK mais demeure un organisme auxiliaire de la SA jusqu'au , date à laquelle il devient une formation SA à part entière. Le , le NSKK absorbe la SA motorisée et devient un corps indépendant au sein du NSDAP.

Pendant la guerre le NSKK accepte de recevoir des volontaires étrangers qui forment des unités nationales avec un encadrement d'officiers allemands. À partir de 1941 des Flamands nazis s'enrôlent dans le NSKK et forment le NSKK-Transportbrigade Flandern (Brigade de transport NSKK Flandre).

La première troupe de NSKK français est formée en sur proposition du capitaine Troupeau. L'âge d'admission est fixé à 50 ans maximum. Les Français nazis devaient signer un engagement de deux années minimum. Les Wallons nazis peuvent rejoindre la NSKK et forment la NSKK-REX. Des membres de l'association nazie wallonne Les Amis du Grand Reich allemand s'engagent ainsi dans la NSKK.

Notes et références

Notes

  1. Voir l'ouvrage de H.D. Heilmann. Aus dem Kriegstagebuch des Diplomaten Otto Bräutigam. Dans Götz Aly u.a. (Hrsg.). Biedermann und Schreibtischtäter. Materialien zur deutschen Täter-Biographie, Institut für Sozialforschung in Hamburg: Beiträge zur nationalsozialistischen Gesundheits- und Sozialpolitik 4, Berlin 1987, p. 185.

Annexes

Bibliographie

  • (de) Dorothee Hochstetter, Motorisierung und „Volksgemeinschaft“. Das Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK) 1931–1945, Oldenbourg, Munich, 2004. (ISBN 3-486-57570-8).
  • (de) Franz W. Seidler. Das Nationalsozialistische Kraftfahrkorps und die Organisation Todt im Zweiten Weltkrieg dans Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte no 32, 1984, p. 625–636.
  • (de) Till Bastian, High-Tech unterm Hakenkreuz. Von der Atombombe bis zur Weltraumfahrt, Militzke, Leipzig, 2005. (ISBN 3-86189-740-7), p. 19–61.

Lien externe

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