Namwali Serpell

Carla Namwali Serpell, née en 1980, est une femme de lettres zambienne qui enseigne aux États-Unis. Sa nouvelle The Sack a remporté en 2015 le prix Caine de la meilleure fiction africaine en anglais.

Carrière

Namwali Serpell est née à Lusaka[1], où une partie de sa famille vit toujours. Son père est professeur de psychologie à l'université de Zambie, et sa mère économiste[2]. Elle déménage à Baltimore[2], à l'âge de neuf ans.

Serpell grandit aux États-Unis et effectue des études de littérature à Harvard et Yale. Elle vit depuis 2008 en Californie, où elle est professeur agrégé d'anglais à l'université de Californie, à Berkeley. Elle revient à Lusaka chaque année[3].

Son histoire Muzungu est nominée en 2010 pour le prix Caine, un prix annuel pour les nouvelles africaines en anglais. En 2011, elle a reçu le Rona Jaffe Foundation Writers' Award, un prix pour les femmes écrivains débutantes[2].

En 2014, elle est sélectionné dans Africa39 : 39 auteurs, ayant moins de 40 ans, originaire d'Afrique subsaharienne et de sa diaspora, considérés par un jury littéraire comme particulièrement prometteurs[4],[5].

The Sack remporte le prix Caine en 2015. En expliquant que « la fiction n'est pas un sport de compétition », elle décide de partager les 15 000 $ de prix avec les autres écrivains en lice, Masande Ntshanga, FT Kola, Elnathan John et Segun Afolabi[3]. Serpell a été le premier Caine vainqueur de la Zambie[6]. Le « sac » qui donne son titre à la nouvelle dérive selon Serpell d'un rêve terrifiant qu'elle a fait à dix-sept ans, « et je ne sais pas si j'ai été à l'intérieur ou à l'extérieur ». Il a aussi des implications politiques: « je faisais des études de littératures américaines et britanniques, et un étudiant en fiction africaine contemporaine avait pour théorie que chaque fois que vous avez vu un sac dans la littérature africaine, il cache une référence à la traite transatlantique des esclaves. » [6].

En 2020, c'est la consécration. Portée par son roman The Old Drift, Namwali Serpell est lauréate du Grands Prix des associations littéraires, catégorie Belles-Lettres, pour le compte de l'édition 2019[7].

Œuvres

Romans

Nouvelles

  • (en) Muzungu, 2010
  • (en) The Sack, 2014
  • (en) Double Men, 2016

Essais

  • (en) The Ethics of Uncertainty: Reading Twentieth-century American Literature, Université de Harvard, 2008 (ISBN 9780549617112)
  • (en) Seven Modes of Uncertainty, Université de Harvard, 2014 (ISBN 978-0-674-72909-4)

Références

  1. (en) Sharing the Earth : An International Environmental Justice Reader, University of Georgia Press, , 161– p. (ISBN 978-0-8203-4770-7, lire en ligne)
  2. (en) Sophie Eastaugh, « Things to know about Caine Prize winner Namwali Serpell », CNN, (lire en ligne)
  3. (en) Colin Dwyer, « Caine Prize Winner: Literature Is Not A Competitive Sport », NPR, (lire en ligne)
  4. (en) Margaret Busby, « Africa39: how we chose the writers for Port Harcourt World Book Capital 2014 », The Guardian, (lire en ligne)
  5. « Littérature : 39 auteurs africains désignés pour la rédaction d’une anthologie », sur le site Afrique Inside
  6. (en) Alison Flood, « Caine prize goes to Zambian Namwali Serpell », The Guardian, (lire en ligne)
  7. Les lauréats du GPAL 2019, sur ce lien

Liens externes

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