Nadia Payot
Nadine Georgine Payot (Odessa, 1887 — Suisse, ) est une médecin française, connue pour, en 1913, être l’une des premières femmes médecins de France[réf. nécessaire].
Biographie
En 1917, elle part à New York et y découvre les premiers instituts de beauté : elle décide de se consacrer à la beauté des femmes. Elle rencontre la ballerine russe Anna Pavlova et est frappée par l’écart entre la jeunesse du corps et les marques de fatigue du visage de la danseuse, ce qui la conduit très rapidement à créer non seulement des produits de soin, mais également une gymnastique faciale et une méthode d’application des produits pour les consommatrices à la maison[réf. nécessaire].
En 1920, elle s’installe à Paris. Elle met au point des conseils, des gestuelles et fabrique ses propres produits. Elle s’approvisionne chez l’herboriste en cire d’abeille, distillats de fleurs coupées, huile soufrée du Tyrol, camphre ou blanc de baleine et crée le velouté à démaquiller Golden Rays, la Crème no 2 adoucissante, la Pâte Grise anti-boutons, la Nutricia etc. En 1925, elle s’installe rue de Richepance et crée son premier institut. Elle forme celles qui deviendront les futures « esthéticiennes ».
En 1933, elle publie deux livres, Être belle, aux PUF, puis Livres d’heures de la Beauté, où elle apprend à nettoyer, nourrir, stimuler, ainsi qu’un rituel de sept mouvements de massage et quatre mouvements de gymnastique. Un nouvel institut est créé à Biarritz.
À Paris, l’institut s’installe au 10 rue de Castiglione. Les produits et les soins sont présentés dans des pots et flacons mauve - couleur fétiche de Nadia - de forme galbée ; des orchidées, sa fleur préférée, orne le lieu. À cette adresse sont présents boutique de vente, cabines de soins, laboratoires et bureaux. Dans un même temps les produits sont vendus dans les grands magasins, notamment aux Trois Quartiers et à la Samaritaine. La même année, elle découvre l’anthroposophie, laquelle va jouer un rôle important dans ses futures réalisations.[réf. nécessaire] À la veille de la guerre, les ventes se développent à l’étranger.
En 1947, l'usine de fabrication et les laboratoires déménagent à Bois-Colombes. Ainsi, l'espace libéré rue de Castiglione lui permet alors de créer la première école de soins esthétiques. Le premier étage est réservé aux soins du corps : outre les massages manuels, sont pratiqués des massages électriques, des bains de lumière contre la cellulite, des bains thermiques aux brouillards ionisés délassants, des bains de paraffine amaigrissants, des massages au jet. De plus, véritable innovation pour l’époque, est installée une « douche sous-marine » avec baignoire « hydrosthétique » pourvus de jets pour modeler la silhouette.
Au cours des années cinquante, la marque se développe et des succursales sont inaugurées. Nadia Payot accueille les candidates, fait passer les évaluations de fin d’étude, sert de modèle. Elle reçoit les clientes pour des examens de peau. Elle prescrit des ordonnances et développe les mouvements du « modelage aux 42 mouvements ». Pendant cette période, elle crée la Crème Embryonnaire qui succède à la Nutricia, puis la Régénoderm, et le Régénosérum, un masque de rajeunissement.
Elle est décédée en .
