NGC 300

NGC 300 (Caldwell 70) est une galaxie spirale, située à environ 6,5 millions d'années-lumière de la Terre, dans la constellation du Sculpteur. Elle a été découverte par l'astronome écossais James Dunlop en 1826.

NGC 300

La galaxie spirale NGC 300
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Sculpteur
Ascension droite (α) 00h 54m 53,5s[1]
Déclinaison (δ) −37° 41 04
Magnitude apparente (V) 8,1[2]
8,7 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 14,07 mag/am2[3]
Dimensions apparentes (V) 19.0 × 12,9[2]
Décalage vers le rouge +0,000480 ± 0,000003[1]
Angle de position 111°[2]

Localisation dans la constellation : Sculpteur

Astrométrie
Vitesse radiale 144 ± 1 km/s [4]
Distance 1,97 ± 0,15 Mpc (6,43 millions d'a.l.)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SA(s)d[6]
Dimensions 36 000 a.l. [7]
Découverte
Découvreur(s) James Dunlop[6]
Date 5 aout 1826[6]
Désignation(s) PGC 3238
MCG -6-3-5
ESO 295-20
AM 0052-375
IRAS 00528-3758[2]
Caldwell 70
Liste des galaxies spirales

NGC 300 a été utilisé par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)d dans son atlas des galaxies[8],[9].

Interaction gravitationnelle avec NGC 55

La galaxie spirale magellanique NGC 55 est à environ 5,9 millions d’années-lumière et NGC 300 à 6,4 millions d’années-lumière de nous. Cette distance, basée sur le décalage vers le rouge (redshift), est confirmée par de très nombreuses mesures indépendantes du décalage vers le rouge qui donnent une distance de 1,948 ± 0,264 Mpc (6,35 millions d'a.l.) [10]. Comme elles sont relativement rapprochées sur la sphère céleste, à environ un million d’années-lumière, on pense qu'elles pourraient être en interaction gravitationnelle. On a longtemps cru que ces deux galaxies étaient dans le groupe du Sculpteur, mais on sait maintenant qu'elles sont plus près de nous que les galaxies de ce groupe[6] qui sont à environ 13 millions d’années-lumière.

Caractéristiques physiques

Sa plus grande dimension apparente étant de 19 , NGC 300 s'étend sur environ 36 000 années-lumière[7].
(en) « NGC 300 » a été utilisé par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)d dans son atlas des galaxies.

Avec une brillance de surface égale à 14.07 mag/am2, on peut qualifier NGC 300 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

Une supernova imposteuse dans NGC 300

De nombreuses études ont été consacrées à la supernova SN 2010da depuis sa découverte en 2010 dans NGC 300. Il s'agit d'une supernova imposteuse[11],[12],[13].

Galerie

Notes et références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 300 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 300 à 399 »
  3. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  4. On obtient la vitesse de récession d'une galaxie à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage vers le rouge (redshift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  5. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70 ± 5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  6. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  7. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
  8. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 300
  9. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 300 » (consulté le )
  10. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  11. B. Binder, B.B. Williams et al, « Recurring X-ray Outbursts in the Supernova Impostor SN~2010da in NGC~300 », ?, (lire en ligne)
  12. B. Binder, B.B. Williams et al, « Chandra Detection of SN 2010da Four Months After Outburst: Evidence for a Supergiant X-ray Binary in NGC 300 », ?, (lire en ligne)
  13. Breanna A. Binder, Benjamin F. Williams et al, « Chandra Detection of SN 2010da Four Months After Outburst: Evidence for a Supergiant X-ray Binary in NGC 300 », American Astronomical Society, (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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