Nébuleuse du Boomerang

La nébuleuse du Boomerang, aussi appelée nébuleuse bipolaire du Centaure et parfois nébuleuse du Nœud papillon (à ne pas confondre avec NGC 40), est une protonébuleuse planétaire située à 5 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure. La température de la nébuleuse est de 1 kelvin (soit −272 °C), ce qui fait d'elle l'objet naturel connu le plus froid[Note 1]^,[4]. Sa température se situe en dessous de celle du fond diffus cosmologique (2,728 K). Cette température particulièrement basse s'explique par la détente du gaz, expulsé à 500 000 km/h (soit environ 140 km/s) par l'étoile centrale.

Données d’observation (Époque J2000.0)
Nébuleuse du Boomerang

Constellation	Centaure
Ascension droite (α)	12^h 44^m 44,45^s[1]
Déclinaison (δ)	−54° 31′ 11,4″ [1]
Dimensions apparentes (V)	1,445 × 0,725 minute d'arc[1]
Localisation dans la constellation : Centaure
Astrométrie
Distance	5 000 al (1 533 pc)
Caractéristiques physiques
Type d'objet	Protonébuleuse planétaire
Liste des objets célestes

Notes et références

Notes

Des températures plus froides encore, inférieures au nanokelvin[2], ont pu être atteintes artificiellement en laboratoire[3]

Références

« SIMBAD Astronomical Database », Résultats pour ESO 172-7 (consulté le 19 mai 2007).
Tim Kovachy, Jason M. Hogan, Alex Sugarbaker et Susannah M. Dickerson, « Matter Wave Lensing to Picokelvin Temperatures », Physical Review Letters, vol. 114,‎ 8 avril 2015, p. 143004 (DOI 10.1103/PhysRevLett.114.143004, lire en ligne, consulté le 17 mai 2016).
« Cuore : l'objet le plus froid du monde pour traquer les neutrinos », sur http://www.futura-sciences.com, 28 octobre 2014 (consulté le 28 octobre 2014).
(en) ALMA Reveals Ghostly Shape of ‘Coldest Place in the Universe’, 24 octobre 2013, communiqué sur le site du National Radio Astronomy Observatory, consulté le 14 décembre 2016.

Voir aussi

Article connexe

Protonébuleuse planétaire

Lien externe

(en) Nébuleuse du Boomerang sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

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[4] Des températures plus froides encore, inférieures au nanokelvin[2], ont pu être atteintes artificiellement en laboratoire[3]

[simbad-1] « SIMBAD Astronomical Database », Résultats pour ESO 172-7 (consulté le 19 mai 2007).

[2] Tim Kovachy, Jason M. Hogan, Alex Sugarbaker et Susannah M. Dickerson, « Matter Wave Lensing to Picokelvin Temperatures », Physical Review Letters, vol. 114,‎ 8 avril 2015, p. 143004 (DOI 10.1103/PhysRevLett.114.143004, lire en ligne, consulté le 17 mai 2016).

[3] « Cuore : l'objet le plus froid du monde pour traquer les neutrinos », sur http://www.futura-sciences.com, 28 octobre 2014 (consulté le 28 octobre 2014).

[5] (en) ALMA Reveals Ghostly Shape of ‘Coldest Place in the Universe’, 24 octobre 2013, communiqué sur le site du National Radio Astronomy Observatory, consulté le 14 décembre 2016.