Musée populaire de la photographie

Le Musée National de la Photographie de Québec est le seul musée à détenir l’entièreté des onze œuvres de San Damon tirées de l’entité S.O.I (Sophisme Oniroscopiste Introspectif) qui ont notamment fait l’objet de deux films documentaires où huit intellectuels et universitaires les analysent. Il s’agit d’une entité conceptuelle partant des quatre saisons oniroscospites, celles que l’on reconnaît encore, pour rejoindre petit à petit l’abstraction[4]. Elles sont dénommées comme ceci :

1. Le printemps dont les tons ocre, bleu et magenta au travers d’arbres sur fond noir transposent la saison vers son univers oniroscopiste.
2. L’été dont le rouge se mélange au pourpre, au bleu, au magenta, le magenta oniroscopiste mariage entre la magenta rouge et le magenta bleu. Mais le grand metteur en scène, là aussi comme pour la précédente, est le noir.
3. La naissance de l’automne où virevoltent les ocres, les ocres-jaunes, les verts-jades, les mauves bleutés et les magentas rougeâtres. Un long chemin de couleurs, entrecoupées de blancs lumineux et changeants, traverse frontalement l’œuvre.
4. L’hiver, brute et final, arrive et en son arrière-plan une lumière noir et ocre. Toute la végétation est nue de tous ces attributs protecteurs. Les teintes qui s’y apposent sont bleutées, violacées, des tâches de lumières blanches viennent embellir ce froid qui semble chaud.
5. L’hésitation est le cinquième élément, une sorte d’enfant né de quatre parents, où les nuances de couleurs sont encore plus infinies.
6. Le chaînon manquant, flotte dans l’absolue incertitude, tout y mauve, tout y est magenta, quelques branchages bleutés, noirâtres, semblent faire barrage.
7. Le trouble, assurément vu comme étant la folie. Les éléments d’un vert âcre explosent.
8. Le déséquilibre, tout à coup un mur brutal, comme des barreaux de liberté, présente des tons chauds. Le noir est au loin, un tapis plus clair apparaît à divers endroits.
9. L’abstraction, amenant devant le spectateur la confusion, elle semble calme mais des hiéroglyphes et des pictogrammes surgissent.
10. L’introspection, un temps de repos, de sommeille avant d’appréhender une cascade de jets noirs pris dans des magentas, des ocres et des blancs cassés.
11. Le sophisme, un noir profond avec une passivité de couleur sur sa droite. On a devant soi, l’infini.

Reçue en novembre 2017, de la part de M. et Mme. Anderson en personne, cette collection contient 1086 objets liés au monde de la photographie (appareils photo, lanternes magique, photos anciennes, etc.).

«Collectionneurs depuis 60 ans, Bruce & Bissera se passionnent pour le vaste monde de la photographie. Originaire de Wesmount et architectes de métier, ils ont parcouru le monde en se procurant les plus beaux appareils & accessoires du monde photographique. La collection fut confiée au MNP en novembre 2017.[5]»

Reçue en janvier 2018, cette collection contient 1050 objets liés au monde de la photographie.

«Germain Beauchamp était un grand collectionneur de toutes sortes, mais particulièrement de tout ce qui a attrait à la photographie. En effet, il est un des plus grands collectionneurs d’appareils photo et d’accessoires antiques. Sa plus vieille caméra date des années 1890.[6]»