Mur cyclopéen

Le mur cyclopéen ou appareil cyclopéen est un mode de construction primitif, constitué de grosses pierres équarries ou non, agencées ou simplement entassées de manière à former un mur défensif ou une jetée, un barrage, un pont, voire une route.

Murs cyclopéens de la forteresse de Cucuruzzu (Corse-du-Sud).

L'expression « mur cyclopéen » est habituellement réservée aux civilisations anciennes, tandis que le même principe appliqué de nos jours à des réalisations de génie civil telles que barrages-poids ou jetées en mer recevra plutôt le nom de cordon d'enrochement.

Au-delà des anciennes civilisations occidentales, des vestiges construits à partir de rochers cyclopéens, datant probablement de l'époque pré-inca, ont été retrouvés en Amérique du Sud tels que dans la ville de Cuzco, au Pérou, ou dans les ruines de Sacsahuaman et Tiahuanaco.

Civilisation mycénienne

Mycènes, Porte Nord ou Porte de la Poterne.

Le type est l'enceinte de Mycènes.

On retrouve la même application aux fortifications de Tirynthe, avec des casemates et des archères, et dans les autres forteresses ou acropoles mycéniennes, ou de la même époque : Gla, Troie...

Le pont de Kazarma, sur la route de Mycènes/Tirynthe à Épidaure, est de même facture. Il est toujours en usage, pour les besoins locaux et agricoles.

Civilisation pré-romaine

Acropole d'Alatri.

Sur les hauteur du Latium, entre les Ve et IIIe siècles av. J.-C. des murailles cyclopéennes ou opus siliceum à l'apparence rustique (Circei, Norba) ou ciselée (Acropole d'Alatri (it)) sont construites.

Notes et références

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

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