Mosquée al-Aqsa

La mosquée al-Aqsa ou al-Aksa[1] est la plus grande mosquée de Jérusalem. Elle a été construite au VIIe siècle sur le mont du Temple et fait partie, avec le dôme du Rocher, d'un ensemble de bâtiments religieux construit sur l'esplanade des Mosquées (Haram al-Sharif). Selon la tradition musulmane, le deuxième calife Omar ibn al-Khattâb,[2] a commencé à bâtir la mosquée en 637 à l'emplacement sacré d'où le prophète Mahomet s'était élevé au ciel lors du voyage nocturne.

Pour les articles homonymes, voir Al-Aqsa.

Ne doit pas être confondu avec Dôme du Rocher.

Mosquée Al-Aqsa
Présentation
Nom local المسجد الأقصى (Al-Masjid Al-Aqsa)
Culte Islam
Type Mosquée
Début de la construction Avant 680
Style dominant Architecture islamique
Protection Patrimoine mondial (1981, vieille ville de Jérusalem)
Géographie
Pays Voir le statut de Jérusalem-Est
Ville Jérusalem-Est (annexée par Israël en 1980)
Coordonnées 31° 46′ 34″ nord, 35° 14′ 08″ est

Le premier bâtiment de prière, érigé en 637, est reconstruit et agrandi par le calife omeyyade Abd al-Malik puis achevé par son fils al-Walid en 705. La mosquée est détruite par un tremblement de terre en 746 et reconstruite par le calife abbasside al-Mansur en 754 puis est reconstruite à nouveau en 780. Un autre tremblement de terre détruit la plus grande partie du bâtiment en 1033 et le calife fatimide Ali az- Zahir construit une nouvelle mosquée. Par la suite le bâtiment est rénové et des constructions sont ajoutées, telles que son dôme, sa façade, son minbar, ses minarets et la structure intérieure. En 1099, les croisés utilisent la mosquée comme palais et le dôme du Rocher comme église, jusqu'à sa capture par Saladin en 1187. Des reconstructions sont entreprises dans les siècles suivants jusqu'à l'administration jordanienne qui dure jusqu'en 1967. Aujourd'hui, la mosquée est sous l'administration du Waqf dirigé par les Jordaniens (avec participation palestinienne).

Bien que la mosquée ne soit pas associée à l'Isra et Mi'raj au Moyen Âge, elle y est progressivement associée à partir de 1920[3].

La mosquée a une capacité de 5 000 fidèles et l'esplanade dans sa totalité peut accueillir près de 200 000 personnes[4].

Dénomination

Haram vs. al-Aqsa

Dans son sens restreint, et dans la plupart des sources scientifiques écrites en langues européennes, al-Aqsa désigne le seul bâtiment sur la partie sud de l'Esplanade des mosquées. Néanmoins, en arabe, le terme « al-Aqsa » est souvent utilisé pour désigner l'ensemble de l'esplanade, incluant la mosquée, le Dôme du Rocher, les Portes du Mont du Temple et les Minarets. al-Masjid al-Aqsa peut se référer ainsi à l'ensemble du sanctuaire, tandis que al-Jâmi‘ al-Aqṣa (arabe : ٱلْـجَـامِـع الْأَقْـصّى) désigne plus spécifiquement le bâtiment de la mosquée.[note 1] Sous les Ottomans (deb. XVIe siècle - 1917), l'esplanade a commencé à être dénommée aussi al-Ḥaram ash-Sharīf (arabe : اَلْـحَـرَم الـشَّـرِيْـف, le noble Sanctuaire)[6],[7],

Al-Qibli vs. Al-Aqsa

On utilise aussi le terme al-Qibli pour désigner le bâtiment de la mosquée, en référence à un édicule à l'intérieur, la chapelle al-Qibli (al-Jami' al-Aqsa or al-Qibli, or Masjid al-Jumah or al-Mughata)[8],[9].

Un emplacement symbolique

La mosquée al-Aqsa est située sur un lieu très symbolique : le mont du Temple, site du temple de Jérusalem, reconstruit au VIe siècle av. J.-C. et agrandi au Ier siècle av. J.-C. par Hérode[10], avant d'être détruit en 70 par les Romains. Le mur des Lamentations témoigne de ce passé. La mosquée semble avoir été édifiée sur « le secteur ajouté au Ier siècle à l'époque d'Hérode pour permettre la construction d'une basilique royale et de sa colonnade, la stoa » ; elle prend place sur « une structure hérodienne en forme de basilique romaine classique »[11].

La majorité[réf. nécessaire] des historiens de l'art affirment que durant la période chrétienne, le lieu fut laissé à l'abandon, sans doute pour marquer le triomphe du christianisme sur l'ancienne religion[12]. Selon eux, ce n'est qu'avec l'arrivée de l'islam que l'esplanade des Mosquées est à nouveau utilisée pour des édifices religieux. Ce fait est appuyé par l'étude d'Andreas Kaplony sur les sources textuelles historiques, qui indiquent que l'esplanade du Temple, sous les Byzantins, avait été négligée et qu'il s'agissait d'un lieu de non-architecture, où la nature avait repris ses droits. Pourtant, de 1938 a 1942, des fouilles sont entreprises par l'archéologue Robert William Hamilton (en)[13]. Les photographies prises à l'époque, présentées par l'archéologue Zachi Zweig (en) lors d'une conférence en 2008[14], montrent l'existence dans les soubassements de l'édifice, d'un mikvé datant de l'époque du deuxième Temple, et de mosaïques d'un bâtiment public, probablement une église[15],[16]. Une opinion récurrente dans les ouvrages du XIXe siècle est qu'une église avait été établie à cet emplacement en 530 par l'empereur Justinien[17]. Toujours selon cette étude d'Andreas Kaplony, il semble que les juifs de la ville aient tenté, sous Julien (règne de 361 - 363) puis lors de l'occupation sassanide de la ville (614 - 628) d'y reconstruire un temple, en vain[18].

Une tradition musulmane, à partir du milieu du VIIIe siècle environ, associe Jérusalem et le Mont du Temple à la masjid al-Aqsa, que, lors du Isra et Miraj, Mahomet aurait atteint à la suite de son voyage nocturne depuis La Mecque, et depuis laquelle il aurait entrepris l'ascension jusqu'au septième ciel, comme l'indique le Coran (17, 1) : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager son serviteur (Mahomet), de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » Le terme de masjid al-Aqsa fut donc le plus ancien nom donné à l'esplanade des Mosquées tout entière, avant que le sens ne soit restreint à la seule grande mosquée[19]. C'est plutôt vers le dôme du Rocher que vers la mosquée en elle-même que s'est focalisée la tradition du miraj, le terme masjid ne désignant pas seulement la mosquée en tant qu'architecture mais aussi tout lieu saint[20].

En effet, l'exégèse classique affirme que les musulmans priaient, à l'origine, vers Aelia (Jérusalem) et ce avant que la ville ne soit conquise. Toutefois, pour la recherche contemporaine, cette thèse très répandue ne va pas de soi et relève d'une lecture du Coran délicate que l'on peut difficilement fonder[21]. Par la suite, Mahomet s'est détourné de cette direction pour la prière (qibla) pour s'orienter de Médine vers la mosquée Al Haram à la Mecque. Il y a lieu de noter ici que le changement de direction « qibla » eut lieu à Médine même. Une mosquée était d'ailleurs érigée sur le lieu de ce changement de direction. C'est la mosquée « qiblatayn », mot qui veut dire « deux directions ». Selon le chercheur Tor Andræ, la première qibla serait l'Est à l'instar du christianisme primitif[22] Selon Dan Gibson, qui se base sur la direction des qiblas pendant les cent premières années, la première ville sainte de l'islam aurait été Pétra et c'est cette ville qui serait la « mère des cités » dont parle le Coran[23].

Selon une thèse, construire Al-Aqsa et le Dôme fut en substitut à la Kaaba, pendant l'occupation de La Mecque par Abd Allah ibn az-Zubayr[24] et fut éventuellement encouragé par la communauté juive en espoir de l'ère messianique[25]. Cette thèse est contestée[26]. D'autres arguent, que le complexe fut édifié en rivalité à l'église de la Résurrection et en symbole du triomphe de l'Islam sur la Chrétienté. Le Califat Umayyade, fit fabriquer par des oulémas et mit en circulation un hadith[27] pour faire accepter à la cour et aux idéologues Umayyades Jérusalem, comme étant un centre politique et administratif de la province de « Syrie-Palestine »[28]. Selon Ignaz Goldziher, cette évolution est liée à des raisons politiques, selon Goitein, plutôt à des raisons religieuses, ou bien du fait de l'importance de Jérusalem sous Abd al-Malik et Al-Walid Ier[29].

Isra et Mi'raj

D'après l'exégèse musulmane classique[30] ou — d'après le chercheur Yitzhak Reiter — selon une traditions reconnue au XXe siècle[31], la mosquée al-Aqsa est le lieu à partir duquel Mahomet aurait fait le voyage nocturne (al-isra) au cours duquel il serait monté sur le Buraq, qui l'aurait d'abord conduit de La Mecque à Al-Aqsa[32]. C'est là que Mahomet aurait attaché le Buraq au mur occidental et aurait prié sur l'Esplanade. Après avoir fini ses prières, l'ange Jibril (Gabriel) aurait voyagé avec lui au ciel, où il aurait rencontré plusieurs autres prophètes, avec qui il aurait prié[33],[34], puis il aurait discuté avec Dieu du nombre de prières à accomplir, puis enfin serait revenu à La Mecque. Pour certains courants de l'Islam, ce voyage est rêvé[35]. Ahmed Mohammed Arafa, chroniqueur de l'hebdomadaire égyptien Al-Qahira () soutient que contrairement à ce qu'affirme l'interprétation classique de la sourate, dite « Du voyage nocturne », ce voyage serait en fait l'émigration de Mahomet (Hégire) de la Mecque à Médine[36].

Certains ont suggéré que la « mosquée Al-Aqsa » bel et bien nommée et mentionnée dans le Coran n'était pas celle de Jérusalem, mais pourrait designer une mosquée située à proximité de la Mecque[37]. Il s'agirait donc d'une erreur historique coranique, puisque du vivant du prophète Mahomet, qui est mort en 632, la mosquée n'existait pas et n'avait pas encore été construite avant la conquête de Jérusalem par Omar en 638. Cette conceptualisation de Masjid comme bâtiment sacré — à l'image d'un temple païen par exemple — n'est pas consensuelle et pourrait concerner un espace de prosternation ouvert. Pour certaines sources anciennes, Masjid signifie le ciel où serait allé Mahomet[35].

Pourtant, dès les premiers temps de l'Islam, ce lieu sera associé à Jérusalem et à l'Esplanade[37], "sans raison" autre qu'elle « semble avoir été une interprétation tendancieuse inspirée par la politique des Umayyades cherchant la glorification de Jérusalem au détriment du territoire de La Mekke »[35].

Les différentes phases de construction

Un des rares panneaux en bois restant de la mosquée al-Aqsa construite par al-Walid Ier(705 - 715), Musée Rockefeller, Jérusalem.

L'évêque Arculfe nous livre une description du lieu, entre 679 et 688 : « Dans le lieu fameux où fut magnifiquement construit le Temple, les Sarrasins ont élevé une maison de prière ; elle est quadrangulaire, couverte en bois, à l'aide de grandes poutres qui reposent sur quelques restes de ruines. Ils se réunissent dans cet édifice de structure misérable et qui peut contenir environ trois mille hommes[38] ».

C'est sans doute sur l'impulsion du calife Abd al-Malik (685 - 705), constructeur du dôme du Rocher, ou de son fils al-Walid Ier (705 - 715) qu'est édifiée la première mosquée en dur[39]. Si l'on en croit l'historien al-Muqaddasi, le calife aurait souhaité cette reconstruction pour éviter le contraste entre la mosquée et le dôme. Selon Myriam Rosen Ayalon, l'édifice était fort différent de la construction actuelle, puisqu'il s'agissait d'un plan à trois nefs parallèles à la qibla, comme à la grande mosquée des Omeyyades de Damas, quelques années plus tard[40]. À cette époque, la mosquée devait être directement reliée au palais de la ville, le dar al-imarat (découvert dans les années 1970) par un passage voûté derrière le mihrab principal. Un séisme la détruit presque totalement en 748.

Sous la dynastie abbasside, les nefs de la mosquée changent d'orientation. Avec la construction d'al-Mahdien, en 780, quinze travées perpendiculaires au mihrab composent le lieu de prière, dont une magnifiée au centre. Un tremblement de terre, en 1033, la détruit à nouveau. La mosquée est, une fois de plus, reconstruite par le calife Ali az-Zahir. C'est cette mosquée qui subsiste encore aujourd'hui et dont les inscriptions en mosaïque évoquent le nom de son reconstructeur et donnent le nom de la mosquée (al-majsid al-aqsa, l'oratoire le plus éloigné)[41].

Jérusalem étant prise lors des croisades en 1099, la mosquée n'est pas détruite, mais sert de palais appelé « temple de Salomon », pour le roi de Jérusalem Baudouin II. En 1119, elle devient le siège de l'ordre du Temple[42], sous le nom de Maison du Temple de Jérusalem.

À la suite de la reconquête musulmane de la ville en 1187, une dernière reconstruction, en 1217-1218, donne à l'édifice son aspect actuel : une nef centrale, surmontée d'un dôme et bordée de part et d'autre de trois travées. Ne reste d'ancien que le mur de la qibla, toujours préservé durant les siècles, puisqu'il remployait déjà le mur pré-islamique au sud de l'esplanade du Temple.

Époque moderne

Des tremblements de terre eurent lieu en 1928 et 1937[43]. Une reconstruction est entreprise en 1939. À cette occasion, Benito Mussolini fait don de colonnes de marbre situées à l'intérieur[44] [réf. à confirmer]. Entre 1969 et 1983, le dôme de la mosquée al-Aqsa était recouvert d'aluminium par anodisation, ce qui lui donnait un aspect argenté. En 1983, il a retrouvé son revêtement d'origine en plomb, de couleur gris foncé.

En 1969, Denis Michael Rohan (en), un fondamentaliste chrétien australien, met volontairement le feu au minbar qui date du xiie siècle. Le meuble est entièrement détruit à l'exception de quelques morceaux qui ont pu être sauvés et se trouvent aujourd'hui au musée islamique de Jérusalem[réf. nécessaire].

Le , un petit incendie dû à des jeux d'enfants est rapidement maîtrisé par les pompiers[45].

Le décor de la mosquée

Les bois sculptés du plafond de l'édifice datent sans doute de la période omeyyade. Ils constituent donc l'un des seuls témoignages de l'art du bois à cette époque, avec ceux du Khirbat al-Mafjar. Constitués de motifs végétaux traités avec naturalisme, ils rappellent notamment les mosaïques voisines du dôme du Rocher, et les sculptures du château de Mshatta.

Les bois sculptés participaient sans doute d'un décor bien plus vaste, avec des mosaïques et du marbre, comme on en voit encore au dôme du Rocher ou à Damas. Néanmoins, ceux-ci n'ont pas été conservés.

Les mosaïques anciennes ont été étudiées par Henri Stern[46].

Les tensions actuelles

La mosquée al-Aqsa entre 1890 et 1900

Le , un chrétien évangélique australien, Denis Michael Rohan (en), membre de la secte Worldwide Church of God, met le feu à l'édifice afin de faire place au troisième temple[47]. Les dégâts, importants, purent être réparés.

Le mur des Lamentations, lieu saint de la religion juive, faisant partie du mur d'enceinte de la mosquée, cette zone relativement restreinte de Jérusalem peut être source de tensions entre communautés. Israël autorise l'accès à la mosquée pour les non-musulmans, uniquement aux hommes et aux femmes mariés, respectivement âgés d'au moins 50 et 45 ans, l'accès aux musulman(e)s de tout âges est autorisé mais peut être limité par les autorités israéliennes en cas de tensions ou autre.

La mosquée al-Aqsa, comme le reste de la vieille ville de Jérusalem, est sous contrôle israélien depuis 1967. La gestion de l'ensemble de l'esplanade des mosquées est confiée à un waqf, fondation religieuse islamique, dont la Jordanie est garante depuis les accords de Wadi Araba qui procurent à la Jordanie le rôle privilégié de garante de l'esplanade des mosquées.

Depuis la première fouille de 1938 effectuée par l'Américain Edward Robinson, plusieurs autres fouilles ont eu lieu dans la zone sud et sud ouest du Mont du Temple mais jamais sous l'esplanade des mosquées où se trouve la mosquée al-Aqsa[48],[49]. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) considère qu'elles menacent ses fondations.

Notes

  1. Selon l'historien Oleg Grabar, « It is only at a relatively late date that the Muslim holy space in Jerusalem came to be referred to as al-haram al-sharif (literally, the Noble Sacred Precinct or Restricted Enclosure, often translated as the Noble Sanctuary and usually simply referred to as the Haram). While the exact early history of this term is unclear, we know that it only became common in Ottoman times, when administrative order was established over all matters pertaining to the organization of the Muslim faith and the supervision of the holy places, for which the Ottomans took financial and architectural responsibility. Before the Ottomans, the space was usually called al-masjid al-aqsa (the Farthest Mosque), a term now reserved to the covered congregational space on the Haram, or masjid bayt al-maqdis (Mosque of the Holy City) or, even, like Mecca's sanctuary, al-masjid al-ḥarâm »[5]

Références

  1. appelée en arabe « al-jamaâ al-Qibli » arabe : الجامع القبلي, le terme arabe : المسجد الاقصى, al-masjid al-Aqsa « la plus lointaine » étant réservé à l'esplanade des Mosquées
  2. « Les premières étapes de la construction remontent au calife Omar bin al-Khattab (r. 13-23 H / 634-647 J.-C.) qui éleva un mihrab et une petite mosquée sur le site de l'édifice actuel. Moujir al-Din (m. 928 H / 1521 J.-C.), historien qui fait autorité sur l'histoire de l'architecture à Jérusalem, mentionne que c'est le calife Omar qui, en dégageant le Haram de divers vestiges, découvrit le rocher sacré. Il prit plusieurs avis sur la position idéale de la mosquée et reçut le conseil de la construire au nord du rocher, ce qu'il refusa en disant : “Mais c'est sa façade qui doit servir de qibla, comme le prophète de Dieu a fait qibla les façades de nos mosquée.” » Article mosquée al-Aqsa sur le site Discover Islamic Art
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  7. Jarrar 1998, p. 85.
  8. « Al-Aqsa Mosque », Al Habtoor Group, Al-Shindagah.com,
  9. Mahdi Abdul Hadi: « Al-Aqsa Mosque, also referred to as Al-Haram Ash-Sharif (the Noble Sanctuary), comprises the entire area within the compound walls (a total area of 144,000 m2) - including all the mosques, prayer rooms, buildings, platforms and open courtyards located above or under the grounds - and exceeds 200 historical monuments pertaining to various Islamic eras. According to Islamic creed and jurisprudence, all these buildings and courtyards enjoy the same degree of sacredness since they are built on Al-Aqsa’s holy grounds. This sacredness is not exclusive to the physical structures allocated for prayer, like the Dome of the Rock or Al-Qibly Mosque (the mosque with the large silver dome)"
    Mahdi Abdul Hadi Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs; Tim Marshall: "Many people believe that the mosque depicted is called the Al-Aqsa; however, a visit to one of Palestine's most eminent intellectuals, Mahdi F. Abdul Hadi, clarified the issue. Hadi is chairman of the Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs, based in East Jerusalem. His offices are a treasure trove of old photographs, documents, and symbols. He was kind enough to spend several hours with me. He spread out maps of Jerusalem's Old City on a huge desk and homed in on the Al-Aqsa compound, which sits above the Western Wall. “The mosque in the Al- Aqsa [Brigades] flag is the Dome of the Rock. Everyone takes it for granted that it is the Al-Aqsa mosque, but no, the whole compound is Al-Aqsa, and on it are two mosques, the Qibla mosque and the Dome of the Rock, and on the flags of both Al-Aqsa Brigades and the Qassam Brigades, it is the Dome of the Rock shown”, he said. » Tim Marshall, A Flag Worth Dying For : The Power and Politics of National Symbols, Simon and Schuster, , 151– p. (ISBN 978-1-5011-6833-8, lire en ligne)
  10. Lemire et al. 2016, p. 43
  11. Rosen-Ayalon, M. Art et archéologie islamiques en Palestine, Paris : PUF, 2002, p. 31-34 ; Grafman, R. ; Rosen-Ayalon, M., « The Two Great Syrian Umayyad Mosques: Jerusalem and Damascus », in Muqarnas: An Annual on the Visual Culture of the Islamic World, XVI, 1-15. lisible sur archnet.org
  12. Oleg Grabar, Le dôme du Rocher, joyau du monde islamique, 1997.
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    « La Terre-Sainte : voyage dans l'Arabie Pétrée, la Judée, la Samaria, la Galilée, et la Syrie » par Jean Jacques Bourassé, Karl Girardet Edition : 2 Publié par Alfred Mame et fils, 1867 576 pages, page 196 ;
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  48. (en) (en) « The History of Excavations in the Ophel and in the Areas South and Southwest of the Temple Mount » (version du 19 octobre 2017 sur l'Internet Archive), Jerusalem Archaeological Park

Bibliographie

  • Vincent Lemire (dir.), Katell Berthelot, Julien Loiseau et Yann Potin, Jérusalem : Histoire d'une ville-monde, Paris, Flammarion, coll. « Champs Histoire », , 544 p. (ISBN 978-2-08-138988-5, OCLC 961352313, lire en ligne) (aperçu)

Lien externe

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