Moliendo café

Moliendo café est une chanson vénézuelienne, devenue célèbre dans le monde entier.

Moliendo café

Chanson de Hugo Blanco
(il existe de nombreuses reprises)
Sortie 1958
Genre musique latine
Auteur Hugo Blanco
Compositeur Hugo Blanco ou son oncle Jose Manzo Perroni ?

La paternité de la chanson est discutée entre Hugo Blanco et son oncle maternel, Jose Manzo Perroni. Selon Hugo Blanco, il composa la chanson en 1958, et, comme il n'était pas majeur (il avait 17 ans), il demanda à son oncle, d'enregistrer l'œuvre pour lui à la SACVEN (Sociedad de Autores y Compositores de Venezuela). Quelques années plus tard, l'oncle poursuivit en justice son neveu pour s'être approprié l'œuvre, affirmant que c'était lui qui avait composé la chanson, et que son neveu lui en avait volé la mélodie[1]. Quoi qu'il en soit, ce thème représente l'une des plus grandes contributions de la musique populaire vénézuélienne au niveau international.

À l'origine le morceau était instrumental, et sans nom. L'ingénieur du son avec lequel Hugo Blanco travaillait nota « Café Molido » (du café moulu qui figurait dans sa liste de courses (en)) sur l'enregistrement[2].

Le premier à avoir enregistré la chanson fut Mario Suarez en 1958 sur disque 78 tours, et Hugo Blanco lui-même ne la sortit en disque qu'en 1961. Une version de la chanteuse Mina a atteint la popularité numéro 1 en Italie en 1961. Lucho Gatica l'a popularisée au Mexique et au Chili.

Hugo Blanco, l'auteur/compositeur, en 2010, à 70 ans

Les supporters de la Cavese en ont fait leur chant, Dale Cavese, et depuis c'est un des plus fameux chant de supporters.

Au Japon la chanson est rebaptisée « Coffee Rumba ».

La chanson fait également partie du répertoire des nombreuses bandas, tunas...

Elle a été adaptée dans une multitude de genres musicaux : musique andine, dance, disco, italo disco, salsa, son cubain, latin jazz, mambo, rock, rap, swing, reggae, …

Paroles

Les paroles racontent ceci (c'est toujours le même couplet qui est répété) : "Lorsque l'après midi touche à sa fin et que les ombres renaissent, dans le silence les plantations de café se remettent à entendre la triste chanson d'amour du vieux moulin qui semblent dire : un chagrin d'amour, une tristesse amène Manuel le zambo[3] à être amer, il passe ses nuits à moudre du café inlassablement."

On peut y voir une forme de mise en abyme puisque la chanson parle d'une chanson d'amour...

Quelques reprises

Notes et références

Lien externe

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