Mohamed Béavogui

Mohamed Béavogui, né le à Porédaka (Mamou), est un diplomate guinéen. Directeur Général de l’Agence Africaine de Renforcement des Capacités[2],[3].

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Mohamed Béavogui
Fonctions
Directeur Général de l’Agence Africaine de Renforcement des Capacités[1]
Prédécesseur Mohamed Béavogui
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Porédaka, Mamou
Nationalité Guinéenne
Père Koma Béavogui
Mère Hadja Laila
Conjoint Hassatou Diallo
Enfants Aissata Béavogui , Mariam leila Béavogui, Abdoulaye Béavogui et Thierno Souleymane Béavogui
Diplômé de Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, Université Polytechnique de Saint Petersburg puis Université Harvard
Profession Diplômante
Religion Musulmane

Biographie

Né à Porédaka, son père Koma Béavogui, ancien diplomate et sa mère feue Hadja Laila est la sœur aînée feu Diallo Telli. Mohamed a fait l’école primaire à Coléah 3 puis le secondaire au CER (Centre d’Enseignment Révolutionnaire) (actuel lycée Donka) avant d’être orienté à l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser en 1972.

Mohamed Béavogui bénéficiera d’une bourse d’étude universitaire en Union soviétique et y est sorti diplômé en Construction Mécanique et Engins de Mines de l’Université Polytechnique de Leningrad (actuellement Saint Petersburg, Russie). Béa est aussi titulaire d’un diplôme de la prestigieuse Kennedy School of Gouvernement de l’Université Harvard aux États-Unis.

Mohamed Béa a fini sa formation par le camp NKrumah comme tous étudiants de l’époque et assista aux séminaires du Responsable Suprême de la Révolution, sous le régime du feu président Ahmed Sékou Touré.

Carrière

Engager à la Fonction Publique puis effectue un court stage à la compagnie des bauxites de Guinée (CBG) à Kamsar avant d’être nommé en 1980 Directeur du Centre Pilote de fabrication industrielle situé près de Conakry. Sa carrière internationale commence en 1982 jusqu’en 1986 à Ibadan au Nigeria, quand il remporte un concours des Nations unies pour le poste d’Ingénieur au Centre africain régional de design et d’ingénierie. En 1986, la FAO le recrute comme conseiller technique puis senior chargé de programme. Le poste se trouve à Bujumbura, Burundi. En 1992, il est muté au siège de la FAO à Rome où il devient chargé de programme Senior au siège social. Le Bureau des Nations unies vient taper à la porte et en 1994 et il devient Gestionnaire Senior d’un portefeuille de projets de Bureau de l’ONU pour les services d’appui aux projets. Une tâche colossale, car il était chargé de superviser des millions de dollars de projets de développement. Le travail aidant, Béa en 1998 est bombardé comme Directeur Régional de l’Agence avec siège à Abidjan. Là, il coordonne les projets dans la sous-région et s’assure qu’ils sont délivrés à temps et dans les normes. Son budget était estimé à plusieurs centaines de millions de dollars. En 2001, c’est le Fonds International de Développement de l’Agriculture (FIDA) qui lui prend comme Directeur Régional des Opérations de l’Afrique de l’Ouest et du Centre puis Directeur du partenariat et mobilisation des ressources en même temps Conseiller du président de la FIDA. En 2014, le Guinéen Mohamed Béavogui est choisi pour diriger l’organisme continental africain autonome dénommée Mutuelle Panafricaine de Gestion de Risques. Depuis , Mohamed Béa est basé à Johannesbourg, Afrique du Sud comme Directeur Général de l’Agence Africaine de Renforcement des Capacités[4]. En , il est invité au Forum de Davos comme partenaire sur les discussions annuelles [5].

Engagement politiques en Guinée

Quatre noms furent proposés lors de la grève générale de 2007 pour le poste de premier ministre par les syndicats et la société civile sous le régime de feu Lansana Conté. Parmi ces personnes, une seule faisait l’unanimité tant au niveau des syndicats que de la société civile[6] : Mohamed Béavogui [7]. Le président Lansana Conté choisira une autre personnalité.

Distinction et reconnaissances

Mohamed Béavogui a été décoré par les chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest à Banjul en Gambie pour son effort de développement de l’agriculture dans la région.

Références

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