Moïse et Salomon parfumeurs
Moïse et Salomon parfumeurs est un film français réalisé par André Hugon, sorti en 1935.
Moïse et Salomon parfumeurs
Réalisation | André Hugon |
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Scénario | Paul Fékété |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Films André Hugon |
Pays d’origine | France |
Genre | comédie dramatique |
Durée | 97 minutes |
Sortie | 1935 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Fiche technique
- Titre original : Moïse et Salomon parfumeurs
- Réalisation : André Hugon
- Scénario : Paul Fékété
- Dialogues : Georges Fagot
- Décors : Armand Bonamy et Robert-Jules Garnier
- Photographie : Marc Bujard et Georges Kostal
- Musique : Jacques Janin
- Société de production : Films André Hugon
- Pays d'origine : France
- Format : Noir et blanc - Mono
- Genre : comédie de mœurs[1]
- Durée : 97 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
- Léon Bélières : Moïse
- Charles Lamy : Salomon
- Meg Lemonnier : Lia, leur nièce
- Albert Préjean : André
- Alexandre Mihalesco : le rabbin
- Huguette Grégory : Madame la Marquise
- Armand Lurville : Samuel
- Yvonne Yma : la domestique
- Jean Kolb : Lecoin
- Louis Scott : le marquis
- André Dubosc : Auguste
- Paul Amiot : Supervielle
- Fred Marche
- Jeanine Zorelli
Autour du film
- Moïse et Salomon parfumeurs est le troisième d'une série de quatre films d'André Hugon mettant en scène des personnages juifs, films qui sont, selon Claude Beylie et Philippe d'Hugues[2], de « lourdes farces brodant sur le folklore israélite », sans « aucun dérapage antisémite ».
- Le film est cependant parfois jugé antisémite, alors que précisément il s'applique à présenter les protagonistes comme de braves et honnêtes gens qui ont... le cœur à la place du porte-monnaie plutôt que l'inverse. Leur seule enseigne (A tout pour rien) suffit à renseigner sur leur pseudo-vénalité.
- Dans sa chronique du pour le Canard enchaîné, Henri Jeanson écrivait à propos de Moïse et Salomon parfumeurs : « Une histoire juive que M. André Hugon nous raconte en 2500 mètres... Encore de la pellicule gâchée. Où M. Paul Fékété, qui a écrit - si j'ose dire - le dialogue, a-t-il entendu des juifs parler dans cette langue étrangère qu’il leur prête ? [...] »[3].
Notes et références
- Éric Leguèbe, Cinéguide 2001, Omnibus, 2000
- Beylie et d'Hugues, Les Oubliés du cinéma français, préface de Jean-Charles Tacchella, Éditions du Cerf, 1999, p. 91
- cité dans Jeanson par Jeanson - La mémoire du cinéma français, éditions René Chateau, 2000 (ISBN 2-85-85-20-526), p. 124
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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