Michel Jamsin

Michel Jamsin (né à Fléron en 1941) est peintre figuratif belge.

Biographie

Michel Jamsin naît en 1941 à Fléron[1].

Il fait ses études artistiques à l'Académie des Beaux-Arts de Mons, avec Gustave Camus comme professeur. À partir de 1965, il enseigne le dessin à l'École supérieure des Arts plastiques et visuels de Mons.

Il est cofondateur du groupe Maka, composé d'artistes néo-expressionnistes, qui organisa de vastes manifestations artistiques internationales dans les années 70 et sera prolongé par les activités des groupes Art Cru et Polyptyque dans les années 80. Cette tendance longtemps tenue à l'écart des arts institutionnels se diffusera comme une nouvelle avant-garde en France, en Allemagne et en Italie, à partir de 1980 (Garouste, Combas, Kiefer, Baselitz, Chia, Clemente, Cucci…).

Michel Jamsin pratique surtout la peinture. Mais il s'exprime aussi dans la sculpture et l'écriture radiophonique et théâtrale. Prix du Hainaut en 1971.

Il a scénarisé un album de bande dessinée Histoires alarmantes d'Antonio Cossu paru en 1987.

En 1991 il monte un spectacle-exposition expérimental, Curry, à la Maison de la Culture de Mons. En 1992, il installe une grande rétro(per)spective dans tout le Musée des Beaux-Arts de Mons. En 1999, il conçoit un monument d'acier inoxydable pour la commune de Brugelette. En 2004, il crée Contre-Jour, un spectacle d'ombres et d'objets, expérience théâtrale de plasticien. En 2007, une envolée de grands oiseaux en céramique et acier inoxydable est installée sur la façade du nouvel immeuble construit à l'hôpital Ambroise Paré de Mons.

Style

Expressionniste, Michel Jamsin interprète les formes et les couleurs au gré d’un arbitraire émotionnel subjectif. Explorateur, il pousse ses investigations de plasticien dans différentes voies. Après avoir longtemps travaillé une technique originale, l’émail cellulosique, en couleur haute variée et dense, il travaille une épaisse pâte acrylique dans une dominante de noir ponctué de couleurs. Il considère que la peinture est avant tout une question de sensualité de la matière et de la couleur, sensualité autant tactile que visuelle.

« Que ce soit par la sculpture ou la peinture, Michel Jamsin met en scène le théâtre de la vie quotidienne, tout en mêlant intimement réalité et imaginaire ; il crée ainsi de constantes interrogations plastiques et humaines de type post-surréaliste et ce, au travers d'un Art Cru fort éloigné de tout conformisme social ou esthétique. »

(Serge Goyens de Heusch (dir.), L'Art en Wallonie. XXe siècle)

Publications

Références

  1. Chantal Lemal-Mengeot, « Jamsin, Michel », dans Dictionnaire des peintres belges (lire en ligne)

Liens externes

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