Michael Bruse
Michael Bruse (né en 1969 à Essen, Allemagne) est un géographe allemand et un professeur de la géomatique à l’Université de Mayence.
Il se spécialise dans la recherche sur le microclimat urbain / la climatologie avec un accent méthodique sur la simulation numérique. Outre ses travaux scientifiques, il a développé le modèle de microclimat Envi-met[1] et il est le fondateur de l’entreprise ENVI_MET[1], qui est un modèle holistique tridimensionnel non hydrostatique pour la simulation des interactions surface-plante-air très souvent utilisé pour simuler les environnements urbains et en évaluer les effets de visions d'architecture verte[2].
Éducation
En 1995, Bruse a obtenu son diplôme en géographie physique de l’Université de Bochum avec une majeure en climatologie et en botanique.Il a ensuite commencé à développer le modèle de microclimat ENVI-met[1], complétant sa formation en 1999 avec un doctorat de l’Université de Bochum avec une thèse sur les effets de la conception environnementale à petite échelle sur le microclimat local.
En 2006, sa thèse d'habilitation postdoctorale sur les systèmes multi-agents: « une nouvelle approche pour évaluer les conditions environnementales urbaines » a été acceptée à l’Université de Bochum.
Carrière et recherche
En 2007, il est devenu professeur titulaire à l'Université de Mayence et chef du département de géoinformatique[3].
Depuis, il a également été professeur invité à Harvard et à l'Architectural Association London (AA). Depuis 2007, il est partenaire de Werner Sobek Green Technologies[4] à Stuttgart, Allemagne.
En 2014, il a fondé sa propre entreprise ENVI_MET[2] avec Daniela Bruse. Ses principaux domaines d'expertise sont le microclimat et le confort thermique, l'analyse solaire, l'écoulement et la turbulence du vent, les technologies vertes et bleues, la dispersion des polluants, la végétation et la physique des bâtiments.
Développement
Dans le monde scientifique, Michael Bruse est connu pour son modèle de microclimat ENVI-met[réf. nécessaire], un modèle climatique holistique qui permet de simuler les effets de l’architecture et de la planification du paysage sur le microclimat et la qualité de l’air jusqu’à un mètre[5]. Cela permet d'étudier les interactions entre les conditions climatiques, tels que le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes, et la conception de l'environnement local.
ENVI-met est utilisé dans le monde entier. Son champ d'application comprend l'évaluation de projets de développement urbain (Melbourne 2030[6], RE-THINK Athens[7]) jusqu'à la conception de structures de peuplement durables (projet "Young Cities" Iran de la FU Berlin[8]).
L'analyse des problèmes de pollution urbaine[9] constitue un autre axe de recherche, notamment en ce qui concerne la pollution par les particules et le dioxyde d'azote[10]. Des simulations numériques et des mesures sont utilisées pour développer et évaluer des concepts urbains pouvant être utilisés pour réduire l'exposition de la population aux polluants atmosphériques. Par exemple, ENVI-met[1] est le modèle de référence de l'initiative gouvernementale belgo-néerlandaise "Air Innovation Platform" et du Bureau of Meteorology à Melbourne[11], Australie. Sur la base de calculs de simulation, en collaboration avec des architectes, des urbanistes et des associations, des scénarios de développement pour les quartiers et les espaces ouverts sont créés pour atténuer les effets négatifs du changement climatique (Initiative KLIMAzwei du BMBF[12], Aspang Vienne[13], BUGS de l'UE[14]).
Publications sélectionnées
La principale publication se trouve dans le modèle de microclimat ENVI-met[1], qui n'est pas une publication classique, mais un logiciel. ENVI-met a été publié dans plus de 100 thèses et plus de 1500 essais appliqués (Google Scholar 09/2017).
La liste ci-dessous est un aperçu des thèmes de recherche pertinents. Indice de citation: h = 23 (méthode de calcul Google Scholar, consulté le 05/2018). L'indice de citation réel sera nettement plus élevé, car le modèle ENVI-MET s'est désormais établi comme marque et, dans de nombreux essais, la citation correcte est omise.
- Yang, X.; Zhao, L.; Bruse, M. and Meng, Q (2013): Evaluation of a microclimate model for predicting the thermal behavior of different ground surfaces, Building and Environment (60), p. 93–104, DOI: 10.1016/j.buildenv.2012.11.008
- Yang, X.; Zhao, L.; Bruse, M.; Meng, Q. (2012): An integrated simulation method for building energy performance assessment in urban environments, Energy and Buildings (54), p.243–251, DOI: 10.1016/j.enbuild.2012.07.042
- Bruse, M. (2007): Simulating human thermal comfort and resulting usage patterns of urban open spaces with a Multi-agent System in: Wittkopf, St. and Tan, B. K. (eds.): Proceedings of the 24th International Conference on Passive and Low Energy Architecture PLEA, p. 699-706.
- De Ridder, K, Adamec, V., Weber, C., Bruse, M. et al. (2005): Integrated methodology to assess the benefits of urban green space, Science of the Total Environment (334-335), p.489-497, DOI: 10.1016/j.scitotenv.2004.04.054
- Bruse, M., Fleer, H.(1998): Simulating surface–plant–air interactions inside urban environments with a three-dimensional numerical model
Références
- (en) « start [A holistic microclimate model] », sur www.envi-met.info (consulté le )
- (en) « ENVI_MET Learn »
- (de) Johannes Gutenberg-Unversität Mainz, « Geographisches Institut », sur www.geo.uni-mainz.de (consulté le )
- (en-US) « Prof. Dr. Michael Bruse | Werner Sobek », sur Werner Sobek (consulté le )
- (en) « ENVI_MET Introduction »
- (en) « Melbourne »
- (en) « Rethink Athens »
- (en) « Project Young Cities Iran »
- (en) « Pollution urbaine »
- (en) « Dioxyde d'azote »
- (en) « Melbourne Case Study »
- (en) « KlimaZwei BMBF »
- (de) « Greening Aspang Vienna »
- (en) « BUGS UE »
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