Meux (Charente-Maritime)

Meux est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Meuxois et les Meuxoises[1].

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Meux

L'église et le château de Meux.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Annick Jamet
2020-2026
Code postal 17500
Code commune 17233
Démographie
Gentilé Meuxois
Population
municipale
321 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 39″ nord, 0° 20′ 52″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 102 m
Superficie 8,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Meux
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Meux
Géolocalisation sur la carte : France
Meux
Géolocalisation sur la carte : France
Meux

    Géographie

    Meux est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Meux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), terres arables (19,6 %), forêts (7,6 %), prairies (2,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Geoffroy de Meux est attesté seigneur de Meux en 1250 et sa descendante apporte la terre de Meux en dot lors de son mariage en 1444 avec Louis Chesnel. Le château qui avait été détruit par les Anglais durant la guerre de Cent Ans est reconstruit de 1450 à 1480. Il possédait alors deux tours qui ont disparu.

    Il est vendu par Marie-Angélique Chesnel en 1712 et change plusieurs fois de mains avant de revenir aux Laage de Meux.

    • /

    Administration

    Liste des maires

    La mairie de Meux.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2014 Sylvère Cochonneau    
    2014 En cours Annick Jamet DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune de Meux a été créée en 1793, dans le département de la Charente-Inférieure qui est devenu Charente-Maritime en 1941. Elle faisait partie du district de Pons puis de l'arrondissement de Jonzac en 1801 et toujours du canton de Jonzac.

    Meux fait partie de la plus vaste communauté de communes de France, la communauté de communes de la Haute-Saintonge, avec 122 autres communes du sud de la Charente-Maritime représentant 54 900 habitants et près de 24 % de la superficie du département.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2018, la commune comptait 321 habitants[Note 3], en augmentation de 8,45 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    551519538501504494484513489
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    511483472451432435446369356
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    329375374363373320311309308
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    276264255274310307288295300
    2018 - - - - - - - -
    321--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    C'est durant tout le XIXe siècle que Meux a vu sa population diminuer, puis elle s'est stabilisée.

    Économie

    Agriculture

    La viticulture est une ressource économique importante de la commune, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[12].

    Lieux et monuments

    Le château vu de l'église.

    Le château de Meux a été reconstruit au XVe siècle après le départ des Anglais sur la base d'une tour carré (des meurtrières ont été retrouvées lors des travaux). Il est de style flamboyant, avec une tour polygonale à toit à pans coupés percé d'une fenêtre ornée de broderies de pierre. Une terrasse de défense a ensuite été coiffée d'un toit d tuiles plates qui cache la base de la poivrière.

    Une seconde tour d'escalier, ronde et de l'autre côté une grosse tour ronde ont été détruites au XIXe siècle et il existe des gravures datant d'avant leur destruction. Autour, un jardin à la française a été recomposé. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1975[13].

    L'église Saint-Martin.

    L'église paroissiale Saint-Martin de Meux qui a été dans un premier temps chapelle seigneuriale, date du XIIe siècle. Sa nef a été modifiée au XVe siècle et elle a été fortifiée par constitution d'une chambre haute percée d'archères. Le clocher a été abattu avant la Révolution. Elle a été inscrite monument historique le [14].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le )
    13. « Château de Meux », notice no PA00104806, base Mérimée, ministère français de la Culture
    14. « Eglise Saint-Martin », notice no PA17000025, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Article connexe

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