Meurtre à la Maison-Blanche
Meurtre à la Maison-Blanche ou Meurtre au 1600 au Québec (Murder at 1600) est un film policier américain réalisé par Dwight H. Little, sorti en salles en 1997. Le long-métrage narre l'histoire d'un policier de la brigade criminelle de Washington, incarné par Wesley Snipes, qui enquête sur le meurtre d'une secrétaire employée à la Maison-Blanche au sein même du bâtiment et qui va être aidée dans sa tâche par une agente des services secrets interprétée par Diane Lane.
Titre québécois | Meurtre au 1600[1] |
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Titre original | Murder at 1600 |
Réalisation | Dwight H. Little |
Scénario |
Wayne Beach David Hodgin |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Regency Enterprises |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Policier |
Durée | 106 minutes |
Sortie | 1997 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Contexte général
Un inspecteur de la brigade criminelle de Washington est chargé d'enquêter sur le meurtre d'une jeune secrétaire au sein même de la Maison-Blanche. Avec l'aide d'une agente des services secrets chargée de le surveiller, il ne tarde pas à comprendre que cette affaire est bien plus complexe qu'il n'y paraît.
Résumé détaillé
Harlan Regis est un inspecteur de police aguerri de la brigade criminelle de Washington vivant dans un appartement promis à la démolition pour être remplacé par un parking. Un soir, il est appelé sur les lieux d'un crime, le 1600 Pennsylvania Avenue, à savoir la Maison-Blanche, résidence officielle du président des États-Unis. En effet, Carla Town, jeune secrétaire travaillant à la Maison-Blanche, est retrouvée assassinée dans les toilettes, son corps ayant été retrouvé par un concierge. Sur les lieux, il fait la connaissance au directeur des services secrets, Nick Spikings, ainsi qu'au conseiller à la sécurité nationale Alvin Jordan. Le policier fait également la rencontre de l'agent des services secrets Nina Chance, également ancienne tireuse d'élite, que Spikings a chargé de surveiller Regis. Ce meurtre survient au moment même d'une crise politique internationale imminente : en effet, le Président Jack Neil tente de faire face à une situation dans laquelle des ressortissants américains sont retenus en otages en Corée du Nord, tandis que certains membres de son entourage pensent que Neil n'arrive pas à la gérer correctement, car le Président refuse d'envoyer des troupes sauver des otages ce qui provoquerait une potentielle Guerre de Corée.
Le concierge ayant retrouvé le corps de Carla Town est un temps soupçonné mais son témoignage et un élément de preuve clairement établi conduisent Regis à penser que les services secrets pourraient être impliqués. Le soir même, l'appartement du policier est cambriolé, mais le coupable parvient à s'enfuir. Lors d'une fouille ultérieure, Regis retrouve un système d'écoute caché. Sur une photo de la victime, Regis aperçoit Burton Cash, agent chargé de la sécurité de Kyle, le fils du Président et comprend que le fils du Chef d'État couchait avec Carla la nuit du meurtre. Il retrouve la trace d'une ancienne conquête de Kyle, qui lui a vanté avoir partagé Carla avec son père et découvre que la société de l'oncle de Carla a servi de principale collecte de fonds pour le Président. Après avoir découvert que Chance était la garde du corps de Kyle, Regis lui rend visite et la confronte. Cette dernière lui explique qu'elle a découvert que Kyle avait battu sa petite amie, mais lorsque les services secrets ont dissimulé les coups du jeune homme, elle a demande à être réaffectée, étant remplacée par Cash. Regis confronte Kyle, qui nie avoir tué Carla, mais l'informe qu'elle a commandé une voiture, alors qu'elle n'a pas le permis de conduire. Plus tard, Regis et Chance découvrent que les inscriptions les plus récentes du carnet de rendez-vous de Carla ont été falsifiées.
Avec quelques indices laissés par Jordan, Regis découvre que Spikings a retenu plusieurs bandes de surveillance de la nuit du meurtre. Le policier se rend à la résidence de Spikings, accompagné par Chance, pour l'interroger. Alors qu'il est prêt à montrer la bande, Spikings est soudainement tué par un tireur d'élite. Cependant, Régis et Chance échappent aux coups de feu avec la bande. Ils apprennent que Jordan a conçu le meurtre afin de faire chanter Neil pour qu'il démissionne, ce qui permettrait au vice-président Dylan de prendre ses fonctions et d'envoyer des troupes en Corée du Nord.
Regis, Chance et son partenaire Stengel pénètrent dans les tunnels de la Maison-Blanche. Le tireur d'élite les poursuit et blesse Stengel, mais Chance parvient à le tuer. Poursuivi par les services secrets, Regis parvient à peine à entrer en contact avec Neil et à lui présenter les preuves de la conspiration de Jordan. Jordan tente de tirer sur Neil, seulement pour que son tir soit intercepté par une Chance menottée, qui est blessée au bras. Jordan est tué par les services secrets. Chance et Stengel sont amenés à l'hôpital, où ils se remettent de leurs blessures. En reconnaissance pour son sauvetage, Neil promet à Regis de se renseigner sur la commission qui a acheté le bâtiment de Regis.
Fiche technique
- Titre original : Murder at 1600
- Titre français : Meurtre à la Maison-Blanche
- Titre québécois : Meurtre au 1600
- Réalisation : Dwight Little
- Scénario : Wayne Beach et David Hodgin
- Musique : Christopher Young
- Direction artistique : Dan Yarhi
- Distribution des rôles : Cathy Sandrich Gelfond et Amanda Mackey
- Décors : Nelson Coates
- Costumes : Denise Cronenberg
- Photographie : Steven Bernstein
- Son : Bruce Carwardine
- Montage : Leslie Jones et Billy Weber
- Production : Arnon Milchan et Arnold Kopelson
- Sociétés de production : Regency Enterprises et Kopelson Entertainment
- Société de distribution : Warner Bros. (États-Unis et France)
- Budget : 40-50 millions $[2]
- Pays d’origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,85:1 (Panavision) — son Dolby Digital
- Genre : policier, thriller
- Durée : 107 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- France :
- Classification : R (Restricted) aux États-Unis, tous publics en France
Distribution
- Wesley Snipes (VF : Jacques Martial, VQ : Jean-Luc Montminy) : inspecteur Harlan Regis
- Diane Lane (VF : Claire Guyot, VQ : Élise Bertrand) : Nina Chance
- Daniel Benzali (VF : Michel Creton ; VQ : Yves Massicotte) : Nick Spikings
- Dennis Miller (VF : Bernard Métraux, VQ : Manuel Tadros) : inspecteur Steve Stengel
- Alan Alda (VF : Michel Le Royer, VQ : Mario Desmarais) : Alvin Jordan
- Ronny Cox (VF : Michel Bardinet ; VQ : Yvon Thiboutot) : Président Jack Neil
- Diane Baker (VF : Anne Kerylen ; VQ : Monique Miller) : Kitty Neil
- Tate Donovan (VF : Renaud Marx ; VQ : Martin Watier) : Kyle Neil
- Harris Yulin (VF : Pierre Hatet ; VQ : André Montmorency) : général Clark Tully
- Tom Wright : (VF : Serge Faliu ; VQ : Victor Désy) : Agent Cooper
- Nicholas Pryor (VF : Claude D'Yd ; VQ : Gérard Delmas) : Paul Moran
- Charles Rocket (VF : Jean-François Vlérick ; VQ : Benoit Rousseau) : Jeffrey
- Nigel Bennett : Burton Cash
- Tamara Gorski : jeune femme au bar
- Douglas O'Keefe : John Kerry
- Tony Nappo (VF : Gérard Berner ; VQ : Benoit Gouin) : Lucchessi
- Mary Moore : Carla Town
- George R. Robertson (VF : René Bériard) : Mack Fallis
- Ho Chow : Tepper
- James Millington : Lieutenant Marty Dill
- John Bourgeois (VF : Jacques Deschamps) : Capitaine Farr
- Carol Anderson (VF : Pascale Vital) : la secrétaire du Capitaine Farr
- David Gardner : le président de la Chambre des représentants
- Richard Fitzpatrick (VF : Richard Leblond ; VQ : Louis-Georges Girard) : le professeur de droit
- Tom Urich (VF : Jean-Louis Faure) : lui-même
- Sheldon Turcott (VF : Olivier Cordina) : lui-même
- Note : La version française européenne n'a été utilisé qu'au cinéma; le DVD zone 2 contient le doublage québecois.
Production
Le producteur Arnold Kopelson a été attiré par le script du long-métrage, après avoir déclaré que « récemment, la Maison-Blanche a été vulnérable à une variété étonnamment large d'agressions »[3]. Avec le producteur Arnon Milchan, il a offert le scénario au réalisateur Dwight H. Little, qui a accepté malgré son expérience de film d'action, il n'avait jamais fait de film à suspense, « et les thrillers politiques sont probablement mon genre de film préféré; j'aime ces films de conspiration séminales des années 70 »[3]. Les cinéastes ont ensuite invité Wesley Snipes, le considérant comme ayant le physique, l'intelligence et l'humour requis pour Harlan Regis, et Snipes a accepté pour la profondeur du personnage et « l'opportunité de jouer un rôle de suspense, qui est généralement réservé aux acteurs plus matures »[3]. Diane Lane a été attirée par le rôle de l'agent Chance parce qu'elle « respecte son code personnel » et l'actrice avait l'expérience de tireuse requise pour le rôle[3].
Bien que des scènes aient été tournées à Washington, les lieux du tournage se trouvaient principalement à Toronto et à proximité de l'Ontario. Comme Les Pleins Pouvoirs occupait l'ensemble de bureaux ovales construit pour Président d'un jour, un nouveau bureau ovale a été construit dans les studios Cinespace à Kleinburg. L'équipe de tournage a effectué de nombreuses visites à la Maison-Blanche pour référence en faisant ce que le concepteur de la production Nelson Coates a décrit comme la recréation « la plus précise sur le plan architectural » de la pièce. Le bureau ovale se trouve toujours au studio et a été utilisé dans des productions telles que Dick, les coulisses de la présidence et The Sentinel[4],[5].
Sortie et accueil
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
25 826 788 $[6] | 12[7] | |
France | 342 135 entrées[6] | 5[8] | |
Total hors États-Unis | 15 300 000 $ | ||
Total mondial | 41 126 788 $ |
Meurtre à la Maison-Blanche sort au printemps 1997 aux États-Unis et prend la troisième place du box-office lors de son premier week-end d'exploitation (derrière Anaconda, le prédateur et Menteur, menteur avec près de 8 millions $ de recettes le week-end de sa sortie, pour une diffusion de 2 152 salles[9], qui augmentera jusqu'à 2 158 salles durant toute son exploitation en salles[9]. Finalement, le long-métrage peine à se stabiliser et finit avec 25,9 millions $[6]. À l'international, le film ne rapporte que 15,3 millions $[6], portant le cumul mondial à 41,1 millions $ de recettes[6]. Le film est considéré comme un échec commercial[10].
En France, le long-métrage, sorti durant l'été 1997 dans 203 salles, ne parvient qu'à prendre que la troisième place du box-office avec 146 447 entrées en première semaine d'exploitation[6]. En trois semaines, Meurtre à la Maison-Blanche n'est arrivé qu'à totaliser 287 416 entrées[6]. En fin d'exploitation, le film finit avec 342 135 entrées[6].
Notes et références
- « Fiche de doublage VQ du film », sur Doublage Québec (consulté le ).
- « Murder at 1600 », sur Bombreport.com (consulté le ).
- « Murder at 1600 - About The Production », sur www.filmscouts.com
- Linda Lee, « Oval Offices, by Way of Hollywood »
- Torontoist, « Reel Toronto: Murder at 1600 »,
- « Meurtre à la Maison-Blanche [Murder at 1600 (1997)] », sur Jpbox-office.com (consulté le )
- (en) « Weekend Domestic Chart for July 4, 1997 », sur The Numbers (consulté le ).
- « Meurtre à la Maison-Blanche », sur CBO Box-Office (consulté le ).
- (en) « Murder at 1600 », sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le )
- Google Livres (consulté le 28 mars 2020).
Lien externe
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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