Menhir de la Tiemblais

Le menhir de la Tiemblais est situé à Saint-Samson-sur-Rance, dans le département français des Côtes-d'Armor, en France.

Menhir de la Tiemblais

Vue générale du monument.
Présentation
Nom local La Pierre Longue, la Bonde de l'Enfer
Type Menhir
Période Néolithique
Faciès culturel Mégalithisme
Protection  Classé MH (1977)
Visite Libre d'accès
Caractéristiques
Dimensions 8,50 m de hauteur
Matériaux granite
Décor Nombreuses gravures
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 40″ nord, 2° 01′ 06″ ouest
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Commune Saint-Samson-sur-Rance
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor

Protection

Le monument est classé au titre des monuments historiques le [1]

Description

Le menhir est mentionné dès le XVIe siècle sous le nom de Pierre Longue[2]. Il est constitué d'un monolithe, en granite local comportant un petit filon de quartz blanc, en forme de pyramide tronquée incliné vers l'est (45°). Son inclinaison résulterait de fouilles clandestines. Il mesure 8,50 m de hauteur, pour 2,10 m de largeur et 1,60 m d'épaisseur[3]. Son poids est estimé entre 50 t [4]et 60 t[5]. La pierre a été bouchardée[3], lui donnant un aspect régulier, ses faces étant relativement plates.

Il comporte un décor très dense de gravures constituées par douze cartouches représentant des rostres et une à deux silhouettes animales[3]. Ces gravures, qui n'ont été découvertes qu'en 1972[2] ne sont désormais visibles qu'en lumière rasante artificielle, ce qui laissent supposer que les dessins, à l'origine, devaient être soulignés par des pigments colorés pour être visibles[3].

Folklore

Plusieurs légendes entourent le menhir. Selon l'une d'elles, il s'agirait d'une des trois pierres fermant l'entrée de l'enfer (d'où son nom de « Bonde de l'Enfer »)[2]. Une variante le mentionne comme une clef de la mer : si on la tournait un déluge inonderait la Terre. Selon une autre tradition, saint Samson aurait affronté les tentations du Diable à proximité mais constatant son échec, le Diable aurait, de dépit, jeté son fouet sur la pierre, la marquant ainsi du filament de quartz qu'elle comporte.

Une autre légende en fait une pierre à glissade : une femme souhaitant se marier prochainement devait réussir à glisser tout du long, en culotte de baptême, sans s'écorcher[2].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Loïc Langouët, Les mégalithes de l'arrondissement de Dinan, Institut Culturel de Bretagne, , 62 p. (ISBN 9782868220936), p. 50

Articles connexes

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