Mehmed Fuad Pacha

Mehmed Fuad Pacha est homme d’État et littérateur ottoman, né à Constantinople en 1814 et mort à Nice en 1869.

D’une famille de poètes, il commença lui-même par faire des vers, puis étudia la médecine, enfin entra au bureau des Interprètes de la Porte, et étudia les langues étrangères, la diplomatie, l’économie politique. Il fut attaché comme premier secrétaire à l’ambassade de Chekih-Effendi à Londres (1840). Il rapporta d’Espagne, où il occupa un second poste diplomatique (1844), des travaux politiques et des œuvres littéraires. Il fut nommé grand interprète de la Porte (1845), puis grand référendaire du divan (1848).

Fuad Pacha fut chargé de missions importantes dans les Principautés danubiennes (1848), à Saint-Pétersbourg (1850) et en Égypte (1852). Il devint ministre des affaires étrangères (1853), membre du conseil du tanzimat et pacha (1854) à la suite d’une insurrection des Grecs d’Épire étouffée par lui. Il rentra au ministère des affaires étrangères (1855-60) et se signala dans son administration par la création de phares et de télégraphes et par la répression de violences exercées contre les chrétiens en Syrie. Il prit part en 1856 au Congrès de Paris, puis à la conférence de Paris de 1858, et fut porté au ministère de la guerre qu’il occupa jusqu’à sa mort (1869).

Il a publié une Grammaire ottomane (1852), et fit partie de l’Académie des sciences et belles-lettres de Constantinople dès sa fondation (1851).

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