Maxime Saada

Maxime Saada, né le à Paris[1], est un administrateur de société français. Il est président du directoire du groupe Canal+, président-directeur général de Dailymotion, président de Studiocanal et membre du conseil d'administration de Gameloft.

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Biographie

Famille et formation

Maxime Saada est né le de parents pharmaciens à Paris[2].

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1992) et titulaire d’un MBA de HEC (1994)[3],[4].

Débuts

Maxime Saada commence sa carrière en 1994 au sein de l'antenne nord-américaine de la DATAR (délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale), chargée de la promotion, de la prospection et de l’accueil des investissements américains en France. Il intègre ensuite, en , le cabinet de conseil McKinsey & Company où il conduit notamment des missions dans les domaines des télécoms et de la distribution auprès de directions générales.

Carrière à Canal+

En , Maxime Saada quitte le conseil pour devenir directeur de la stratégie du groupe Canal+, dont il devient par la suite membre du comité de direction et responsable des études consommateurs pour l’ensemble du groupe.

Après sa contribution au rapprochement entre les actionnaires de TPS et le Groupe Canal+, Maxime Saada est nommé directeur de Canalsat en , puis directeur commercial du Groupe Canal+ en .

Il est nommé directeur général adjoint du Groupe Canal+, chargé de la distribution au début de 2011.

En , Maxime Saada entre au directoire de Canal+ France[5],[6].

En , il est nommé directeur général adjoint du groupe Canal+, chargé de l'édition des chaînes payantes. À ce titre, il prend la responsabilité des chaînes Canal+ et de l'ensemble des unités de programmes (cinéma, sport, création originale, flux…). Il est également responsable des chaînes thématiques payantes du groupe Canal+ (Ciné+, Comédie+, Planète+... soit plus d'une vingtaine de chaines). Outre ses fonctions de DGA du groupe Canal+ et à la suite du départ de Cyril Linette, il assure de mars à l'intérim de la direction des sports jusqu’à la nomination de Thierry Thuillier.

Le , il est nommé directeur général du groupe Canal+ par la maison mère Vivendi[7] à la suite du départ de Rodolphe Belmer.

Le , il est nommé président-directeur général de Dailymotion en remplacement de Cédric Tournay[8].

Le , il est nommé au conseil d'administration de Gameloft[9].

Le , il est nommé président de Studiocanal. De plus, l’ensemble des acquisitions de contenus stratégiques en matière de droits sports, cinéma, séries et chaînes tierces pour le Groupe Canal plus est placé directement sous son autorité[10].

Le , il est nommé président du directoire de groupe Canal+[11].

Enseignement

Maxime Saada a été par ailleurs maître de conférence associé à Sciences Po Paris, dans le cadre du Master Finance et Stratégie. Il a également fait partie du conseil de direction de Sciences Po de 2006 à 2013.

Notes et références

  1. Maxime SAADA.
  2. Henri Gibier, « Maxime Saada », sur Les Echos, (consulté le )
  3. « VIVENDI : Saada devient président du Directoire de Canal+, Bolloré lâche le Conseil de surveillance », Capital.fr, (lire en ligne, consulté le )
  4. Zone Bourse, « VIVENDI : Saada devient président du Directoire de Canal+, Bolloré lâche le Conseil de surveillance », Zone bourse, (lire en ligne, consulté le )
  5. « Maxime Saada, nouveau directeur général du groupe Canal+, qui pourrait supprimer "Le Grand Journal" », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
  6. « Maxime Saada, le DG de Canal+ programmé par Bolloré », Challenges, (lire en ligne, consulté le )
  7. « Vivendi conserve « Les Guignols » mais renvoie le numéro 2 de Canal+ », sur Le Monde,
  8. « Maxime Saada prend la tête de Dailymotion - Stratégies », Stratégies, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Vivendi recompose le Conseil d’administration de Gameloft »
  10. CB News, « Le groupe Canal+ se réorganise en 3 pôles », CB News, (lire en ligne, consulté le )
  11. « Maxime Saada (Canal +) sur les droits TV de la Ligue 1: "A ces prix-là, c'était complètement déraisonnable" », Europe 1, (lire en ligne, consulté le )
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