Maurice Crosbie (1^er baron Brandon)

Il était le fils de David Crosbie, haut shérif de Kerry, et de sa femme Jane Hamilton, fille de William Hamilton de Lisclooney, comté d'Offaly, et petit-fils de Sir Thomas Crosbie, également haut shérif de Kerry, et de sa femme Bridget Tynte. Son père et son grand-père se sont tous deux opposés à la Glorieuse Révolution et ont ensuite vécu à l'écart sur leurs domaines du comté de Kerry. L'élection de Maurice à la Chambre des communes en 1713 marqua le retour de la prééminence politique de la famille. La famille Crosbie était d'origine gaélique et catholique, mais l'ancêtre de Maurice, John Crosbie, passa à l'Église d'Irlande sous le règne d'Élisabeth I^re et fut nommé évêque d'Ardfert. Ses descendants sont devenus d'importants propriétaires terriens à Kerry: la branche principale était les baronnets de Crosbie. Sir Edward Crosbie, le dernier d'entre eux, fut exécuté pour Trahison en tant qu'Irlandais uni en 1798.

Maurice a fait ses études au Trinity College à Dublin. Il a été fait chevalier vers 1711. En 1713, il fut élu à la Chambre des communes irlandaise en tant que député de Kerry. Il occupa ce siège jusqu'en 1758, date à laquelle il fut élevé au rang de baron Brandon dans la pairie d'Irlande et occupa son siège à la Chambre des lords irlandaise.

Il a épousé Lady Elizabeth Fitzmaurice, fille de Thomas FitzMaurice, 1^er comte de Kerry, et Anne Petty. Ils eurent sept enfants, dont William Crosbie, 1^er comte de Glandore, Maurice Crosbie, doyen de Limerick, père du quatrième et dernier baron Brandon et Jane, qui épousa Thomas Mahon et était la mère de Maurice Mahon, 1^er baron Hartland (en).

Il est décédé en 1762 et est enterré à Ardfert .

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